Quand passent les cigognes
110 pages
Français

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Description

Moscou, 1941. Deux jeunes Moscovites, Veronika et Boris, se destinent l'un a l'autre. La guerre declarée, Boris, engagé volontaire, part pour le front russe. La jeune fille, n'ayant aucune nouvelle de son fiancé, épouse Mark, le cousin de Boris.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 février 2014
Nombre de lectures 17
EAN13 9791022001274
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

couverture
QUAND PASSENT LES CIGOGNES

Scénario : Viktor Rozov
Réalisation : Mikhaïl Kalatozov

© Presses Électroniques de France, 2014

Berge de la Moscova – extérieur petit matin

1. Suite de la valse du générique. Plan d’ensemble sur la berge du fleuve ensoleillé, en légère plongée. Le fleuve est à droite ; le parapet dessine une perspective démarrant dans le coin en bas à droite et fuyant vers la gauche en s’arrondissant au fond. Le cadre est coupé en haut, avant la ligne d’horizon. Veronika entre à droite en courant, de dos, s’appuie sur le parapet et se penche vers l’eau, en agitant les jambes ; elle est suivie par Boris qui la retient. Elle lui prend la main et l’entraîne en courant vers la profondeur. Travelling vers le haut qui accentue la plongée. Ils s’éloignent de dos, vers la profondeur, en se tenant la main.

2. Plan d’ensemble au pied du mur de quai. À gauche, le garde-corps de l’escalier dessine la coupe d’une ligne brisée. Boris entre à gauche en courant, entraînant Veronika. Elle laisse tomber sa chaussure qu’il ramasse. Ils passent au niveau de la caméra, suivis en panoramique à droite qui découvre derrière eux un pont suspendu, dont le hauban forme un V à l’envers, au centre. Ils s’embrassent, cadrés à la taille, en légère contre-plongée, elle à droite de trois quarts face, lui à gauche, de trois quarts dos. Elle se rechausse pendant qu’il scrute le ciel et le lui désigne du doigt.

3. Point de vue des amoureux : plan d’ensemble du ciel en totale contre-plongée : un vol de cigognes formant un V se dirige vers la droite, passant devant un nuage blanc. Panoramique vers la droite pour suivre les oiseaux.

4. Reprise de la fin du plan 2.

Veronika

Les cigognes, majestueuses, passent sous les nuages.

5. Plan d’ensemble en forte plongée des deux amoureux sur la berge, la tête levée vers le ciel, vers la droite. À droite, l’extrémité du mur de quai dessine une oblique partant du bas, au centre et montant vers le coin en haut à droite ; à gauche, l’ombre du pont suspendu dessine une autre oblique symétrique, de telle sorte que le couple paraît être au fond d’un V. Le camion de la voirie passe derrière eux en les éclaboussant. Ils se laissent asperger puis descendent vers le bas du cadre.

6. Resserrement dans l’axe par rapport au plan 4 : plan rapproché épaules des deux amoureux devant le hauban du pont suspendu en légère contre-plongée. Il lui essore les cheveux.

7. Reprise du plan 5. Il pose sa veste sur ses épaules et ils s’éloignent vers la gauche, remontant vers la gauche, l’oblique dessinée par l’ombre du pont.

8. Plan serré sur les pavés de la berge où volettent des pigeons, légère plongée. Les pieds de Veronika entrent dans le champ par la droite ; elle saute à cloche-pied sur les pavés, suivie par Boris qui l’imite. Ils remontent la berge ainsi, suivis en panoramique vers le haut qui découvre la perspective fuyante de la berge, bordée par le Kremlin, puis un autre clocher au centre de l’image. Fin de la valse.

Suite du générique. Carton du titre : les mots dessinent deux obliques qui montent vers le coin en haut à droite, sur fond de ciel. Off, des cloches sonnent à toute volée, puis égrènent les derniers tintements.


Scénario : Victor ROZOV

Réalisateur : Mikhaïl KALATOZOV

Images : Sergueï OUROUSSEVSKI

Décors : Evguéni SVIDETELIEV

Musique : Moïseï VAÏNBERG

(Sur ce carton, les cloches sont relayées par un morceau au vibraphone, céleste)

Son : Igor MAÏOROV

INTERPRÉTATION :

(Des violons s’ajoutent au vibraphone et jouent une valse mélancolique)

Veronika : Tatiana SAMOÏLOVA

Boris : Alexeï BATALOV

Fiodor Ivanovitch : Vassili MERKOURIEV

Mark : Alexandre CHVORINE

Irina : Svetlana KHARITONOVA

Volodia : Constantin NIKITINE

Stepan : Valentin ZOUBKOV

Anna Mikhaïlovna : Ekaterina KOUPRIANOVA

Tchernov : Boris KOKOVKINE

Grand-mère : Antonia BOGDANOVA

Cage d’escalier chez les parents de Veronika – intérieur petit matin

9. Plan d’ensemble en forte contre-plongée dans la vaste cage d’escalier. Veronika entre à droite et vient se placer au premier plan, cadrée poitrine en contre-plongée, au centre de l’image, de profil tournée vers la droite. Derrière elle, on voit l’escalier s’enrouler sur deux étages. D’un signe de l’index, elle fait signe à Boris de venir en silence. Il entre à droite, de profil tourné vers elle, à gauche, léger recadrage vers la droite. Elle lui dit au revoir d’un signe de l’index et s’apprête à partir vers la profondeur. Il la retient en chuchotant, puis la laisse partir, suivie en panoramique à droite diminuant la contre-plongée. Il la suit un peu, se plaçant de dos, à gauche, puis tourne les talons et s’immobilise de trois quarts face, à gauche, tourné vers la gauche. 

Elle s’arrête sur les marches, de dos. Il se retourne vers elle et la rejoint dans l’escalier, suivi en travelling avant qui accuse la contre-plongée. Elle lui fait signe de se taire et monte quelques marches, vers la gauche, de dos. Il se tourne à nouveau de face pour s’en aller ; elle s’immobilise à nouveau et regarde en haut de l’escalier. Il s’immobilise au premier plan et se retourne vers elle. Elle redescend à reculons en lui souriant.

Boris

Alors, quand ?

Veronika

Jeudi, sur le quai.

Un chien aboie off, ils se séparent précipitamment. Elle gravit les marches en courant pendant qu’il se cache sous l’escalier, suivi en panoramique vers le bas et vers la gauche qui efface Veronika. Le cadre reste vide pendant un instant. Il ressort de sa cachette et vient vers le devant pour scruter la cage d’escalier. Il est suivi en panoramique, vers le haut et vers la droite, qui le cadre en amorce à droite et découvre la cage en forte contre-plongée. Veronika apparaît à un coude de la rampe, au premier étage, en haut, à gauche du cadre.

Boris

(D’une voix qui résonne)

Écureuil ! On s’est pas mis d’accord !

Elle agite la main et sort à gauche. Il l’appelle, elle ne répond pas. Il s’élance alors dans l’escalier, suivi en panoramique à gauche. Débute un mouvement musical pathétique et ascensionnel joué aux violons, qui efface l’ambiance sonore.

10. Raccord sur le mouvement : la caméra est au centre de la cage d’escalier et suit Boris en travelling vers le haut, accompagné d’un panoramique circulaire vers la gauche alors qu’il monte en courant trois volées de marches, d’abord en plongée, ensuite en contre-plongée.

11. Raccord sur le mouvement : la caméra est sur les marches plus haut et cadre la cage d’escalier en plan d’ensemble et plongée. De profil, Boris arrive par la droite au niveau de Veronika et lui attrape le bras. Ils s’immobilisent à un coude, sur le palier, en plongée, au centre. Les jeux de lumière projettent l’ombre de la rampe sur les murs) À quelle heure, jeudi ? (Un nouvel aboiement off et Veronika gravit encore quelques marches, venant vers le premier plan. Elle se retourne vers lui qui hésite, de face, sur le palier, et indique le chiffre « 5 » avec sa main.

Boris

J’peux pas… J’suis pris à l’usine.

Puis elle monte encore une marche, jetant un coup d’œil hors champ à gauche, met le bouquet de muguet dans sa bouche et indique à Boris « 6 » avec ses deux mains. Elle monte encore une marche et indique « 7 ». Elle sort à gauche. Il la suit jusqu’au premier plan en l’appelant et s’immobilise à gauche du cadre, regardant vers la gauche. On entend la porte se refermer off. Boris pousse un soupir et redescend l’escalier pour s’asseoir sur le palier en s’essuyant le front. La porte qui se trouve à gauche s’ouvre soudain et libère le chien. Celui-ci, suivi par son maître, aboie contre Boris et l’oblige à redescendre l’escalier.

Appartement des parents de Veronika – intérieur petit matin

12. Plan serré sur les pieds nus et le bas de la robe de Veronika dans la pénombre. Sur la pointe des pieds, elle avance dans le couloir, suivie en panoramique vers le haut qui la découvre entièrement, ainsi que le couloir où l’on distingue une bicyclette, au premier plan. Au fond du couloir, elle éteint la lumière et traverse la pièce pour aller coller son oreille à la porte en face.

13. Plan serré sur le visage de Veronika apparaissant de face dans l’entrebâillement de la porte qu’elle ouvre. Elle avance son visage vers la caméra, malicieuse, puis entre dans la pièce et referme la porte sans bruit, plongeant son visage dans la pénombre. Elle traverse la pièce en portant ses chaussures, suivie en panoramique à gauche puis vers le bas qui découvre le lit où dorment ses parents. Travelling latéral vers eux. Elle les regarde avec malice et se dirige vers une autre pièce, à droite, baignée de lumière. Elle s’apprête à fermer la porte. Suite du travelling latéral vers la gauche, sur les deux parents, qui efface Veronika : la mère ouvre les yeux, à côté du père qui porte ses lunettes sur son front.

La mère

Il lui a tourné la tête.

Le père

Et elle aussi. L’amour, c’est un vertige à deux.

Le père se retourne, le dos vers sa femme.

14. Veronika se retourne de dos, dans sa chambre en s’étirant, souriante. Elle avance dans la pièce, suivie en panoramique à droite découvrant le lit baigné de lumière. Elle laisse tomber ses chaussures et plonge sur son lit à plat ventre.

Appartement du père de Boris – intérieur petit matin

15. Plan de demi-ensemble dans le couloir lumineux. Boris apparaît au fond à droite, ses chaussures à la main, et avance vers le premier plan, suivi en panoramique à gauche. Il éteint la lumière, plongeant le couloir dans l’obscurité, et entre dans la cuisine éclairée, léger recadrage vers le bas. Il soulève le couvercle d’une casserole et grignote un morceau. Grand-mère apparaît, bord-cadre gauche, et l’observe. Il relève la tête et s’approche d’elle, léger recadrage à gauche et vers le haut.

Boris

Grand-mère, pourquoi vous vous couchez pas ?

Grand-mère

(Nouant son tablier autour de sa taille)

C’est que j’viens de me lever, Borenka !

Il passe devant elle, suivi en panoramique à gauche ; elle lui donne une tape sur les fesses. Il entre dans le salon.

16. Raccord sur le mouvement : plan de demi-ensemble de Boris traversant le salon, suivi en panoramique à droite. Au premier plan, Irina dort dans son lit, tournée de face vers nous.

Irina

(Les yeux fermés)

On s’balade la nuit…

Suite du panoramique à droite sur Boris passant derrière elle.

Boris

Sois pas jalouse.

Elle ramène la couverture sur son visage. Il pousse une porte, bord-cadre droite.

17. Raccord sur le mouvement : plan moyen sur Boris entrant dans la chambre. Au premier plan, à gauche, Mark dort dans son lit. Boris pose ses chaussures et enlève sa veste qu’il étale sur le dossier de la chaise à côté de Mark.

Mark

(Les yeux fermés)

Tu l’as pas déchirée ?

Boris

Elle a rien, ta veste.

Boris avance dans la pièce, suivi en panoramique à droite. Il s’étire et plonge sur son lit à plat ventre. La lumière baigne son lit et projette l’ombre de la croisée sur le mur. Fondu au noir.

Appartement du père de Boris – intérieur jour

18. Ouverture au noir. Plongée sur la table autour de laquelle Irina, Mark, le Dr Borodzine et Grand-mère, sont réunis pour prendre le thé. Le Dr Borozdine est à droite, de trois quarts face ; Mark et Grand-mère sont au centre de face ; Irina est à gauche, de dos. La chaise à gauche est vide. Le samovar fume. Le carillon sonne. Grand-mère est en train de couper la tourte. Bord cadre haut, l’amorce de l’abat-jour plafonnier circulaire.

19. Gros plan en légère plongée sur les mains de Grand-mère coupant la tourte.

20. Plan rapproché taille sur le Dr Borodzine de profil, tourné vers la droite. Il lève les yeux vers la gauche, de face, puis se replonge dans sa lecture en remuant sa tasse de thé.

21. Plan rapproché taille sur Irina de face ; elle regarde vers la gauche en remuant sa tasse de thé. Un lourd silence pèse autour de la table.

22. Plan rapproché taille sur Mark de face, l’air à peine réveillé, la poitrine barrée par un rai de lumière. Il tend son assiette et lève les yeux vers la gauche.

23. Plan rapproché taille sur Grand-mère de face, en légère contre-plongée, continuant à couper la tourte.

24. Plan rapproché sur la chaise vide. Panoramique vers la gauche jusqu’au visage d’Irina, tournée vers la droite, qui regarde la chaise vide. Elle remue sa tasse. Elle ramène son visage de face.

Irina

C’est une honte, bientôt midi et lui, il dort.

25. Plan moyen sur Grand-mère de face, à gauche ; Mark au centre, de trois quarts face, tendant son assiette vers la gauche, et l’amorce d’Irina à droite. À gauche, l’amorce du samovar.

Grand-mère

Il a beaucoup de travail… il peut bien faire la grasse matinée le dimanche.

26. Contrechamp : plan rapproché poitrine sur Irina de face, au centre, l’amorce du samovar à droite.

Irina

Ce « travail », ça va le mener au mariage.

Elle lèche sa cuillère.

27. Reprise du plan 25.

Mark

T’as peur de pas le rattraper ?

Grand-mère

Irina, elle a sa thèse à préparer.

28. Plan moyen sur Mark, au centre, de face, et le Dr Borodzine à droite, de face également, toujours lisant. À gauche, l’amorce d’Irina.

Mark

Vous êtes dépassé, oncle Fédial ! Votre fille est presque agrégée es sciences, et vous, vous êtes que simple médecin…

Le Dr Borozdine

(Caressant les cheveux de Mark en regardant Irina à gauche)

Les enfants doivent dépasser leurs parents.

Ils rient.

Voix off d’alerte

« Sont mises en alerte toutes les stations radio de l’Union Soviétique… »

Irina se lève et passe au premier plan, allant vers la droite. Le Dr Borozdine la suit jusqu’à la porte-fenêtre, dans la profondeur, accompagné en panoramique à gauche ; Mark pivote sur sa chaise, se tournant de trois quarts dos, pour les suivre du regard. La fin du panoramique découvre Grand-mère, tournée elle aussi vers la fenêtre.

29. Plan rapproché en légère plongée de Boris allongé dans son lit, de trois quarts dos, tourné vers le mur, la tête vers le coin en haut à droite.

30. Plan de demi-ensemble de Mark dans le salon, vu à travers l’encadrement de la porte de la chambre. Il s’élance, de face, vers le premier plan. La partie droite du cadre est occupée par la porte de la chambre.

Mark

Boris ! C’est la guerre !

Mark entre en courant dans la chambre, suivi en panoramique à droite qui découvre Boris. Il s’assied sur le lit, à gauche, et retourne vivement Boris à plat dos. Celui-ci, à droite, articule quelques mots dans son demi-sommeil puis se retourne vers le mur. Mark sort à gauche.

Fondu au noir.

Berges de la Moskova – extérieur jour

31. Ouverture au noir. Off, on entend une pièce romantique pour piano solo. Au premier plan, de trois quarts face tournée vers la droite, Veronika est accoudée sur le garde-corps de l’escalier qui descend du quai. Derrière elle, le reste du cadre est rempli par les diagonales dessinées par les arrêtes des marches. Cet ensemble géométrique converge vers le coin de ciel et le hauban du pont, qu’on aperçoit en haut, à droite. Mark dévale les marches et s’arrête à gauche de Veronika, léger recadrage à gauche. Elle se retourne vivement vers lui, de profil vers la gauche.

Mark

Boris est à l’usine jour et nuit. Tu l’attends ?

Veronika

(Déçue)

J’attends personne.

Elle descend quelques marches, de face, travelling arrière. Il la retient par le bras et s’appuie au garde-corps, derrière elle, à droite, de trois quarts dos, tourné vers la gauche.

Mark

Veronika ! Quand c’est la guerre… Le plus important, c’est de garder toute sa tête. Continue à vivre normalement.

(Mark s’assied sur le garde-corps, de profil tourné vers la gauche)

Je rêve de te dédier un concerto pour piano. Tu viendras l’écouter ?

Veronika

(Se tournant vers lui, de profil vers la droite)

Et toi, on peut te mobiliser ?

Mark

Y’a peu d’chances…

Veronika

Comment ça ?

Mark

Seront dispensés ceux qui ont le plus de valeur.

Il s’allonge sur le garde-corps, sa tête venant vers le premier plan, de trois quarts dos.

Veronika

(S’accoudant au garde-corps)

Et toi, t’en as ?

Mark

(Posant sa main sur l’avant-bras nu de Veronika)

Oui… Bien sûr.

Elle regarde sa main et la lui rend d’un air décidé puis contourne le bas de l’escalier, suivie en travelling arrière et panoramique à droite. Il saute à côté d’elle, à droite, de trois quarts face.

Veronika

Qu’est-ce que t’as à me suivre tout le temps ? T’as pas honte ?

Mark

Si… J’sais bien, Boris est mon cousin… mais j’peux rien y faire.

(Elle l’écarte et s’éloigne sur la berge, dans la profondeur, longeant le mur de quai. Léger recadrage à droite ; il la suit des yeux, de dos, en amorce à droite, puis s’élance vers elle)

Attends-moi !

32. Plan de demi-ensemble en contre-plongée devant le mur de quai : Veronika sort du cadre à droite, Mark le traverse en courant ; panoramique à droite redécouvrant Veronika qu’il attrape par le bras, l’obligeant à se tourner de profil. Derrière elle, le pont suspendu dessine une diagonale s’allongeant vers le coin en bas à droite.

Veronika

Me raccompagne pas !

Elle le plante là et s’éloigne de dos dans la profondeur, devant les barricades antichar.

33. Plongée totale sur Mark et Veronika. À droite, le mur de quai forme une oblique partant du centre en bas et montant vers le coin en haut à droite ; les barricades, en bas à gauche, forment une autre oblique partant du centre en bas et montant vers le bord cadre gauche. L’ensemble forme un V au fond duquel Mark reste immobile. Veronika s’éloigne entre ces deux obliques, vers le coin en haut à gauche. Mark s’adosse au pied du mur de quai. Bord cadre en haut, d’autres barricades. Fermeture au noir.

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