Rochecorbon
131 pages
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Rochecorbon , livre ebook

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Description

Le village de Rochecorbon a toujours été un lieu d'accueil et de villégiature. En témoignent ses châteaux, ses belles demeures, les traces de son passé prestigieux comme l'oppidum gaulois ou la Lanterne, l'ancienne tour de guet de sa forteresse féodale et ses nombreuses habitations troglodytiques creusées dans le tuffeau. En 1889, l'arrivée du tramway à vapeur accélère la transformation de la vie locale : les compartiments de première classe amènent Parisiens et étrangers dans les villas ensoleillées du bord de Loire et les anciens châteaux, pendant que les voitures de deuxième classe acheminent une population tourangelle venue se détendre dans les restaurants et les bals, prémices des guinguettes. Les autres wagons transportent le vin d'appellation vouvray que l'on commence à « champagniser ». C'est une promenade dans ce décor, aujourd'hui classé « paysage culturel » par l'Unesco, que vous propose l'auteur, vous faisant également partager le fruit de ses recherches à l'aide de textes précis et de plus de 230 illustrations.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2014
Nombre de lectures 14
EAN13 9782813816122
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0070€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Préface
Saint-Georges
Le coteau de la Lanterne et la Loire
L’entrée du bourg
Vauvert
Les Patys
Le bas du bourg
Le haut du bourg
Les écarts
Divers et loisirs
Remerciements
Sommaire
7
9
17
29
41
51
67
79
111
119
128
P
réface
À l’heure ou nous vivons l’instant présent au mépris du passé qui pourtant a forgé notre histoire, ce livre, recueil de cartes postales, révèle la transformation du village de Rochecorbon au fil du temps, e principalement au cours du XX siècle. Notre commune est riche de neuf sites ou monuments qui retracent plus de 2 000 ans d’histoire. À ce patrimoine il faut ajouter celui des hommes qui ont habité ces lieux, des plus humbles, travailleurs de la vigne ou lavandières, aux plus illustres, les Clouet ou le professeur Maupas, en passant par les plus aventureux, Édouard Moron et l’histoire secrète de Jean… Limitrophe de la ville de Tours depuis 1964, Rochecorbon est l’une des 164 communes de la vallée de la Loire classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Outre le fleuve royal, dernier cours d’eau sauvage d’Europe, le village abrite un important habitat troglodytique, des carrières de tuffeau devenues des chais de vinification et de vieillissement des prestigieux vins de Vouvray connus et réputés dans le monde entier. Ainsi, Rochecorbon foisonne de trésors discrets ou classés à l’Inventaire des monuments historiques. L’attrait touristique de la commune est l’enjeu majeur de son avenir : savoir faire cohabiter le tourisme vert, l’œnotourisme avec le bien-vivre à Rochecorbon auquel la population est attachée. Les conférences sur l’histoire de Rochecorbon créées en 2012 attirent chaque année près de 200 villageois, ce qui est à la fois la preuve de l’intérêt qu’ils portent à une meilleure connaissance de leur village et à la richesse de son histoire. Parmi eux, Claude Mettavant et Robert Pezzani, envoûtés par le charme de Rochecorbon et de ses secrets, qui se sont rencontrés… sur internet au cours de leurs recherches respectives. Ils sont aujourd’hui les animateurs de ces conférences historiques. Claude, Champenois d’origine, amoureux depuis neuf ans de Rochecorbon qu’il habite depuis trois ans, est l’auteur de cet ouvrage. Il a découvert dans le terroir de Vouvray, auquel Rochecorbon appartient, les plaisirs variés qu’offrent le cépage chenin, des fines bulles des vins élaborés selon la méthode traditionnelle aux grains nobles des moelleux, ainsi qu’une certaine similitude entre les caves de tuffeau et celles crayeuses de Champagne. Ce livre, quintessence des 1 200 cartes postales rassemblées par l’auteur, illustre la mutation de Rochecorbon au travers de la progression de l’urbanisation et de la raréfaction des commerces. Mais, plus encore, les icônes qu’il révèle sont le témoignage du changement profond des e conditions de vie des hommes au cours du XX siècle. Cela s’appelle le progrès. S’il satisfait les besoins des hommes, dans le même temps il en crée de nouveaux, de sorte que l’histoire est un éternel recommencement, preuve aussi que l’avenir vient du passé. Gráce au progrès technologique, vous rejoindrez Rochecorbon par avion (aéroport de Tours Val de Loire), par TGV (gare de Tours Saint-Pierre-des-Corps), par autoroute (A10-A28-A85). De manière plus traditionnelle, vous arriverez par la Loire à Vélo, les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle ou de Saint-Martin. Touristes ou pèlerins, munissez-vous de cet ouvrage… il sera votre guide pour découvrir le Rochecorbon d’hier et d’aujourd’hui, village ligérien où il fait bon vivre.
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Bernard Plat, maire
SaintGeorges
Jusqu’à la Révolution, Saint-Georges-sur-Loire était une chátellenie et une paroisse. Aussi, lors de la mise en place des communes en 1793, celle de Saint-Georges fut-elle créée. Elle porta quelque temps le nom de Georges-du-Petit-Rocher. Son territoire discontinu étant gênant, elle fusionne en 1808 avec celle de Rochecorbon. e Son monument le plus emblématique est son église classée (chapelle), remarquable édifice des XI e et XII siècles, en partie troglodytique.
9
La toute première carte postale témoigne des difficultés pour les éditeurs de cartes nationaux à appréhender les limites territoriales de la commune. Cette image de jeune fille conduisant sa chèvre a été prise à Rougemont, sur le territoire de la commune de Sainte-Radegonde, aujourd’hui fusionnée avec Tours.
Beauregard est un coteau légèrement éloigné de la Loire mais dont les habitations témoignent e des étapes de l’évolution de l’habitat : jusque fin XVIII des habitations troglodytiques, puis des constructions en dur devant, enfin des extensions et rehaussement achèvent de dissimuler l’habitat primitif qui devient arrière-pièces, cuisine, selliers.
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La grande esplanade entre la Loire et le coteau nous fait découvrir les premières maisons des habitants aisés de Tours. La Roche-Bernard est de celles-ci.
Le premier vallon débouchant sur la Loire est celui de Saint-Georges, lui aussi báti de belles maisons. L’origine du nom de cette maison située au milieu de la montée est inconnue.
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Moins connue que la chapelle Saint-Georges, la chapelle Saint-Germain, au bas du vallon, mérite que l’on s’y attarde. Bien que finalement non classée, cette chapelle e date du XII siècle. C’est sa porte ouest que l’on peut voir depuis la rue. Elle a probablement été construite par le seigneur du cháteau de la « Salle d’Enfer » afin de permettre la célébration du culte même lorsque la chapelle du cháteau était inaccessible. La chapelle Saint-James constitue son homologue pour l’ancien cháteau de Rochecorbon.
Cette très curieuse construction est connue sous le nom d’« escalier des Anglais ». Comportant initialement 122 marches et 5 paliers, il est aujourd’hui effondré dans sa partie supérieure. Creusé dans le rocher et fermé en façade par une maçonnerie, il permettait probablement de relier en toute sécurité le très ancien cháteau de la Salle d’Enfer implanté sur le plateau avec le bas du coteau. Le terme « Salle » désigne les premières maisons fortifiées qui précédèrent des cháteaux forts. La dénomination « des Anglais » de l’escalier vient certainement du fait que les Anglais, qui avaient au Moyen âge à plusieurs reprises envahi les lieux et devaient passer par ce discret escalier pour opérer raids et rapines contre la proche abbaye de Marmoutier et la ville de Tours.
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Le cháteau de l’Olivier est connu pour avoir accueilli, en 1786, le cardinal de Rohan, exilé en Touraine suite à l’affaire du collier de la reine. Installé à l’abbaye de Marmoutier, il venait ici en voisin pour y goûter les cerises. Sur la carte postale, on peut voir, sur le quai, la voie dédoublée du tramway à vapeur.
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e La Tesserie, récemment transformée en hôtel, est une construction de la fin du XIX siècle assez grande pour y avoir précédemment accueilli une maison de convalescence. À son pied, une guinguette et un parc d’attraction rappellent le caractère accueillant de la commune dans laquelle des générations e de Tourangeaux sont venues se reposer et se détendre. Propriété privée du XVIII siècle, inscrite à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques, le manoir des Basses-Rivières fut légué en 1944 par le sculpteur-antiquaire d’Espelosin à la ville de Tours pour en faire un musée d’objets époque Louis XVI. Un musée de la Vigne et du Vin y fut créé, permettant de mettre en valeur les collections de d’Espelosin.
Ce musée ferma finalement ses portes pour cause de non-rentabilité.
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