La Bigorre en 200 questions
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La Bigorre en 200 questions , livre ebook

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Description

Connaissez-vous bien la Bigorre ? Que soigne la station thermale de Beaucens ? Combien de fidèles l’église souterraine de Lourdes peut-elle abriter ? Qu’est-ce que la pourcailhade ? Quelle est la particularité du château de Tostat ? Où est basé l’hebdomadaire La Semaine des Pyrénées ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2014
Nombre de lectures 3
EAN13 9782813815804
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

1. D’où vient le nom de la Bigorre ? De l’aspect bigarré des paysages. D’un peuple antique. De la vallée d’Aure.
2. A partir de combien d’anciens pays le département des HautesPyrénées atil été constitué ? Trois. Cinq. Huit.
Carte des HautesPyrénées (DR).
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Réponses
1. D’un peuple antique. La Bigorre tire son nom d’un peuple antique lesBigerri que l’on a aussi appelésBigerriones. C’était un peuple montagnard aquitain qui a été évoqué par César dans sesCommentairesil se serait sou : levé du temps de l’empereur Auguste et aurait été écrasé dans une plaine dénommée Camp Bataille. Il aurait, par la suite, été soumis aux Romains, après l’intervention de Crassus. L’occupation humaine de cette région est toutefois beaucoup plus ancienne et remonterait à la Préhistoire. Les premiers vestiges découverts datent en effet du Paléolithique, soit environ 40 000 ans avant notre ère. Par la suite, e au IX siècle, sur l’initiative des Carolingiens, la Bigorre fut constituée en comté. Elle dépendait alors du duché de Gascogne et ne fut réunie à la couronne de France qu’en 1607, sous le règne d’Henri IV.
2. Huit. En 1790, lors de la division de la France en départements, les Hautes Pyrénées ont été constituées sous l’impulsion de deux députés bigour dans, Dupont de Luz et Bertrand Barrère. Sept pays ont alors été concernés. Deux d’entre eux, la Bigorre et les Quatre Vallées (Aure, Barousse, Magnoac et Neste), firent en entier partie de la nouvelle entité. Ils étaient alors dénommés pays d’Etat car ils pouvaient répar tir et lever les impositions comme ils l’entendaient. Six autres pays, le Nébouzan, l’Armagnac, l’Astarac, le Comminges, RivièreBasse et le Louron, n’entrèrent qu’en partie dans le département. Ils étaient appelés pays d’élection en raison des levées des impôts effectuées par des officiers nommés par le tiers état. A l’origine, les HautesPyrénées comprenaient cinq districts : Tarbes, Bagnères, Vic, Argelès et Labarthe deNeste. Aujourd’hui, elles comptent trois arrondissements : Tarbes, Argelès et BagnèresdeBigorre.
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3. Combien de maris a eu la comtesse de Bigorre, Pétronille, e au XIII siècle ? Un. Trois. Quatre.
4. En quelle année a eu lieu la première ascension connue du Vignemale ? 1792. 1837. 1869.
Le Vignemale (photo office de tourisme Cauterets).
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Réponses
3. Quatre. Autrefois, la loi salique qui interdisait aux femmes de détenir le pou voir ne s’appliquait pas en Bigorre. Plusieurs comtesses se trouvèrent à la tête de ce territoire, et Pétronille fut l’une des plus célèbres. Née e en 1184, elle régna sur la Bigorre au XIII siècle et épousa en pre mières noces Gaston VI, vicomte de Béarn, qui mourut sans enfants. Elle s’unit ensuite au comte de Cerdagne mais le mariage fut déclaré nul, en raison des intrigues menées par Simon de Montfort qui vou lait unir Pétronille à son second fils Guy. Ce nouveau mariage ne put toutefois se réaliser, car le prétendant fut tué au cours des guerres de Languedoc, lors du siège de Castelnaudary. Enfin, Pétronille épousa successivement Aymeri de Rançon puis, après le décès de ce dernier, Boson de Mathas, seigneur de Cognac. Elle mourut en 1251 dans l’abbaye de L’EscaleDieu.
4. 1837. Haut de 3 298 mètres, le Vignemale est le plus haut sommet des Pyrénées françaises. Il est situé à la frontière francoespagnole, en bordure du Parc national des Pyrénées. Sa première ascension eut lieu le 8 octobre 1837 et fut effectuée par Henri Cazaux, guide de Luz, accompagné de son beaufrère. Il fallut toutefois attendre 1869 pour la première ascension hivernale, qui fut réalisée par le comte Henry Russell. Ce dernier, grand amoureux des Pyrénées, fit creuser dans ce massif des grottes artificielles où il conviait ses amis pour admirer les couchers du soleil. Il créa également le marathon du Vignemale au cours duquel il fallait, depuis Cauterets, remonter la vallée de Gaube, gravir la Pique Longue (3 298 mètres) et redescendre sur Cauterets, après un parcours de 53 kilomètres effectué au pas de course.
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Une main de Gargas (photo Y. Rumeau). 5. Qu’ont de particulier les mains peintes dans la grotte de Gargas ? Elles ont plus de cinq doigts. Elles ont cinq doigts très longs. Elles ont certains doigts plus courts que d’autres.
6. Combien de bastides ont été recensées en Bigorre ? Une dizaine. Une quinzaine. Une trentaine.
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Réponses
5. Elles ont certains doigts plus courts que d’autres. La grotte de Gargas se trouve près de BagnèresdeBigorre, au nord de SaintBertranddeComminges. Les 231 mains peintes sur ses parois lui ont apporté une renommée mondiale et ont posé bien des interrogations aux préhistoriens. Elles sont en effet incomplètes et se présentent avec des doigts raccourcis cernés de noir, de rouge, de jaune ou de blanc. Certains se sont demandé si la cause de cette ano malie venait de mutilations volontaires effectuées en vue de sacrifices rituels ou punitifs ou bien de déformations pathologiques provoquées par des engelures ou des maladies telles que la maladie de Raynaud. D’autres ont soutenu que les mains n’étaient pas amputées mais que les phalanges étaient simplement repliées sur ellesmêmes. Il ne semble pas que l’une ou l’autre de ces hypothèses ait prévalu jusqu’à présent.
6. Une quinzaine. Une quinzaine de bastides ont été recensées en Bigorre. Curieusement, leur implantation à l’époque médiévale préfigurait déjà le peuplement actuel. Ces villes neuves du Moyen Age se sont en effet implantées dans la moitié nord et semblent avoir voulu éviter la chaîne des Pyrénées, la frontière espagnole ainsi que les reliefs accentués. Elles ont été créées surtout dans les plaines et les fonds de vallées, sous l’impulsion des rois de France et notamment de Philippe le Bel. Les seigneurs locaux comme Jean de Trie, Bernard de Castelbajac ou le comte d’Astarac ont participé à plusieurs constructions. La période de création a été assez brève. Elle s’est étalée de 1256 environ à 1330. La première bastide a sans doute été Vidalos, près d’ArgelèsGazost, et la dernière Saint Martin, au sud de Tarbes, ou Castelbajac, au nord de Lannemezan. Les souverains anglais n’ont guère pénétré jusqu’en Bigorre.
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La préfecture de Tarbes. 7. En quelle année la ville de Tarbes estelle devenue le cheflieu du département des HautesPyrénées ? 1790. 1792. 1804.
8. Combien d’habitants compte approximativement le département des HautesPyrénées ? Un peu plus de 100 000. Un peu plus de 200 000. Environ 300 000.
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Réponses
7. 1790. Tarbes est situé dans la riche plaine de l’Adour à 155 kilomètres à l’ouest de Toulouse. La ville est devenue le cheflieu des Hautes Pyrénées en 1790, lors de la création du département. Elle était toutefois déjà capitale de la Bigorre. Connue dès l’Antiquité sous le e nom deTarba, elle est devenue au XII siècle le lieu de résidence du comte de Bigorre. Ce dernier s’installa dans son château fort avec sa cour de justice. La capitale de la Bigorre devint, par la suite, une sénéchaussée royale. Depuis 1800, Tarbes est la préfecture du département. C’est aujourd’hui une ville universitaire et le siège de nombreuses activités du secteur tertiaire. Elle occupe, dans bien des domaines, la deuxième place urbaine au sein de MidiPyrénées.
8. Un peu plus de 200 000. er Au 1 janvier 2009, la population des HautesPyrénées était de 229 700 habitants. Elle est aujourd’hui concentrée autour des grands axes de circulation qui la traversent : l’A64 (la Pyrénéenne) et les routes nationales et départementales. Elle se regroupe surtout dans la partie ouest du département ainsi qu’à l’entrée des vallées où la vie est réputée moins rude. Un tiers des habitants réside dans l’unité urbaine de Tarbes. La plus grande partie du reste de la population vit dans les aires de Lourdes, de BagnèresdeBigorre et dans d’autres aires de moins de 5 000 habitants, comme celles de Lannemezan, ArgelèsGazost ou VicenBigorre. Un certain déclin démographique a été observé au fond des vallées.
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Le château de Bramevaque. 9. A qui appartenait le château de Bramevaque ? Aux comtes de Comminges. Au seigneur du lieu. Aux comtes de Bigorre.
10. Quel maréchal est né à Tarbes ? Joffre. Foch. Franchet d’Espèrey.
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Réponses
9. Aux comtes de Comminges. Près de BagnèresdeBigorre, les ruines d’un vieux château dominent le village de Bramevaque. Cette forteresse qui appartenait aux comtes de Comminges a fait l’objet d’une légende qui lui a donné son nom. On raconte que la comtesse Marguerite de Comminges qui avait une réputation d’ogresse y fut enfermée par son époux. Or, un jour alors qu’elle n’avait pas pu trouver d’enfant pour se nourrir, on lui porta un veau qui venait de naître. Ce dernier se mit à meugler si fort qu’il effraya la comtesse ainsi que la population des environs. C’est alors que le lieu aurait été nommé Bramevaque pour évoquer le meugle ment du veau.
10. Foch. Ferdinand Jean Marie Foch naît en 1851 à Tarbes alors que son père est fonctionnaire en poste à la préfecture des HautesPyrénées. Après avoir fait ses études au lycée de la ville, il entre à l’Ecole polytechnique et devient officier. Au début de la première guerre mondiale, il participe à la bataille des frontières et bloque l’avance allemande au niveau de l’Yser. Puis il est nommé généralissime des troupes alliées, remporte la deuxième bataille de la Marne et signe l’armistice du 11 novembre 1918. Il est ensuite admis à l’Académie française. En septembre de l’année suivante, il est honoré par la ville de Tarbes, à l’occasion d’une cérémonie. La messe est alors célébrée par un prêtre qui n’est autre que son frère. Le maréchal Foch est mort en 1929.
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