La renaissance du cinéma brésilien
254 pages
Français

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La renaissance du cinéma brésilien , livre ebook

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Description

Voilà un demi-siècle que le cinéma brésilien vit sur le souvenir du cinema novo. Or son histoire est un véritable roman-feuilleton, scénario à rebondissements dont on dresse ici le panorama critique. Ce volume analyse les années 1970, marquées par la dictature militaire, puis la pornochanchada (comédie érotique médiocre) qui le discrédite. Les années 90 sont d'abord marquées par la mort de ce cinéma qui ressuscite avec Carlota Joaquina et la retomada. Pourquoi le cinéma brésilien a-t-il tant de difficultés ?

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2011
Nombre de lectures 382
EAN13 9782336271774
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Champs visuels
Collection dirigée par Pierre-Jean Benghozi, Raphaëlle Moine, Bruno Péquignot et Guillaume Soulez
Une collection d’ouvrages qui traitent de façon interdisciplinaire des images, peinture, photographie, B.D., télévision, cinéma (acteurs, auteurs, marché, metteurs en scène, thèmes, techniques, publics etc.). Cette collection est ouverte à toutes les démarches théoriques et méthodologiques appliquées aux questions spécifiques des usages esthétiques et sociaux des techniques de l’image fixe ou animée, sans craindre la confrontation des idées, mais aussi sans dogmatisme.
Dernières parutions
Guy GAUTHIER, Géographie sentimentale du documentaire , 2010.
Stéphanie VARELA, La peinture animée. Essai sur Emile Reynaud (1844-1918) , 2010.
Eric SCHMULEVITCH, Ivan le Terrible de S. M. Eisenstein.
Chronique d’un tournage (1941-1946) , 2010.
David BUXTON, Les séries de télévision : forme, idéologie et mode de production , 2010.
Corinne VUILLAUME, Sorciers et sorcières à l’écran , 2010.
Eric BONNEFILLE, Raymond Bernard, fresques et miniatures , 2010.
Marie-Jo PIERRON-MOINEL, Modernité et documentaires. Une mise en cause de la représentation , 2010.
Cécile SORIN, Pratiques de la parodie et du pastiche au cinéma , 2010.
Daniel WEYL, Souffle et matière , 2010,
Delphine ROBIC-DIAZ, L’Art de représenter un engagement personnel , 2010.
Frédérique Calcagno-Tristant, L ’image dans la science , 2010.
Marguerite CHABROL, Alain KLEINBERGER, Casque d’Or: lectures croisées, 2010.
Jean FOUBERT, L’Art audio-visuel de David Lynch , 2009.
Geneviève CORNU, L’art n’est pas un langage. La rupture créative , 2009.
Yves URO, Pauline Carton, itinéraire d’une actrice éclectique , 2009.
Bernard LECONTE, La télé en jeu(x) , 2009.
Gilles REMILLET, Ethno-cinématographie du travail ouvrier , 2009.
Jean-Paul AUBERT, L’Ecole de Barcelone. Un cinéma d’avant-garde en Espagne sous le franquisme , 2009.
Thibaut GARCIA, Qu’est-ce que le « virtuel » au cinéma ?, 2009.
La renaissance du cinéma brésilien

Laurent Desbois
Du même auteur :
Balzac a obra-mundo - O Colóquio de São Paulo
Balzac l’œuvre-monde - Le Colloque de São Paulo  : ouvrage collectif bilingue, Estação Liberdade - São Paulo 1999 - Chapitre Seduziu tanto Hollywood quanto à Cinecittá - Splendeurs et Misères de Balzac au cinéma
Crédits photos : L’auteur remercie chaleureusement d’avoir offert, libéré de droits et mis gracieusement à sa disposition des affiches ou photographies : Walter Salles et VideoFilmes (Maria Carlota), Carlos Diegues et Luz Mágica (Fatima), Caio et Fabiano Gullane, Laís et Jorge Bodanzky, Fernanda Montenegro, Léa Garcia, Isabella Cerqueira Campos, Maria Ceiça, Antônio et Alice de Andrade (Filmes do Serro), Beth Goulart, Maria Ribeiro, Paulo César Saraceni, Tônia Carrero, Betty Faria, Rubens Ewald Filho, Luiz Carlos et Lucy Barreto, Bruno Barreto, Amy Irving, Beth Goulart, Sara Silveira, Sylvio Back, Alain Fresnot, Eliane Caffé, Tata Amaral, Giulia Gam, Nelson Pereira dos Santos et Regina Filmes, Ruy Guerra, Joffre Rodrigues, Hector Babenco,Florinda Bolkan (et Anna Parigi), Jean-Christophe Camus et Lourdes de Oliveira, Fernando Meirelles et 02 filmes, Donald Ranvaud, Karim Aïnouz, Rodrigo Santoro, Joel Zito Araujo, Othon Bastos, Gustavo Dahl, Zelito Viana et Vera de Paula, José Wilker, Mauro Mendonça, Norma Bengell, Ruy Guerra, Sônia Braga, Ilda Santiago et Grupo Estação, Carlos Reichenbach, Francisco Marques, Luiz Antonio de Almeida, Fernando Pimenta, José Luiz Benicio, Betty Faria, Dira Paés, Zózimo Bulbul, les regrettés Breno Mello, Kadu Carneiro, Carlos Hugo Christensen, Walter Hugo Khouri. Une mention spéciale à ma grande amie Dame Ruth de Souza, aux archives exceptionnelles.
Photographies de Couverture
L’affiche du plus grand succès de l’histoire du cinéma brésilien, Dona Flor et ses deux maris (Bruno Barreto) est entourée des deux films contemporains les plus vus et commentés hors du pays : Central do Brasil (Walter Salles) et Cidade de Deus (Fernando Meirelles).
Cédées gentiment par Produções LC Barreto (Filmes do Equador et José Luis Benicio), VideoFilmes (Walter Salles) et O2 Filmes (Fernando Meirelles). Un très grand merci à tous.
© L’HARMATTAN, 2010
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296117983
EAN : 9782296117983
Sommaire
Champs visuels - Collection dirigée par Pierre-Jean Benghozi, Raphaëlle Moine, Bruno Péquignot et Guillaume Soulez Page de titre Du même auteur : Photographies de Couverture Page de Copyright EN GUISE D’INTRODUCTION AU SECOND VOLUME LA COMPLAINTE DU PHOENIX SEPTIEME CHAPITRE - UN CINÉMA EN MARGE HUITIEME CHAPITRE - Dictature (1964-1985) et Cinéma officiel EMBRAFILME NEUVIEME CHAPITRE - BYE BYE BRASIL DIXIEME CHAPITRE - Les cinématographies sont-elles mortelles ? ONZIEME CHAPITRE - RETOMADA première phase DOUZIEME CHAPITRE - RETOMADA Seconde Phase EPILOGUE en deux odes - 1. Et les Indiens ? (Vers la terre sans mal de l’idéal Guarani) BIBLIOGRAPHIE allégée INDEX abrégé
Cet essai, fruit de mon séjour au Brésil et de ma passion pour ce pays, sa culture et sa population, est dédié à

ma mère

mon père

mes soeurs Claire et Yvonne
ma grand-mère, née 9 ans et 10 jours après la naissance officielle du cinématographe et disparue dans sa 104 e année
à la mémoire de mes amies comédiennes tragiquement disparues Olga Georges-Picot et Dany Robin ; de l’acteur brésilien mort prématurément Kadu Carneiro, incarnation du poète “maudit” Cruz e Sousa
aux autres comédiennes admirées dont j’ai croisé le chemin : Yvonne Clech, Nicole Maurey, Simone Simon, Beata Tyskiewicz, Arletty, Suzanne Flon, Ruth de Souza, Michèle Morgan, Florinda Bolkan, Geneviève Page, Maria Ceiça, Léa Garcia, Bulle Ogier, Jacqueline Laurence, Renée Faure, Beth Goulart, Anne Wiazemsky, Amy Irving, Alexandra Stewart, Arielle Dombasle, Patricia Neal, Olivia de Havilland, Leslie Caron, Betty Faria, Cécile Aubry, Isabella muse du Cinema Novo, Zezé Motta, Dominique Sanda, Giulia Gam, Fernanda Montenegro, Sophie Marceau, Krystyna Janda, Cristiana Reali et Anna Mouglalis, belle rencontre de Rio de Janeiro,

au cinéaste Walter Salles à Claudia et Fernando Moreira Salles, Lucas et André à Caio et Fabiano Gullane, si enthousiastes et créatifs à Christelle Celik, reine de l’informatique, à Nathalie Diter à mes reines d’Espagne Esperanza Alarcón Navio et Lise Rochette, partenaire radiophonique
à mes cicerones du Brésil, le regretté Milton Cesar Nicolau (de Batatais-São Paulo), Bruno-Wesley (Minas Gerais,) Valdério Veloso (Brasília et Piauí, frontière du Maranhão), Admilson Vergilio (Mesquita-Grande Rio), Vagner da Fonseca (Niteroí), Marcos Gurgel de Oliveira (Queimados), Marco Antonio Gonçalves da Silva (Duque de Caxias)
à mon directeur de thèse Francis Vanoye, qui me suggéra ce travail à Buenos Aires en Argentine
à tous ceux qui m’ont aidé dans la réalisation de ce travail (Sophie Bernard, Johan F., Gaétane D., Judd B., Christophe Loisel, Chloé Strack)
aux rêves éternellement recommencés du cinéma brésilien…
EN GUISE D’INTRODUCTION AU SECOND VOLUME LA COMPLAINTE DU PHOENIX
Les six premiers chants de notre odyssée du cinéma brésilien, parus dans un premier volume intitulé Les Rêves d’Icare , nous ont conduit, depuis sa naissance étonnante en 1898 dans la baie de Rio de Janeiro sur un bateau français nommé Brésil, aux heures intellectuelles et politico-sociales glorieuses mais maudites du cinema novo , dont la caméra coup de poing heurta les réalités sociales du pays et dont la troisième phase dite tropicaliste (fin des années 60, début des années 70) fut l’objet de notre chapitre cinquième Le Complexe de Macunaíma , expression inventée pour définir, à travers ce personnage littéraire moderniste des années 20 devenu cinématographique (1969), une allégorie révélatrice des ambiguïtés identitaires de l’ homo brasilis .
Voilà bientôt un demi-siècle que le cinéma brésilien et le monde extérieur vivent sur le souvenir indélébile du cinema novo  : on en a analysé les prémices, l’éruption et la décadence au cœur d’une production dont il n’est pourtant que le sommet d’un iceberg et dont il est devenu à jamais la métonymie, “ nouvelle vague qui souleva

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