L'enseignement de la musique en Côte d'Ivoire

Koffi Modeste Armand Goran

Description

Le présent ouvrage porte sur la gestion administrative et scientifique de la musicologie en Côte d'Ivoire. Destiné aux politiques, aux collectivités, aux enseignants, aux chercheurs, aux étudiants et à la population en général, il se veut un outil de conception, d'organisation, de gestion et d'évaluation de l'enseignement de la musique. Il se présente, dès lors, comme un guide d'information et de promotion de la musique.

Sujets

• Enseignement
• Éducation
• Musique
• Chanson
• Beaux arts

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 avril 2012
• Nombre de lectures: 72
• EAN13: 9782296489349
• Langue: Français

Extrait

L’enseignement de la musique en Côte d’Ivoire
Du même auteur :
Musicologie et développement dans la société ivoirienne, Sarrebruck (Allemagne), Éditions Universitaires Européennes, 2011.
Musicothérapie traditionnelle chez les Komian en Côte d’Ivoire, Paris, L’Harmattan, 2012.











© L’Harmattan, 2012
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris

http ://www.librairieharmattan.com
[e-mail]
harmattan 1 @wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-55987-5
EAN : 9782296559875
Koffi Modeste Armand GORAN






L’enseignement de la musique en Côte d’Ivoire
Contextes, contraintes et propositions



Préface de KANGA Kouakou Pierre
A Kanga Kouakou Pierre, bâtisseur de Véducation musicale en Côte d ’Ivoire ;
Aux pionniers de l’enseignement de la musique en Côte d’Ivoire ;
A Tahi Krou Barthélémy † !
HOMMAGE ET REMERCIEMENTS
C’est avec beaucoup d’émotion que je rends, à travers ces lignes, un hommage que j’aurais voulu plus solennel à tous les pionniers de l’enseigne ment de la musique en Côte d’Ivoire. Ces derniers ont souffert le martyr pour que cette discipline connaisse le statut qui est aujourd’hui le sien.
Malheureusement, les services qu’ils ont rendus à la Nation ivoirienne n’ont pas été reconnus comme il se doit. Pas même une décoration ! Ils sont, pour la plupart, admis à faire valoir leurs droits à la retraite et apparaissent, chaque fois qu’on les aperçoit dans les locaux de l’INSAAC et du Ministère de la Culture, comme des reliques qui devraient rester au fond d’une malle, malgré les valeurs qu’ils incarnent et l’appui qu’ils pourraient encore apporter à aux agents de l’Administration culturelle encore à la recherche de repères.
Ce sont, notamment :
-M. KANGA Kouakou Pierre ;
-M. N’GUESSAN Konan Alexandre ;
-M. AVI Joseph ;
-M. COULIBALY Oumar ;
-M. BEUGRE Gahi ;
-M. KONE Diégou Rémi ;
-M. ADEPO Yapo Léon ;
-M. DAGRI Paul ;
-Mme HOBA Catherine † ;
-M. KOKOUE Germain ;
-M. KADJA François† ;
-M. DJAMA Okrou Amos † ;
-M. GRAH Aïkpa Aimé † ;
-M. TAHI Krou Barthélemy dit Baba† ;
-etc.
Je voudrais également adresser mes sincères remerciements a tous ceux qui, de près ou de loin, ont apporté une contribution a la réalisation de cet ouvrage. Il s’agit de :
- M. OULAÏ Mamadou, Inspecteur général chargé de l’éducation musicale ;
- M. WEI Ambroise, Inspecteur chargé de la Coordination de F éducation musicale ;
-Messieurs Kacou oi Kacou Benoit, KOUA Bobou Denis, ainsi que les directeurs régionaux et départementaux du ministère de l’Education nationale. Ce sont notamment messieurs KONAN Kouassi Gilbert (DREN Abidjan 4), KOFFI Konan Dominique (DREN de Bouaflé), DOGBO Goug o Georg s (DREN Daloa), AFFI Agnès Albert (DREN Dimbokro), GNONHANLOU Albert (DDEN Daoukro), KPOKRO Djah (DDEN Sinfra) et Mme DIABY Fanta (DDEN Ferkessédougou).
Je n’oublie pas, dans ces remerciements : mesdames et messieurs Chatelain Gisèle, KOUADIO Ablan épouse KOUADIO, ADJE Assandé Yves-Michel, Hubert et Jeanne BILE N’DEDE, Stéphane et Patricia YAPI, Théodore et Olga ORSOT, Quenum Magloire, Odi Aké Ang et DJUE Lucien.
Je remercie les personnalités du monde universitaire qui m’ont apporté un appui scientifique déterminant dans la réalisation de cet ouvrage. Il s’agit des professeurs KOUADIO N’g essan Jérémie, ABOLOU Camille Roger, DIABI Yahaya, ADIGRAN Jean-Pierre, NANGA Angeline et des docteurs ANOHA Clokou Dominique, OYOUROU Benson, DOSSO Oumou, ABOA Alain et KOUADIO Eric-Vianney.
Je ne saurais terminer sans exprimer ma profonde gratitude aux familles GORAN, TIGORI, KANGA, à KOUACOU Amah Patricia, mon épouse, à Samira-Chrystal et Axel-Joshua, mes enfants.
LISTE DES ABREVIATIONS
AGEFOP : Agence Nationale de la Formation Professionnelle
AOF : Afrique Occidentale Française
AUA :Association des Universités Africaines
AUF : Agence Universitaire de la Francophonie
BAC : Baccalauréat
BEPC : Brevet d’Etudes du Premier Cycle
CAFAC : Centre d’Action et de Formation à l’Action Culturelle
CAFOP : Centre d’Animation et de Formation Pédagogique
CNMD : Conservatoire National de Musique et de Danse
CAP/CEG : Certificat d’Aptitude Pédagogique pour les Collèges d’Enseignement Général
CAP/CMAS : Certificat d’Aptitude Pédagogique d’accès au corps des professeurs de Collèges Modernes pour l’enseignement des Arts dans le Secondaire
CAPEAS : Certificat d’Aptitude Pédagogique pour l’Enseignement des Arts au Secondaire
CAPES : Certificat d’Aptitude Pédagogique pour l’Enseignement Secondaire
CAPEM : Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement Musical
CEDEAO : Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CEPE : Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires
CFPAC : Centre de Formation Pédagogique pour les Arts et la Culture
CNRES : Commission Nationale de Recrutement des Enseignants du Supérieur
CRAC : Centre de Recherches pour les Arts et la Culture CRAMA Conservatoire Régional des Arts et Métiers d’Abengourou
DDEN : Direction départementale de l’Education nationale
DEA : Diplôme d’Etudes Approfondies
DEAC : Direction des Enseignements Artistiques et Culturels
DEAG : Diplôme d’Etudes Artistiques Générales
DESA : Diplôme d’Etudes Supérieures Artistiques
DEUG : Diplôme d’Etudes Universitaires Générales
DESS : Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées
DFAC : Direction de la Formation des Arts et de la Culture
DMA : Département de Musicologie Africaine
DREN : Direction régionale de l’Education nationale
DU : Doctorat Unique
EFAC : Ecole de Formation a l’Action Culturelle
EFM : Ecole de Formation des Maîtres
EMAC : Etudes d’Ethnomusicologie en Afrique Centrale
EN : Ecole Normale
ENBA : Ecole Nationale des Beaux Arts
ENI : Ecole Normale des Instituteurs
ENM : Ecole Nationale de Musique
ENR : Ecole Normale Régionale
ENS : Ecole Normale Supérieure
ENTD : Ecole Nationale de Théâtre et de Danse
EPN : Etablissement Public National
EPS : Ecole Primaire Supérieure
EPS : Education Physique et Sportive
INA : Institut National des Arts
INSAAC : Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle
LEA : Lycée d’Enseignement Artistique
LMD : Licence, Master, Doctorat
MCF : Ministère de la Culture et de la Francophonie
MEF : Ministère de l’Economie et des Finances
MEN : Ministère de l’Education Nationale
MENFB : Ministère de l’Education Nationale et de la Formation de Base
MESRS : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
MFPE : Ministère de la Fonction Publique et de l’Emploi
OIF : Organisation Internationale de la Francophonie
OMPI : Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle
PDCI-RDA : Parti Démocratique de Côte d’Ivoire Rassemblement Démocratique Africain
PIA Pratique Instrumentale Africaine
PIO : Pratique Instrumentale Occidentale
PMC : Pratique Musicale Collective
RAN : Régie Abidjan Niger
RTI : Radiodiffusion Télévision Ivoirienne
TER : Travail d’Etudes et de Recherche
TD : Travaux dirigés
TIC : Technologie de l’Information et de la Communication
TICE : Technologie de l’Information et de la Communication appliquée à l’Education
TP : Travaux Pratiques
UB :Université de Bouaké
UCA : Université de Cocody Abidjan
UFR : Unité de Formation et de Recherche
UFRICA : Unité de Formation et de Recherche en Information, Communication et Arts
UNCI : Université Nationale de Côte d’Ivoire
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture
AVANT-PROPOS
Depuis que la musique est enseignée en Côte d’Ivoire - que ce soit sous la forme d’éducation musicale, d’enseignement musical, d’enseigne ment musical spécialisé et/ou de formation musicale professionnelle - il n’y a jamais eu de concertation nationale réunissant les acteurs de tous niveaux pour réfléchir sur les conditions de son enseigne ment, encore moins pour faire un état des lieux afin de mettre en lumière les pesanteurs auxquelles cet enseigne ment est confronté, et partant, les solutions idoines qui pourraient être propos