Le statut de 1961 à Wallis et Futuna
531 pages
Français

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Le statut de 1961 à Wallis et Futuna , livre ebook

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Description

En 1959, le général de Gaulle revoit le statut des colonies. Élaboré « sur mesure » par le choix limité que présentait la structure wallisienne et futunienne, le statut de 1961 calque les nouvelles institutions sur les bases de la hiérarchie traditionnelle wallisienne et futunienne préexistante. Le territoire va très rapidement devenir l'arène des rapports de forces entre la coutume représentée par la chefferie traditionnelle fortement imprégnée de la religion et la modernité incarnée par les représentants de l'État.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2011
Nombre de lectures 801
EAN13 9782336272719
Langue Français
Poids de l'ouvrage 44 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sommaire
Page de Copyright Page de titre Remerciements Préface Sigles et abréviations Dedicace Introduction générale 1re partie : De la mise en place du statut à une réorganisation totale de Wallis et Futuna (1962-1969) : l’édification d’un territoire de la République française.
Chapitre 1 : Le statut de 1961 : une spécificité propre à Wallis et Futuna Chapitre 2 : Les nouvelles institutions et leur application Chapitre 3 : Quels constats de ces huit premières années ? (1961-1969)
2e partie : Coutume et modernité : deux éléments d’une structure gouvernementale inédite à l’aube du XXI e siècle (1970-1979)
Chapitre 1 : La coutume en elle-même : une notion problématique Chapitre 2 : La coutume et la modernité : une coexistence difficile Chapitre 3 : Les difficultés à concilier tradition et modernité
3e partie : Le rapport de force constant entre la coutume et la modernité vingt ans après le statut de TOM (1980-1991)
Chapitre 1 : L’assemblée territoriale, l’administration supérieure, la chefferie coutumière et la mission catholique : quelle est la place de chacun de ces piliers ? Chapitre 2 : Le microcosme de Wallis et Futuna est-il révélateur de la politique française dans l’Océanie ?
Conclusion générale Bibliographie Les sources Les personnalités coutumières actuelles ou anciennes du royaume de Sigave INDEX Lexique
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296138711
EAN : 9782296138711
Le statut de 1961 à Wallis et Futuna
Genèse de trois monarchies républicaines (1961-1991)

Allison Lotti
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Remerciements Préface Sigles et abréviations Dedicace Introduction générale 1re partie : De la mise en place du statut à une réorganisation totale de Wallis et Futuna (1962-1969) : l’édification d’un territoire de la République française.
Chapitre 1 : Le statut de 1961 : une spécificité propre à Wallis et Futuna Chapitre 2 : Les nouvelles institutions et leur application Chapitre 3 : Quels constats de ces huit premières années ? (1961-1969)
2e partie : Coutume et modernité : deux éléments d’une structure gouvernementale inédite à l’aube du XXI e siècle (1970-1979)
Chapitre 1 : La coutume en elle-même : une notion problématique Chapitre 2 : La coutume et la modernité : une coexistence difficile Chapitre 3 : Les difficultés à concilier tradition et modernité
3e partie : Le rapport de force constant entre la coutume et la modernité vingt ans après le statut de TOM (1980-1991)
Chapitre 1 : L’assemblée territoriale, l’administration supérieure, la chefferie coutumière et la mission catholique : quelle est la place de chacun de ces piliers ? Chapitre 2 : Le microcosme de Wallis et Futuna est-il révélateur de la politique française dans l’Océanie ?
Conclusion générale Bibliographie Les sources Les personnalités coutumières actuelles ou anciennes du royaume de Sigave INDEX Lexique
Remerciements
Durant l’élaboration de ma thèse, j’ai été amenée à travailler dans quatre lieux différents : à Wallis, à Futuna, en Nouvelle-Calédonie et à Bordeaux. Dans chacun de mes déplacements, ce fut un privilège de rencontrer toutes les personnes citées qui m’ont accordé leur aide et leur soutien. Elles ont toutes contribué à l’accomplissement de mon doctorat, et je voudrais dire un grand merci à chacune d’elles.

Wallis
Je tiens tout d’abord à remercier vivement Atonio Kulifatai et Béatrice Fine, qui m’ont été d’une aide précieuse quant à ma collecte d’informations, ainsi que dans la fonction d’interprète auprès des intervenants. Sans eux, beaucoup de mes travaux auraient été irréalisables. Petelo et Anna Manuohalalo ont été tout aussi indispensables pour les archives de l’administration supérieure. La famille Ugatai (Josepho et Telesia, Amélia et son mari Petelo, François et Valérie ainsi que Ivanhoe et sa femme Savelina) n’a pas été indifférente à mon sujet de thèse, et m’a toujours encouragée dans cette voie. Je tiens à remercier M. Xavier de Fürst, ancien préfet des îles Wallis et Futuna, qui m’a ouvert la porte des archives de l’administration supérieure, et sans qui ce travail n’aurait pu se faire. J’ai été également sensible à la confiance que m’a accordée Faipule Kavahe’eaga, personnalité coutumière du district de Hihifo, ainsi qu’à celle de sa femme Losa qui m’a beaucoup touchée. Je leur serai toujours dévouée. J’ai également reçu le soutien d’Alefeleto Kulifatai pour ce qui concerne la consultation des archives de Lano, ce qui m’avait été refusé par deux fois auparavant. J’ai pu ainsi, grâce à lui, compléter mes sources écrites. Les illustrations de Kusitino Halagahu et de Sapolina Brial ont présenté l’exotisme de Wallis et Futuna, et ont permis de donner vie à mes écrits en immortalisant les visages et les couleurs de ces archipels. Je les en remercie encore. La participation de Soane Taufana, délégué auprès du directeur régional de RFO, a été des plus amicales et des plus sincères.
À tous ceux-là, s’ajoutent les mémoires vivantes de Leone Katoa et de Mikaele Tuita qui ont perpétué la tradition orale. Leurs histoires d’autrefois ont toujours été très enrichissantes pour ma connaissance des personnalités wallisiennes et futuniennes. Un grand merci à Patita Lakina, Mikaele Hoatau et Soane Malivao pour leur accueil ainsi que pour la gentillesse qu’ils ont eue à répondre à mes questions, sans oublier Paino Vanai et Jean-Marc Regnault pour leur soutien.
Je n’oublie pas toute l’équipe d’Atulau, pour leur soutien moral et matériel, ainsi que leur bonne humeur qui me motivait durant mes séjours à Wallis : Soane et Aniesi Muni, Samuela et Manuele Asi et enfin Suliana et Soane-Malia Falevalu : je voudrais leur dire un grand merci à tous.

Futuna
Mon projet de thèse aurait été difficile à rédiger sans la présence d’une partie de ma famille, à qui je dois beaucoup. Edmond et Lisa Fanene, qui m’ont été d’un grand secours, non seulement dans ma collecte de données, mais aussi dans la recherche et l’interview des personnalités coutumières dans le royaume d’Alo. Ils m’ont soutenue et ont toujours été présents quand j’avais besoin d’eux. Luisa et Pierro Begaud, ainsi que Talila Jessop et Seteone Jessop, m’ont tous les quatre assistée sans relâche pendant mes séjours à Futuna, et ont toujours veillé à ce que ma récolte d’informations porte ses fruits. De même que Natalia et Falakiko Kikanoi pour leur assistance et merci à Mikaele Pe’e.
Enfin, je voudrais citer les personnes interviewées à Sigave comme à Alo, qui, grâce à leur dévouement, ont pu combler les carences en sources écrites qui font beaucoup défaut à Futuna : - Pour Sigave : Simione Manuohalalo, Meteliko Atuvasa, Pasilio Keletaona, Lucia Pe’e, Nasalio Fitialeata ainsi que Sosefo Vanai. - Pour Alo : Sosefo Fanene, Soane Talise, Lukano Mataele, Alefosio Vaitanaki ainsi que Kameli Katoa.

Nouvelle-Calédonie
M. Ismet Kurtovitch, chef des archives territoriales de Nouvelle-Calédonie, a suivi mon travail du début à la fin. Ses conseils de rédaction, de sources mais aussi de bibliographie m’ont été très précieux, sinon indispensables pour mener à bien mon étude sur Wallis et Futuna. Je le remercie grandement ainsi que sa femme Géraldine. La délégation de Wallis et Futuna en Nouvelle-Calédonie n’a pas hésité à ouvrir ses portes pour que je puisse consulter ses archives, grâce à l’accord de son chef M. Savelio Felomaki qui a rendu ces recherches possibles. C’est aussi à toute l’équipe de la délégation qui a su répondre à mes attentes, particulièrement aux questionnements des journaux officiels de Wallis et Futuna, à qui je dois mes remerciements. C’était tout un travail accompli dans la joie et la bonne humeur, grâce aussi à Velonika, Malia, Telesia, Sonia et Sosue.
Je n’oublie pas les efforts de mon ami V. Taua et de M. Wamytan, qui m’ont renseignée sur le droit coutumier kanak et son fonctionnement.
Un grand merci à mes parents, Bernard et Palemila Lotti pour le financement coûteux de mes nombreux voyages, sans quoi rien n’aurait été possible, aucune bourse ne m’ayant été accordée, tant par le territoire de Wallis et Futuna, le territoire de la Nouvelle-Calédonie que par l’université de Bordeaux. Les déplacements entre la métropole et l

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