Reconstruire la République démocratique du Congo
262 pages
Français

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Reconstruire la République démocratique du Congo , livre ebook

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Description

L'auteur, actuellement vice-ministre chargée des Congolais de l'étranger, souhaite rendre compte de son expérience ministérielle. Dans la praxis politique actuelle, sous-tendue par l'idéal de la démocratie, il est du devoir de l'élite du pays de rendre compte de ses actions à l'opinion nationale, pour informer leurs compatriotes de la marche du pays, des réalités concrètes, des difficultés que rencontrent les dirigeants et les réponses qu'ils tentent d'apporter aux besoins sociaux.

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2009
Nombre de lectures 225
EAN13 9782336258164
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2009
Paris : 5-7, rue de l’École polytechnique, 75 005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr Kinshasa : 1025 Avenue By Pass Kinshasa/Lemba, RDCongo
9782296070615
EAN : 9782296070615
Reconstruire la République démocratique du Congo
Avec les Congolais de l'étranger Axes stratégiques et principaux défis

Colette Tshomba Ntundu
« Désormais les Congolais de la diaspora seront davantage appelés à apporter leur contribution pour la reconstruction nationale et à garder spirituellement et matériellement un lien fort avec la mère patrie. »
Joseph Kabila Kabange
« La politique ? C’est l’art du possible. C’est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire. »
Philippe Seguin
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Epigraphe Epigraphe REMERCIEMENTS Dedicace PREFACE INTRODUCTION I II III IV V VI VII VIII Conclusion
REMERCIEMENTS
Qu’il me soit permis d’exprimer, ici, ma gratitude au président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange qui, le premier, a ressenti le besoin de doter notre pays d’une vice-ministre chargée des Congolais de l’étranger.

De tout coeur, j’adresse mes vifs remerciements à tous ceux qui, un jour, ont cru en moi et dont les précieux conseils nous ont permis, à chaque pas de notre parcours, de nous remettre en question...

Enfin, ma gratitude au professeur Eddie Tambwe qui a accepté de publier ce livre dans sa collection.
L’auteur
À la mémoire de mon père, Jean-Marie Tshomba, mon ami, en souvenir de nos interminables discussion5 ;
à ma mère chérie, dont les prières ont toujours soutenu notre action ;
à Karim, Aminata et Awa, mes trésors, qui acceptent, avec « sportivité », les sacrifices que mes fonctions politiques leur imposent, si souvent.
PREFACE
DE Jean-Chrétien D. Ekambo 1

À Colette Tshomba, nul observateur de l’espace public congolais n’hésiterait à appliquer la célèbre maxime du Français Jules Janin (1804 - 1874) : « le journalisme mène à tout, à condition d’en sortir ». Certes, Janin a été avocat. Honoré de Balzac peut en témoigner. Certes, aussi, Janin a été couronné à travers sa plume d’écrivain dramaturge, en succédant en 1870 à Sainte-Beuve à l’Académie française. Certes, enfin, Janin a bâti une réputation de critique par ses écrits dans le journal Le Figaro. En bref, Janin arriva à se sortir du journalisme.

Mais, au fait, est-ce aussi le cas de Colette Tshomba ? Se rend-elle compte que les études de journalisme l’attirent qu’elle se voit propulsée, à la faveur d’un talent reconnu par le test de la télévision nationale, sur les écrans, combinant déjà études et métier. Se sent-elle l’âme d’une patronne de presse, en lançant son journal Uhuru, qu’elle est dénichée par les académiciens qui font d’elle une assistante à l’université, pour le compte de l’enseignement du journalisme. Se laisse-t-elle accaparer par la passion de la chose politique, le peuple de Kinshasa faisant d’elle une députée bien élue, et le gouvernement Gizenga la transformant si vite en vice-ministre, que la voici qui se met à écrire, à rendre compte, comme une journaliste, voire en véritable journaliste.

Colette Tshomba raconte la très courte histoire de son poste de vice-ministre comme si elle n’en était ni la titulaire ni la gestionnaire. Elle fait parler les faits et les hommes. « Aller chez les autres, pour écouter et apprendre... », intitule-t-elle le deuxième chapitre de son livre. Alors, elle bouge et voyage, non pas pour le simple goût de l’ailleurs, mais surtout pour aller rencontrer la différence, la diversité et surtout la subjectivité contrariante de ses compatriotes qui ont souvent tout à reprocher à leur mère patrie. Elle qui se met à la quête d’une « symphonie de comportements » ne redoute donc pas le choc dû à la « multiplicité des images ». De la différence, elle veut enrichir la République démocratique du Congo. Bien lui en prend. Car elle parvient à renverser le schéma paresseux de la réflexion. Aujourd’hui, convainc son argumentaire, il n’est plus question de chercher à savoir si on est « pour ou contre » les flux migratoires. Il est plutôt question de savoir proposer les politiques et les approches les mieux adaptées à la gestion de ces phénomènes, si naturels dans la vie des hommes, si générateurs de richesses dans toute l’histoire de l’humanité.

Et lorsque les Premières Assises nationales des Congolais de l ’ étranger parviennent à réunir à Kinshasa, fin juillet 2008, plus de 300 délégués dont plus de la moitié proviennent des cinq continents, pour la vice-ministre Colette Tshomba, c’est une « grande émorion » : « toutes ces femmes et tous ces hommes réunis autour d’une haute idée de la nation ».

La tâche n’était cependant guère aisée. Avant elle, il n’y eut point un tel portefeuille ministériel, pourtant reconnu aujourd’hui comme porteur d’enjeux économiques, politiques et stratégiques. Une femme comme pionnière !

Bien plus, Colette Tshomba innove en écrivant et en rendant compte de ses activités alors qu’elle est en pleine fonction. C’est si rare dans notre pratique politique qu’un responsable « rende compte » de son travail à l’opinion publique. Dans cette optique, ce livre se drape d’une honnêteté intellectuelle indéniable, qui refuse de faire de l’amnésie collective ou sélective la complice d’une mauvaise foi avérée. Bel exemple à suivre et à encourager.

Mais, somme toute, où Colette Tshomba puise-t-elle cette abondante énergie ? Ah ! La presse, c’est un pouvoir, même si l’Anglais Edmond Burke ne l’avait située qu’en quatrième position. Et, du quatrième, Colette Tshomba s’est élevée vers d’autres parlement et Gouvernement), dans le but de « susciter en nous, compatriotes de l’étranger ou de l’intérieur, un sentiment de gratitude, de reconnaissance et de responsabilité vis-à-vis de notre pays ». Bravo à l’auteur, bravo à la vice-ministre !
INTRODUCTION

Mars 2007. Nous essayons de nous remettre de la rude campagne électorale de juillet 2006, qui nous a portée à la députation nationale, comme élue de la circonscription de la Funa (Kinshasa), quand, à notre grande et agréable surprise, nous apprenons notre nomination au sein du premier gouvernement de la Troisième République. Ainsi, après notre succès électoral, le destin nous ouvrait une autre voie — le plus grand défi que la vie nous ait jamais lancé : assumer les fonctions de vice-ministre en charge des Congolais de l’étranger.

Pourquoi ne pas l’avouer : même si nous avons toujours désiré servir notre pays, même si nos aspirations personnelles nous ont conduite à nous investir d’abord dans le journalisme sitôt nos études universitaires terminées et à créer ensuite un groupe de presse aussi réputé que viable aujourd’hui, nous ne pensions pas que, si vite, le destin allait nous propulser sur le devant de la scène politique et médiatique, pour nous faire jouer un rôle décisif dans un secteur aussi difficile.

En effet, depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, notre pays n’a jamais compté au sein de son gouvernement une structure ayant pour mission d’encadrer ses ressortissants vivant à l’extérieur, alors que la migration est déjà devenue un vecteur de développement. Comme nous tenterons de le montrer dans les lignes qui suivent, s’occuper de l’encadrement des Congolais de l’étranger relève d’une véritable gageure. La mission consiste en un défi considérable, au regard des enjeux de l’émigration de nos compatriotes, qui constitue un chantier multiforme dont notre pays pourrait tirer profit.

Dans la dynamique politique de notre pays, ce nouveau portefeuille ministériel arrivait comme mars en carême pour pacifier les relations — passionnelles et parfois tendues — que nos compatriotes vivant à l’étranger entretiennent avec notre cher et beau pays, en dissipant les malentendus et les incompréhensions. Il était donc temps d’ouvrir un espace où chaque Congolais de l’étranger pouvait dire ce qu’il pensait pour l’avenir de sa patrie. <

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