Dictionnaire vili-français
185 pages
Français

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Dictionnaire vili-français , livre ebook

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Description

Dans la région du Kouilou, sur la bande côtière du Congo-Brazzaville, vit une communauté qui, avec d'autres, a attaché son nom à l'ancien Royaume de Loango : les Vili. A l'instar de la grande majorité des langues africaines, le Vili a un statut de langue orale, d'où l'intérêt de ce dictionnaire vili-français qui tente de "fixer" l'état actuel du vocabulaire vili, rendant ainsi compte de la richesse de cette langue et contribuant par là à en assurer la présence au monde.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2008
Nombre de lectures 1 199
EAN13 9782336272900
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

9782296049390
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Dedicace Présentation Introduction A - a B - b D - d F - f G - g H - h I - i K - k L - 1 M - m N - n P - p S - s T- t U - u V - v W - w Y - y Z - z
Dictionnaire vili-français

Ilalok
A notre collègue Blaise Gabriel MAKOSSO, membre du groupe, que la mort nous a arraché trop tôt, l’empêchant ainsi de voir aboutir le fruit d’un travail auquel il était très attaché.
A Simäo MAMBOMA qui est rentré depuis dans son pays, le Cabinda : le travail que tu as commencé avec nous a finalement abouti. Il te revient à présent d’initier le dictionnaire kotckiportugais.
A nos épouses et à nos enfants, qui nous ont si aimablement encouragés, aidés et soutenus, chacune et chacun à sa manière, dans l’accomplissement de cette œuvre.
A Jean DELLO, à Gervais LOEMBE, l’auteur de « parlons vili », à René MAVOUNGOU PAMBOU, l’auteur de « Proverbes et dictons du Loango en Afrique Centrale », et à bien d’autres encore pour les efforts déployés en vue de la promotion des langues de notre terroir. Puisse le présent ouvrage nous amener tous à adopter désormais une orthographe commune aux mots de la langue vili.
Aux générations actuelles et futures, pour qu’elles sachent que leur langue est très belle et d’une richesse inestimable, afin qu’elles soient fières de l’utiliser, affirmant ainsi notre identité.
Présentation
Le présent dictionnaire vili-français comprenant 4007 mots est le fruit d’un patient travail mené depuis le mois d’avril 2002 par un groupe de cadres à la retraite, désireux d’occuper leur temps à la réflexion sur la revalorisation des langues de leur terroir, aujourd’hui sacrifiées sur l’autel du modernisme par les nouvelles générations, ce qui affecte le mode de pensée de tout un peuple qui n’a plus d’autre réaction que la négation de soi, la perte de son patrimoine culturel ne lui permettant plus de se situer dans le monde, d’où la difficulté à imaginer et à agir.
Ce travail s’est fait dans le cadre de l’Institut des Langues Locales au Kouilou, en abrégé ILALOK qui prône justement l’enseignement de ces langues pour permettre la réhabilitation du patrimoine culturel ainsi dévalorisé.
ONT COLLABORE A LA REALISATION DE CET OUVRAGE :
Direction  :
- Joseph TCHIAMAS, Professeur de lycée technique, ancien Censeur, ancien Conseiller municipal, Président de l’ILALOK, Lauréat en 2002 du prix UNESCO Pierre-Tchicaya-De-Boaempire pour la promotion des langues maternelles, Dignitaire du royaume de Loango
- Alphonse BAYONNE, Administrateur civil et des affaires maritimes, ancien Directeur Général de la Marine marchande congolaise, fondateur et Président honoraire de l’ILALOK
Rédacteurs  :
- Joseph TCHIAMAS
- François SOUMBOU
- Gabriel Blaise MAKOSSO, Instituteur Principal
- Alexandre MAKOSSO, Instituteur Principal, Secrétaire Général de l’ILALOK
- Joseph SIAMA, comptable
- Simäo MAMBOMA, linguiste Cabindais
- Jean-Paul Serge PANGOU, Administrateur des SAF, promoteur d’école privée
Consultants  :
- Théodore TCHIZIMBILA VIODHO, Inspecteur des chemins de fer retraité
- Armand MOUNTOU, Inspecteur des Postes et Télécommunications retraité
- Germain MBATCHI, Comptable de société retraité
- Marcel POATY, Professeur de Lettres, Conseiller socio-culturel du Député-Maire de la Ville de Pointe-Noire
Coordination, correction, composition, mise en ordre alphabétique, saisie ordinateur  :
François SOUMBOU, Ingénieur des Eaux et Forêts et du Bois, ancien Député, ancien Sous Préfet, ancien Directeur Général d’entreprises, Animateur Culturel, Président du Touring Club du Congo, Section de Pointe-Noire, Vice-Président de l’ILALOK, Lauréat en 2003 du prix UNESCO Pierre-Tchicaya-De-Boaempire pour la promotion des langues maternelles
Couverture  :
Mwänz’ (hangar où la famille se réunit le soir, au village, pour des causeries, avant d’aller se coucher) : Joseph TCHIAMAS
Fabrication  :
Editions l’Harmattan 5-7-, rue de l’Ecole Polytechnique 75005 Paris, France.
L’introduction est de Marcel POATY, Professeur de Lettres, que nous remercions très vivement pour l’accueil favorable qu’il a bien voulu réserver à notre demande de rédiger celle-ci. Nos remerciements vont aussi :
A Madame Aimée Mambou GNALI, Professeur de Lettres, ancienne Député, ancienne Directrice Générale de l’enseignement, ancienne Ministre de la Culture et des Arts, à François TCHICHELLE, Ecrivain, ancien Ministre du tourisme et de l’environnement, ancien Préfet du Kouilou, à Georges SOUMBOU-TCHICAYA, Magistrat, Juge à la Cour Suprême, et à Jean-Jacques SOUMBOU, Colonel de marine marchande pour leurs encouragements incessants à notre endroit dans la réalisation de ce dictionnaire qui attend de s’enrichir davantage par les commentaires, les critiques et les observations de ses lecteurs.
A Agathe MPADOU, à Jean NOMBO, à Aurélie MAKOSSO TCHITOULA, à Léon Blaise TATY, à Paul Blaise MBA, à Jean Benoît MISSAMOU-MBOUITY, et à bien d’autres encore pour leurs précisions concernant les définitions de certains mots et expressions.
Beaucoup reste à faire dans ce domaine. C’est pourquoi nous, auteurs de la présente parution, dont c’est la première édition, en appelons à toutes les compétences afin qu’elles apportent leur pierre à la construction de cet édifice commun à la faveur duquel on espère réveiller les consciences qui se sont endormies sans la moindre réaction face à ce qui pourrait représenter une menace pour l’existence de la communauté d’origine.
La mémoire humaine a ceci d’essentiel qu’elle permet de faire des incursions dans le passé en exhumant des repères sans lesquels le futur manquerait d’assise : il est donc temps de réagir.
Pointe-Noire, le 17 avril 2006
François SOUMBOU
Introduction
Rédiger un dictionnaire vili-français en ce début du XXI e siècle c’est, dans une certaine mesure, faire un état des lieux de cette langue, le vili, qui est parlée dans la région côtière du Congo-Brazzaville. Et c’est en cela que l’entreprise à laquelle se sont livrés les auteurs de cet ouvrage s’avère à la fois ambitieuse et salutaire.
Ambitieuse car elle revient, pour ainsi dire, à arpenter le vili dans ce qui constitue sa substance linguistique, à dégager son identité de langue.
Salutaire en ce que cette tentative, qui est l’une des toutes premières du genre, contribue à faire sortir le vili de son statut de langue orale, que la plupart des langues africaines ont en partage, pour l’installer dans la « modernité », dans la modernité culturelle. Et, en tant qu’il relève de l’écrit, un dictionnaire permet d’assigner des limites, fussent-elles provisoires, à une langue donnée, de la rendre plus homogène pour ses locuteurs qui désormais pourront s’y référer pour l’emploi de tel mot ou de telle expression, et qui découvriront la richesse insoupçonnée jusque-là de leur principal outil de communication.
En l’occurrence, cette « découverte » se fera à travers une langue, le français, dans lequel ont été traduits les mots et expressions vili qui constituent ce dictionnaire. Ce choix de la langue française pour « porter » le vili tombe sous le sens puisque celle-ci est, du fait de l’histoire, la langue officielle du Congo. Le français était donc tout Indiqué pour servir de véhicule au vili à cette occasion.
Le passage d’une langue à une autre pose souvent de redoutables problèmes puisque, ainsi que l’a dit le linguistique André Martinet dans ses Eléments de Linguistique Générale (éditions Armand Colin) : « … à chaque langue correspond une organisation particulière des données de l’expérience. Apprendre une autre langue, ce n’est pas mettre de nouvelles étiquettes sur des objets connus, mais s’habituer à analyser autrement ce qui fait l’objet de communications linguistiques ». Pour cette raison, « les mots d’une langue n’ont pas d’équivalents exacts dans une autre ».
C’est dire que le vili, à l’instar des autres langues, rend compte à sa manière de l’expérience humaine. D’où les fréquentes périphrases auxquelles ont recouru les auteurs de ce dictionnaire dans les définitions qu’ils donnent en français des mots et expressions vili dont beaucoup concernent des réalités spécifiquement locales.
La traduction est donc un exercice qui ne va pas de soi puisqu’il suppose de notables efforts pour effectuer ces transferts d’une forme (la langue de départ) à une autre (la langue d’accueil). Le résultat d’une telle entreprise n’est pas toujours assuré. Au moins doit-on reconnaître aux auteurs de cet ouvrage d’avoir eu en permanence la

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