Président Macky Sall
191 pages
Français

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Président Macky Sall , livre ebook

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Description

Cette chronique est un témoignage fidèle et objectif des sombres moments que le Sénégal a traversés lors de la dernière élection présidentielle qui a conduit Macky Sall au Palais Roume. Lorsqu'il n'était encore que candidat, Ramatoulaye Sarr Diagne l'a accompagné dans l'épreuve de l'injustice et de la cabale du PDS résolu à l'abattre. Chassé du pouvoir par un mentor ravagé par un amour aveugle pour son fis, Macky Sall a été finalement récompensé.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2014
Nombre de lectures 32
EAN13 9782336348438
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Copyright























© L’Harmattan, 2014 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-69854-0
P RÉFACE

Il était écrit que le bateau naviguerait en eaux troubles et que le capitaine qui le redresserait aurait pour nom Macky Sall. Il était écrit que le peuple indolent et pacifique se secouerait et qu’il se révolterait un 23 juin. Il était également écrit que ce peuple briserait ses chaînes et réclamerait une seconde indépendance, soixante-deux ans après les premières indépendances.
Pour raconter ce combat populaire qui a abouti à l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême : une femme, une intellectuelle, madame Ramatoulaye Sarr Diagne, dans une volonté d’éclairer la lanterne des futures générations sur le péril qui a plané sur l’avenir du peuple sénégalais à cause de l’entêtement inadmissible, incompréhensible, inconcevable et incongru d’un homme assoiffé de pouvoir et trop âgé en plus ; bref un Mugabé de l’Afrique occidentale.
Plus qu’une apologie, cette chronique est un témoignage fidèle et objectif des sombres moments que notre pays a traversés à cause de la décision controversée du Conseil constitutionnel.
Le ton pathétique nous informe sur le patriotisme de la narratrice qui, ébranlée jusqu’au plus profond d’elle-même, ne parle plus avec la bouche, mais avec le cœur pour dénoncer, à l’image de beaucoup de compatriotes, le scandale de cette candidature de trop qui a failli plonger le pays dans le gouffre.
Les faits racontés dans ce pan de l’histoire de notre pays sont réels. La narratrice qui suit les événements au fil des jours en fait un récit chronologique qui commence le 27 janvier, jour de verdict du Conseil constitutionnel qui devait valider les candidatures et se poursuit jusqu’au 4 avril qui coïncide avec la célébration de la fête de l’indépendance avec le nouveau président fraîchement élu, son excellence Macky Sall.
Rien n’échappe au regard ému de la chroniqueuse qui s’est intéressée aux moindres détails de ce tournant décisif de l’histoire de notre pays. Le verdict impopulaire du Conseil constitutionnel qui a osé valider la candidature de Wade et la révolte généralisée qui s’en est suivie, avec son cortège de martyres issus des bavures policières, ont ébranlé plus d’un Sénégalais, et madame Ramatoulaye Sarr Diagne, dans la première partie de son livre, en parle avec beaucoup d’amertume. Dans ce combat pour le respect de la Constitution, toutes les forces vives de la nation se sont impliquées : des politiciens révoltés par une sentence qui sonnait comme un glas, une société civile déterminée à mettre un terme à douze ans de gabegie, de malversations, d’arrogance et d’impunité, mais aussi une jeunesse désabusée par l’alternance et réclamant le départ de Wade qu’elle avait pourtant triomphalement élu en 2000.
C’est sur ce fond de combat populaire que débute la deuxième partie du livre, intitulée « Un scrutin bien singulier », dans laquelle, la narratrice évoque la campagne électorale qui a débuté avec le meeting de Wade à Mbacké et celui de tous les autres candidats unis dans un seul front à Dakar, plus particulièrement à la place de l’Obélisque. Ce bloc ne va pas tarder à se fissurer avec un groupe de candidats embastillés à Dakar et continuant à dénoncer la candidature de Wade et le candidat Macky Sall à la rencontre de ses compatriotes des autres régions du Sénégal.
Le ridicule de Wade s’accrochant aux foyers religieux et déployant tous les artifices pour décrocher un ndigël est également mis en relief et la chroniqueuse insiste fortement sur les allures de médisances, de calomnies, de menaces et de violences que prend cette campagne au point de créer, malgré l’enclenchement du processus électoral, une incertitude quant à l’organisation du scrutin et de pousser certains à proposer le report des élections.
Occasion est également offerte à la narratrice de s’incliner devant la bonté divine qui a apaisé le jeu et rétabli l’ordre malgré le chaos pressenti. Contre toute attente, le dimanche 26 février, les Sénégalais ont voté dans la paix et dans la sérénité. Ils ont déjoué les pronostics d’embrasement du pays et la narratrice salue cette belle leçon de démocratie du peuple sénégalais qui a décidé de transposer la bataille dans les urnes et d’évincer le candidat qui s’est imposé et qu’elle appelle « Carton rouge » pour montrer que le jeu électoral est faussé et que Wade fait office de hors-jeu.
Dans la troisième partie de son livre, intitulée « Un second tour incontestable », la chroniqueuse se penche sur la suite du processus électoral. Le second tour dont la campagne électorale a démarré le mercredi 7 mars à minuit donne aux candidats de l’opposition, réunis dans la coalition « Bennoo bokk yaakaar », l’occasion rêvée de faire un tir groupé sur Wade et de l’éliminer le soir du 25 mars par un score-fleuve de 65,08 pour cent, bien que son camp, qui a manqué d’arguments pour faire du tort à Macky Sall et le discréditer, ait versé dans la médisance et essayé de le mettre en conflit avec les religieux.
C’était sans compter sur la maturité du peuple sénégalais qui a su faire la part des choses et être son propre Conseil constitutionnel en invalidant la candidature de Wade, plongeant ainsi le pays dans une nouvelle ère que la narratrice célèbre dans la quatrième partie de son livre. Son candidat, le nôtre, par la grâce de Dieu, est devenu le quatrième président de la République du Sénégal et Wade, qui faisait office de monarque assoiffé de pouvoir, a eu un dernier sursaut de lucidité pour reconnaître sa défaite et féliciter son adversaire. Le peuple sénégalais a encore triomphé et la narratrice qui s’en félicite dresse avec lucidité le tableau sombre du régime de Wade caractérisé par une panoplie d’erreurs qu’elle se fait un plaisir de lister dans cette partie.
Quant à l’ère Macky Sall, elle s’ouvre dans l’espoir de lendemains meilleurs, comme ces pluies hors saison qui arrosent le pays depuis l’annonce de sa victoire. Après une prestation de serment le lundi 2 avril devant le Conseil constitutionnel, le nouveau président officiellement installé dans ses fonctions peut alors rejoindre le palais présidentiel où doit se dérouler la cérémonie de passation de service avec le président sortant, le père qui avait renié son fils.
Pour la narratrice, c’est l’apothéose, le triomphe de la justice divine qui récompense Macky Sall injustement chassé du pouvoir par un mentor ravagé par un amour aveugle pour son fils Karim Wade. Toutefois, la narratrice comblée n’arrête pas pour autant son récit. Par devoir de mémoire, elle rend compte du premier discours du président le 3 avril, diffusé à 19 heures 30 par la Radio télévision sénégalaise (RTS), et continue son récit jusqu’au 4 avril avec la célébration du cinquante-deuxième anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et la formation du gouvernement, le soir. Le livre se clôt par les recommandations qu’elle a bien voulu adresser à tous les acteurs du jeu politique.
Plus qu’une simple chronique, ce texte est une ultime recommandation à l’intention de tous les candidats, de tous les Sénégalais, de ne pas sacrifier notre Sénégal à nous tous sur l’autel des intérêts cryptopersonnels. Avec une franchise surprenante, elle prodigue des conseils à tous, y compris à son candidat et aux populations de Fatick, dans le seul but de voir le nouveau président qu’elle appelle son « frère » triompher de sa mission et faire émerger le Sénégal.
À l’instar de beaucoup de Sénégalais en général et des Fatickois en particulier, madame Ramatoulaye Sarr Diagne a accompagné le candidat Macky Sall dans l’épreuve de l’injustice subie et de la cabale du PDS résolu à abattre un homme dont la seule faute a été de demander des comptes au ministre « de la Terre, des Cieux et des Eaux » – Karim Wade – qui, en plus, était le fils ador&#

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