Lorient 1900-1939

Michel Briant, Jean-Yves Lelan

Description

Ville portuaire née de l’implantation du chantier de la Compagnie des Indes, Lorient a subi de profondes modifications au début du XXe siècle. Jusqu’alors enfermée derrière des fortifications, ouverte sur l’extérieur uniquement par des portes étroites, elle devient une ville étendue et aérée, à la circulation aisée grâce à de grandes avenues. Parallèlement, les faubourgs et les quartiers extérieurs se développent. Mis en valeur grâce à 230 cartes postales et photographies anciennes, le Lorient d’antan se dévoile sous les regards nostalgiques de Jean-Yves Le Lan, historien local, et Michel Briant, collectionneur. Au fil des pages, vous découvrez la ville et la vie quotidienne de ses habitants avant les bombardements dévastateurs de la seconde guerre mondiale. Sont ainsi successivement évoqués les places et les rues, les activités économiques, les transports, les loisirs, les différents ports, militaire, de pêche et de commerce, sans oublier les débuts de l’aviation et la première guerre mondiale.

Sujets

• Histoire de France
• Histoire locale
• Lorient

Informations

• Publié par: Editions Sutton
• Date de parution: 01 mars 2015
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782813816627
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 4 Mo

Extrait

Vues générales, les places et les rues

Cette vue générale nous permet de découvrir Lorient à la jonction du Scorff et du Blavet. Au premier plan, la rue de l’Hôpital avec, à son extrémité, la préfecture maritime et la tour de la Découverte dominant l’ensemble. Complètement sur la gauche , on aper çoit l’arrière de la cale c ouverte de l’arsenal.

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Autre vision de L orient, à l’opposé de la pr écédente, sur la plac e d’Armes. En son milieu, le kiosque à musique e t à pr oximité la s tatue de Dupuy de L ôme. Derrière les arbr es, les bâ timents tout en e longueur de la corderie. L’immeuble à la façade blanche est la maison des fermiers généraux (XVIII ).

Cette vue panoramique de la ville nous offre, au premier plan, le cours de la Bôve bordé d’arbres avec, à son extrémité sur la gauche, le théâtre. On distingue parfaitement l’immeuble de style haussmannien avec sa toiture en coupole à l’angle de la rue du Port. Celui-ci existe encore et témoigne de la richesse du quartier à cette époque.

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Du haut de la tour de la Découverte, on aperçoit la rade de Lorient. À l’horizon, on devine l’île de Groix et la sortie de Lorient entre la pointe du Kernével et la citadelle de Port-Louis. La pointe plus sombre, avec ses arbres, est celle de La Perrière avec, en face, l’île Saint-Michel.

Autre vue de la tour de la Découverte sur l’avant-port de Lorient et l’anse de La Perrière permettant de découvrir que l’espace occupé actuellement par le nouveau port de commerce n’était qu’une vasière se découvrant à marée basse. Sur la droite, le quartier dit de la Nouv elle-Ville.

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En prolongement de l’avant-port, on trouvait le bassin à flot où les navires pouvaient rester à flot grâce aux portes d’une écluse retenant l’eau à marée basse. La circulation des deux côtés du port s’effectuait par un pont tournant permettant aux bateaux de sortir du bassin.

Sur cette vue, on distingue sur la gauche la toiture caractéristique de la salle des fêtes. Sur la droite, on voit le grand bâtiment du collège de jeunes filles construit sur l’une des branches comblées de l’étang du Faouëdic – inauguré en 1906 – et à côté le champ de manœuvres.

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e En ce début de X X siècle à Lorient, la rue du Morbihan é tait une des rues principales de la ville . Elle partait de la porte du Morbihan – que l’on aperçoit au fond – pour rejoindre la place Saint-Louis devant l’église du même nom. La port e du Morbihan était la porte principale donnant accès à la ville.

La pointe de La P errière était un endroit très prisé par les L orientais le dimanche. On y tr ouvait un casino, la caserne des douanes (ancienne maison Le Frapper) et des plages pour s’y baigner. Le lieu tirait son nom d’une gr ande carrière de pierr e de bonne qualit é ayant servi à la c onstruction d’un nombre important de maisons lorientaises.

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