Le numérique dans l enseignement et la formation
240 pages
Français

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Le numérique dans l'enseignement et la formation , livre ebook

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Français

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Description

Depuis une vingtaine d'années, les environnements numériques de gestion de l'éducation et de la formation se déploient de façon exponentielle. Des données sont automatiquement saisies, pour des raisons associées à la nature même des systèmes de gestion informatisée ou pour renseigner les responsables des divers dispositifs de formation. Cet ouvrage présente une palette d'usages de l'information recueillie de façon automatisée pour des fins de soutien de la formation et de l'apprentissage à divers ordres d'enseignement.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2009
Nombre de lectures 194
EAN13 9782336254999
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sciences et Société
fondée par Alain Fuchs et Dominique Desjeux et dirigée par Bruno Péquignot
Déjà parus
Martine QUINIO BENAMO, Probabilités et statistique aujourd’hui. Nouvelle édition 2009, 2009.
Sezin TOPÇU, Cécile CUNY, Kathia SERRANO-VELARDE (dir), Savoirs en débat. Perspectives franco-allemandes, 2008.
Jean-David PONCI, La biologie du vieillissement, une fenêtre sur la science et sur la société, 2008.
Michel WAUTELET, Vivement 2050 ! Comment nous vivrons (peut-être) demain, 2007.
Claude DURAND, Les biotechnologies au feu de l’éthique , 2007.
Bruno PINEL, Vieillir , 2007.
Régis MACHE, La personne dans les sociétés techniciennes, 2007.
Alain GUILLON, Une mathématique de la personne , 2005.
Marie-Thérèse COUSIN, L’anesthésie-réanimation en France, des origines à 1965. Tome I : Anesthésie. Tome II : Réanimation. Les nouveaux professionnels , 2005.
Fernand CRIQUI, Les clefs du nouveau millénaire , 2004.
Karine ALEDO REMILLET, Malades, médecins et épilepsies, une approche anthropologique, 2004.
Claude DURAND ( sous la dir .), Regards sur les biotechnologies , 2003.
Pierre-Yves MORVAN, Dieu est-il un gaucher qui joue aux dés  ?, 2002.
Jacques ARSAC, Y a-t-il une vérité hors de la science ? Un scientifique s’aventure en philosophie, 2002.
Le numérique dans l'enseignement et la formation
Analyses, traces et usages

Alain Jaillet
François Larose
© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librftiheharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296099500
EAN : 9782296099500
Sommaire
Sciences et Société Page de titre Page de Copyright FRANÇOIS LAROSE Chapitre 1 - Traces et histoires de traces Chapitre 2 - Les traces d’usage et l’usage des traces : Le rôle des traces dans l’orientation stratégique des unités de développement de l’eLearning et des dispositifs hybrides dans l’enseignement supérieur. Chapitre 3 - Un regard didactique critique sur une communauté virtuelle d’apprentissages scientifiques et mathématiques interactifs Chapitre 4 - L’utilisation de traces informatiques provoquées pour l’identification d’obstacles épistémologiques en mathématiques : Une contribution méthodologique Chapitre 5 - L’exploitation de la trace dans un dispositif d’apprentissage collaboratif à distance : Éléments méthodologiques et apports à l’étude du processus de modélisation Chapitre 6 - Le rôle de la trace dans l’analyse des pratiques enseignantes : à la recherche d’invariants grâce à l’observation vidéo Chapitre 7 - Réifier les pratiques d’enseignement : un enjeu de recherche et de formation Chapitre 8 - La communauté EIAH et les traces Présentation des auteurs
FRANÇOIS LAROSE
ALAIN JAILLET

Introduction

À l’origine de ce livre, un questionnement qui s’est formalisé lors de la dixième rencontre du Réseau international de recherche en éducation et formation (REF) à l’Université de Sherbrooke en octobre 2007. Les chercheurs réunis dans le cadre du symposium animé par les coéditeurs de cette publication questionnaient les fondements et les usages méthodologiques qui émergent, en particulier, du déploiement de plus en plus fréquent d’environnements informatisés de soutien à l’enseignement et à l’apprentissage. Les chapitres de cet ouvrage ne représentent pas les actes de cet évènement mais plutôt la trace d’une réflexion collective qui s’est poursuivie depuis lors au sein d’une communauté de recherche plus ou moins formelle mais qui a en commun une préoccupation profonde d’ordre méthodologique quant aux usages de la trace en recherche et en formation.
L’objet est stratégique. En effet, deux concepts “migrateurs” ont atteint les territoires des sciences de l’éducation depuis quelques années. Ces construits complexes, ceux de formation fondée sur des données probantes ( evidence based formation ) et de pratiques exemplaires ( best practices ) ont effectué un long parcours depuis les sciences de la santé, médecine et sciences cliniques, jusqu’aux sciences humaines et sociales en passant par le territoire des sciences appliquées ou du génie. L’origine et la trajectoire migratoire observée n’est guère surprenante : les facultés et départements universitaires concernés visent essentiellement à former des praticiens et secondairement à concourir au développement de la connaissance dans les univers disciplinaires de référence. L’émergence du débat portant sur le recours aux données probantes en sciences de l’éducation résulte du constat d’hiatus entre les contenus explorés par les étudiants en formation à l’exercice de la profession enseignante et le savoir créé par la recherche dans le domaine.
Ainsi, dès les années 1990, tant dans l’univers anglo-saxon que francophone, plusieurs auteurs constataient le peu de retombées de la recherche scientifique sur la formation initiale et continue des enseignants et, partant, le faible bénéfice que les praticiens et leurs élèves tiraient des études réalisées (Hargreaves, 1996, 1997 ; Lincoln, 2004 ; Slavin, 1995 ; Vanhulle et Lenoir, 2005). Dans certains domaines spécialisés de l’éducation, tout comme dans certaines disciplines contributoires telle la psychologie, des auteurs soulignent l’intérêt d’appliquer des méthodes rigoureuses au plan empirique lors de la réalisation d’études de cas, afin de pouvoir fonder l’identification de pratiques exemplaires sur des données stables, des résultats de recherches probants (Juhel, 2008 ; Snyder, Thompson, McLean et Smith, 2002 ; Odom, Brantlinger, Gersten, Horner, Thompson et Harris, 2005).
Les deux concepts, ceux de données probantes et de pratiques exemplaires, semblent pour beaucoup d’auteurs non seulement cohérents, mais aussi complémentaires. Si on réfléchi rapidement sur leur rapport à la thématique générale de cet ouvrage, on peut considérer que leur apparente complémentarité dépend d’un double discours portant sur la trace générée dans les pratiques enseignantes et sur la nature de cette trace en tant que matériau utile ou utilisable à la fois en recherche et en formation.

De l’objet à la structure de l’ouvrage

Dans le cadre de cet ouvrage, le concept de trace est abordé sous différents angles. Ainsi d’emblée, au premier chapitre, Jaillet s’intéresse à la définition même du construit. Selon quelle épistémologie peut-on comprendre la trace et comment la communauté s’intéressant à l’étude de l’environnement informatique pour l’apprentissage humain, au confluent des technologies de l’information et de la communication, des sciences de l’éducation et la psychologie, prend-elle en charge le statut de la trace dans les recherches qu’elle déploie. Les traces existant dans une diversité de situations éducatives, l’auteur tente d’en caractériser la nature en convoquant d’autres disciplines scientifiques qui travaillent depuis longtemps sur cet objet, par exemple l’archéologie, ou qui s’intéressent au processus de signification, la sémiotique. Pour leur part, Peraya, Batier, Paquelin et Rizza réalisent un premier inventaire de l’usage institutionnel de la trace, en comparant leur genèse et leur utilisation par rapport aux environnements virtuels de travail à partir des approches spécifiques à trois universités. Ce faisant, les auteurs réfléchissent sur les usages de la trace d’un point de vue institutionnel dans le cadre de l’articulation du rapport à l’information engrangée avec l’organisation de la technostructure de l’institution.
Freiman et Lirette-Pitre font état d’usages complémentaires de la trace générée par le déploiement d’activités de soutien à l’enseignement et à l’apprentissage des mathématiques. L’analyse d’une expérience de création et de soutien à une communauté d’apprentissage, nommément l’environnement CASMI, développé et géré à l’Université de Moncton, permet aux auteurs de décrire le processus par lequel la trace engendrée par l’interaction entre des élèves et un environnement virtuel d’apprentissage distant permet de soutenir la formation à l’enseignement chez les futurs praticiens francophones du Nouveau-Brunswick. Bourque, à partir de ce

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