Le Protocole dans la République
215 pages
Français

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Le Protocole dans la République , livre ebook

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Description

Le Protocole s'occupe de l'aspect codifié des relations diplomatiques qui ont pour objectif principal d'attirer des sympathies à un pays et de l'entourer d'amitiés qui protègent son indépendance, son intégrité territoriale et aident au règlement pacifique des conflits internationaux. Cet ouvrage se veut un code didactique des bonnes manières mettant en exergue le prestige de l'Etat camerounais.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2008
Nombre de lectures 411
EAN13 9782336272405
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection D éfense, S tratégie & R elations I nternationales (D.S.R.I) (Dirigée par Manga-Akoa François )
Depuis la chute du Mur de Berlin le 09 novembre 1989 qui a entraîné celle du Bloc socialiste est-européen dirigé et dominé par l’Union soviétique, puis celle de l’URSS le 08 décembre 1991, signant ainsi la fin de l’affrontement entre les pays du pacte de Varsovie et ceux de l’OTAN, la guerre a pris plusieurs formes inédites jusqu’alors. Le terrorisme international, les guerres asymétriques, la guerre économique se sont exacerbés grâce au développement exponentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Par ailleurs, la privatisation de l’usage de la force, jusqu’alors réservé à l’Etat, a rendu possible l’externalisation de plusieurs services de l’Etat. En effet, plus que jamais, se vérifie e l’adage de Héraclite qui affirme que la guerre est la mère de toute chose. Tel un veilleur qui attend l’aurore, la collection D.S.R.I scrute l’horizon de ce nouveau siècle, décrypte et prospecte l’actualité internationale en ses aspects politiques, diplomatiques, stratégiques et militaires.
Dernières parutions
Etanislas NGODI, Pétrole et géopolitique en Afrique centrale, 2008.
Jean de PIERREFEU, Grand Quartier Général , 2006.
Le Protocole dans la République

David Njilie
© L’HARMATTAN, 2008 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@Wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296050211
EAN : 9782296050211
Sommaire
Dernières parutions Page de titre Page de Copyright Dedicace REMERCIEMENTS AVANT-PROPOS PREFACE SIGLES INTRODUCTION CHAPITRE 1 : - Historique de l’implantation et du développement du protocole Camerounais. CHAPITRE 2 : - Les règles du protocole et des usages diplomatiques au Cameroun . CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE L’HARMATTAN, ITALIA
A Son Excellence Paul BIYA président de la République du Cameroun, Père du Renouveau National.
REMERCIEMENTS
La confection de cet opuscule a bénéficié de contributions multiformes au nombre desquelles celles de : Mon épouse et mes enfants dont les encouragements m’ont épargné le regret de les sevrer temporairement de ma présence physique nécessaire auprès d’eux ; M. BACHIR M. NDAM, écrivain, pour sa collaboration ; Dr René NJILA, Diplomate, Conseiller des Affaires Etrangères et Premier Secrétaire à l’Ambassade du Cameroun à Ndjamena (Tchad), pour ses précieux conseils ; Dr Gilbert NOULA, Diplomate, ministre Plénipotentiaire Hors Hiérarchie, pour sa contribution à la parturition du présent ouvrage ; Pr. Dieudonné OYONO, Coordonnateur National du Programme National de Gouvernance (CNPBG), pour son avant-propos ; Pr. Narcisse MOUELLE KOMBI, Directeur de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), pour sa préface ; Tous les autres contributeurs à l’endroit desquels ma reconnaissance est infinie. /.
AVANT-PROPOS
L’ouvrage de David NJILIE sur « le Protocole dans la République» nous offre l’opportunité de revisiter les fondements de l’Etat moderne, dont un des penseurs les plus éminents est sans doute le philosophe anglais Thomas HOBBES. Pour lui, les groupements humains ont créé l’Etat pour mettre un terme à «l’état de nature» qui prédominait dans les rapports entre les individus.
Cette assertion partait d’un constat : l’Homme étant essentiellement « un être de désirs », chaque individu ne pouvait fatalement ne désirer que ce que désirait son voisin. La vie dans les groupements humains, telle que la décrivit alors le philosophe anglais, était essentiellement marquée par « la violence et l’instinct de mort ».
Voilà pourquoi l’une des missions dévolues à l’Etat, au moment de sa création, fut d’instaurer ce qu’on appelait alors « la société civile », c’est-à-dire une communauté plaçant l’intérêt supérieur du groupe au centre des rapports entre les individus.
Cette mission impliquait le transfert de ce qui relevait désormais de « l’intérêt général» à un souverain qui, au nom de tous, exerçait la plénitude du pouvoir. Toutefois, pour atteindre cet objectif, le souverain devait nécessairement déléguer certaines de ses prérogatives à quelques membres du groupe, qui en son nom, agissaient pour maintenir la cohésion au sein de la communauté.
En fait, la naissance de l’Etat a redéfini les rapports entre les individus qui désormais étaient médiatisés par un ensemble de responsables dont la mission était d’agir au nom de « l’intérêt général ».
Comme il s’agissait d’un pouvoir issu de la volonté générale, donc légitime, les rapports de ces responsables avec l’ensemble du groupe ne pouvaient se structurer que sur la base de l’acceptation d’un certain nombre de règles hiérarchiques symboliques acceptées par tous.
Les règles du protocole doivent précisément se comprendre dans ce contexte : elles sont des symboles qui rappellent à l’ensemble de la communauté nationale le rôle et la place de ceux à qui elle a librement confié la noble mission d’agir en son nom. Elles subliment ce rôle, dans la mesure où il s’agit d’un service, qui dans son principe fondateur, est marqué par l’abnégation et le sacrifice.
Ainsi, à travers les règles du protocole, la société légitime et consacre le rôle et la place de ceux qui sont au service de « l’intérêt général ».
Ce rappel, je le pense était utile, car, ce qui fonde aujourd’hui la raison d’être de l’Etat démocratique et consacre ses dirigeants, c’est avant tout la légitimité. Et le protocole en est la manifestation concrète, parce qu’il légitime et médiatise ces représentations. Or, de nos jours, la question de la légitimité de l’Etat et de ses dirigeants est plus que jamais au centre de la problématique de la gouvernance.
En effet, la mondialisation et la globalisation des économies ont généré une véritable transmutation dans la mesure où nos pays sont désormais confrontés à une redistribution du pouvoir vers des acteurs autres que l’Etat.
D’une part, dans un environnement de plus en plus dominé par la logique de la compétitivité des économies, l’Etat doit davantage prendre en compte les demandes du secteur privé, érigé en véritable acteur public. D’autre part, la mondialisation accroît les demandes sociales que l’Etat ne peut intégrer dans sa politique sociale qu’en améliorant la participation des organisations de la société civile à la gestion des affaires publiques.
Voilà pourquoi, aujourd’hui plus qu’hier, les règles du protocole méritent d’être revisitées, connues et acceptées de tous car, elles réconcilient le peuple avec ses dirigeants.
David NJILIE se propose opportunément de rappeler à nos compatriotes que malgré ces mutations, l’Etat conserve sa position de dépositaire de l’intérêt général, et que les règles du protocole légitiment les rapports entre les citoyens et les dirigeants qu’ils ont démocratiquement choisis pour agir en leur lieu et place.
Les pages qui suivent contribuent donc à remettre à l’ordre du jour ces principes fondateurs, en éclairant nos compatriotes sur les règles en vigueur en matière d’étiquette, d’honneur et de préséance dans les cérémonies officielles de la République du Cameroun.
Cet ouvrage, j’en suis convaincu, sera d’un apport déterminant pour consolider aux yeux de nos concitoyens la légitimité de notre Etat et de ses dirigeants, et consolider par ce biais la paix et la stabilité, si chers à notre pays. Car aujourd’hui, si nous pouvons nous féliciter que les procédures démocratiques sont désormais une réalité, la culture démocratique reste encore à consolider. Pour que l’ensemble du corps social franchisse cette deuxième étape, le respect des règles en matière d’étiquette, d’honneur et de préséance en vigueur au Cameroun en est un des aspects les plus importants.
Pr Dieudonné OYONO -Coordonnateur National du Programme National de Gouvernance
PREFACE
L’ouvrage de David NJILIE relève assurément de la catégorie des œuvres utiles, nécessaires et opportunes. En effet, il paraît à point nommé pour combler un vide. En proposant une a

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