Pierre Corneille (1606-1684)
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re Pierre Corneille (1606-1684) (fiche - 1 L re re re - 1 S - 1 STMG - Français - 1 ES)
1. Une vie tranquille e La vie de Pierre Corneille est exempte des éclats e t des outrances du XVII siècle. Il naît à Rouen en1606, dans une famille aisée de gens de robe. Après de brillantes études chez les jésuites, il se tourne vers le droi t. Mais son manque d'éloquence le détourne de la profession d'avocat et lui fait préférer lamagistrature: il exerce cette charge jusqu'en 1650 tout en menant unevie familiale et provincialetranquille, entrecoupée de brefs séjours parisiens où sa carriè re de dramaturge l'appelle. Il se marie en 1640, il aura sept enfants et vit dans sa maison rouennaise, qu’il partage avec son frère, Thomas Corneille, lui aussi dramatu rge. Il meurt en1684. Cette vie calme et rangée contraste avec les confli ts et les passions qu’il met en scène dans ses pièces. 2. Corneille et la réhabilitation du genre comique L'origine de sapassion pour le théâtreest mystérieuse. Vient-elle de ses lectures faites lors de ses études chez les jésuites ou de s on désir de vivre à travers ses héros glorieux une vie moins terne ? Nul ne le sait, mais Corneille produit durant sa vie une œuvre foisonnante – trente-trois pièces – et variée .
C'est en 1629 que démarre sa carrière de dramaturge . Il rencontre le succès et la célébrité avec une comédie intituléeMélite; il fréquente alors les dramaturges parisiens comme Scudéry et Mairet et découvre le dé bat sur la règle des unités qui fondent le théâtre classique. S'il compose en 1630 une comédie –Clitandre ou l'Innocence délivrée– obéissant à ces contraintes, il s'engage sur une voie plus libre en écrivant descomédies légères, avec des scènes et des lieux familiers et une simpl icité naturelle de style : il en est ainsi deLa Veuve ou le Traître trahi(1631), deLa Galerie du palais ou l'Amie rivale (1632), deLa Suivante(1634) et deLa Place royale ou l'Amoureux extravagant(1634). Corneille, par ses comédies, participe aurenouvellementet à laréhabilitation du genre comiquei le caractérisaient auen lui enlevant les outrances et la grossièreté qu e XVI siècle.
3. Entre la comédie et la tragédie :L'Illusion comiqueetLe Cid C'est vers 1635 que le théâtre de Corneille évolue. Devant le succès d'une tragédie de Mairet, il s'essaye à ce genre sérieux avecMédée(1635), dont l'intrigue est inspirée de Sénèque et d'Euripide. Mais il innove en écrivant d estragi-comédiesqui mêlent de façon originale comique romanesque et tragique.
Ainsi, en 1636, il compose et fait jouerL'Illusion comique, où se côtoient personnages bourgeois, types de lacommedia dell'arte, et magicien de pastorale ; il réitère dans le même genre en 1637 avecLe Cid. Le succès de la pièce est triomphal : à Paris, to ut le monde parle de l'amour contrarié par l'honneur de R odrigue et Chimène. Mais des voix s'élèvent contre cette tragi-comédie : les partisan s du théâtre régulier reprochent au dramaturge dene pas avoir respecté certaines règles– comme celle de la bienséance et celle des unités – et d'avoir plagié une pièce espagnole. Cette querelle
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