Quelles alternatives pour l Afrique ?
182 pages
Français

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Quelles alternatives pour l'Afrique ? , livre ebook

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Description

Cet ouvrage propose un diagnostic de la situation politique, sociale et économique de l'Afrique. Il offre un panorama synthétique des nouvelles approches du développement de l'Afrique. Il nous permet de découvrir et d'assimiler les notions et les enjeux de l'Etat et de la bonne gouvernance, de l'intégration africaine et du développement durable.

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2008
Nombre de lectures 304
EAN13 9782336255231
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2008
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan 1@wanadoo.fr
9782296070073
EAN : 9782296070073
Quelles alternatives pour l'Afrique ?

Momar Sokhna Diop
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Du même auteur Préface Introduction Première partie - Etat des lieux
Chapitre 1 : Le pouvoir politique en Afrique Chapitre 2 : La santé en Afrique Chapitre 3 : L’économie africaine Chapitre 4 : L’éducation en Afrique
Deuxième partie
pour un développement “durable”en Afrique Chapitre 5 : Etat : bonne gouvernance et développement Chapitre 6 : Mobiliser des compétences Chapitre 7 : partenariat, solidarité et développement
Troisième partie - Transition vers l’intégration Africaine
Chapitre 8 : Le concept de transition Chapitre 9 : Les acteurs de la transition Chapitre 10 : Les outils de la transition
Conclusion Glossaire Bibliographie Sociétés Africaines et Diaspora
Du même auteur
Gestion des ressources humaines dans les organisations : Nouvelles approches, L’Harmattan, 2004.
Construire ma recherche : coproduction, Lyon Chronique Sociale, 2005.
A Cheikh Anta DIOP, Joseph KI-ZERBO et Georges LE MEUR, dont les enseignements ont beaucoup nourri mon esprit.

Je dédie cet ouvrage à tous ceux qui, par leurs actions, militent pour le développement de l’Afrique.

A mes compatriotes du Collectif des structures panafricaines (CSP) et particulièrement à ceux du cercle Ramsès d’Angers.

A Talla SYLLA, un militant exemplaire pour la démocratie, la justice et la paix en Afrique et au Sénégal en particulier.

A ma fille Marième Kem’t DIOP et à sa famille de la Mayenne.

A mes parents : Khar GUEYE et Moustapha DIOP.

A mes frères et sœurs, à toute ma famille restée au Sénégal et à mes amis pour leur soutien.

A khadim SYLLA, El Hadj KASSE, Sékou DIABATE, Eve Marie BOUCHER, Anne Marie MORLAES et à Madame GODIN pour la correction et pour leurs aides à la construction de cet ouvrage.

A la mémoire de Daouda SENE et de Pape Bane MBAYE qui nous ont quitté trop tôt.
Préface
D ans cet essai, après un travail des plus documenté, Momar Sokhna Diop met clairement en évidence la possibilité et la crédibilité d’Alternatives pour l’Afrique et ... nous le comprenons à la première lecture !
Vous allez penser : encore un nouveau livre identique à la majorité des autres du passé. Eh bien oui ! Toutefois celui-ci réalise très explicitement et succinctement une synthèse fort à propos des antécédents des espaces-temps de son continent. Il annonce les évènements de toutes natures qui se déroulent aujourd’hui avec en particulier les grands discours des dirigeants du monde. Ceux-ci mènent peu d’actions efficientes pour les populations des pays concernés mais conduisent des activités destructrices pour l’environnement et pour la survie des habitants. Sa propre expérience et une recension des auteurs experts des phénomènes sociaux, politiques, économiques, culturels et cultuels de l’Afrique l’amènent à envisager des possibles et certaines ouvertures par exemple vers le panafricanisme.
En trois grandes parties et dix chapitres, le plus simplement possible, il nous offre un panorama socio-historique factuel, analysé scientifiquement qui s’étale de la “période précoloniale à nos jours”. En effet, dans ce travail, des plus incisif, il nous rappelle, fort à propos, que ce continent n’avait pas attendu “les invasions barbares européennes” pour se doter d’institutions sociales de très haute tenue. Sa description de celles-ci autorise une comparaison avec les institutions du monde Occidental peu favorable à ces dernières. Bien sûr l’accession à l’indépendance dans les années 1960 a suscité des espoirs qui furent rapidement éclipsés par les turpitudes des dirigeants locaux et de ceux des pays toujours colonisateurs ou néocolonisateurs. Le bien des peuples ne concerne que très rarement les élites diverses.
Patrice Lumumba au Congo et Thomas Sankara au Burkina Faso constituent deux exceptions importantes. En militants, ils se sont impliqués pour éradiquer la misère et préparer une élite africaine pour une gestion saine et démocratique. Il va sans dire que les néocolonisateurs, avides des ressources plurielles, ont mis fin rapidement à leurs velléités d’émancipation des peuples.
Dans le cadre d’une mondialisation effrénée, les instances internationales, mises en place pour apporter de l’aide aux pays en difficulté, encouragent davantage l’appauvrissement que l’accès à l’autonomie. Il en va de même des prédateurs qui pillent sans vergogne les ressources naturelles et humaines. Il en découle des carences dans tous les domaines. Celles-ci engendrent une pauvreté extrême et des problèmes de santé sans commune mesure avec ceux des pays néocolonisateurs. Notons la présence du choléra, des dysenteries, des méningites et aussi du paludisme et encore davantage du sida qui “font des ravages” sur tout le continent. La privatisation des systèmes de soins imposée par la Banque mondiale provoque de nouvelles corruptions qui favorisent les riches au détriment de la santé des pauvres.
D’un point de vue économique, le néolibéralisme fait que l’Afrique “produit ce qu’elle ne consomme pas et consomme ce qu’elle ne produit pas” et déclenche ainsi un important changement culturel moteur d’une famine qui devient endémique. Les politiques économiques de dirigeants asservis par l’Occident déchaînent un exode rural non maîtrisé, une urbanisation forcenée ainsi qu’un chômage dévastateur qui génère une misère généralisée.
S’ils tiennent à perdurer, les Etats africains s’orienteront vers une indépendance totale de leur économie pour disposer de leurs propres ressources qui garantiront une certaine autosuffisance. Cela se réalisera si l’Afrique se dote d’un système éducatif, non assujetti à celui des pays colonisateurs, avec en particulier l’autonomisation par la pratique de langue d’origine. Bien que “les élites s’attachent toujours aux valeurs occidentales qui leur ont été inculquées”, la prise en compte de la culture précoloniale d’avant les “occupations impérialistes” peut soutenir le transfert des savoirs indispensables à l’intégration socioprofessionnelle des habitants dans la filiation de leur pays. Cela atténuera peut-être le manque de visibilité quant aux carrières possibles qui fait que les étudiants africains préfèrent résider à l’étranger à l’issue de leur formation.
Les pays africains sont particulièrement intéressés par les retombées des politiques mondiales dites du développement durable. En fait la surexploitation inconsidérée de leurs richesses naturelles peut entraîner un déséquilibre africain voire planétaire. Les dirigeants politiques seront bien avisés de prendre leurs responsabilités en particulier dans les domaines agroalimentaires, c’est une question de survie pour leurs habitants. Pour la pérennité de l’Etat et de sa gouvernance, créer un Etat fédéral qui ne se contente pas de gérer le “legs colonial” mais qui assure une gestion équitable et transparente, s’avère indispensable. Réunis dans le passé, les Etats africains gagneraient aujourd’hui à se rassembler à nouveau pour administrer leur continent. Ceci passe bien sûr par la restauration de la paix et de la démocratie. Bien évidemment mobiliser l’ensemble des compétences, en mettant en place des politiques publiques efficientes, en associant l’ensemble des forces vives, semble obligatoire. Il s’agit de construire des systèmes de formation professionnelle pour permettre aux personnels formés d’occuper efficacement les différents postes.
Pour sa transformation l’Afrique prévoira impérativement des solidarités et des partenariats. Les ONG et la diaspora jouent un rôle important dans ce développement. Les progrès sociaux se heurtent aux pratiques quasi exclusives d’exploitation des richesses par les sociétés et pays étrangers. Dans ce secteur le rôle de la Chine se révèle prépondérant. D’autre part l’investissement de la diaspora dans l’économie se révèle dérisoire car elle s’applique surtout à lutter contre l’insécurité ali

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