HABITUDES CULTURELLES D APPRENTISSAGE
180 pages
Français

HABITUDES CULTURELLES D'APPRENTISSAGE , livre ebook

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180 pages
Français

Description

Les enseignants de Français Langue Étrangère s'accordent pour remarquer qu'en situation multiculturelle, les habitudes d'apprentissage, ainsi que les représentations qui s'y rattachent, diffèrent largement suivant les nationalités. Les pratiques des étudiants japonais, mexicains, chinois, américains…, au-delà des variations personnelles, sont largement modelées par les cultures dont ils sont issus. Ces habitudes culturelles sont à décrypter pour favoriser un meilleur apprentissage.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2003
Nombre de lectures 369
EAN13 9782296309029
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Habitudes culturelles d’apprentissage dans la classe de Français Langue Etrangère - F.L.E.
Coordonné par Anne Pauzet
© L’Harmattan, 2002 ISBN : 2-7475-3657-2 ISSN : 0019-2899
Les Éditions de l’UCO 1, place André Leroy - BP 808 - 49008 ANGERScedex 01 Tél : 02 41 81 66 00 - e-mail : comm@uco.fr et Les Éditions L’HARMATTAN 5-7, rue de l’École Polytechnique - 75005 PARIS Tél : 01 40 46 79 14 - e-mail : harmat@worldnet.fr
Rédaction et Administration 1, place André Leroy - ANGERS Directeur de la Publication : Abbé Pierre HAUDEBERT
Conception - Création Service Communication-PAO de l’UCO
Béatrice BOUVIER Florence COUBARD Véronique FREYGNAC FLORENCE GAMORY
Yves LOISEAU Anne PAUZET Sophie ROCH-VEIRAS
Habitudes culturelles d’apprentissage dans la classe de Français Langue Etrangère - F.L.E.
Coordonné par Anne Pauzet
Édition L’Harmattan 5-7, rue de l’École Polytechnique - 75005 PARIS Tél. : 01 43 25 82 03 - Fax : 01 43 29 86 20 e-mail : harmat@worldnet.fr site internet : http://www.editions-harmattan.fr
Yves LOISEAU
PARLER/SE PARLER
Florence COUBARD Yves LOISEAU Anne PAUZET Sophie ROCH-VEIRAS
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Habitudes culturelles d’apprentissage dans la classe de Français Langue Etrangère - F.L.E.
S
7
Avant-Propos
9
«On se tutoie ?»ou Du mode d’adresse dans la classe et des relations enseignant/apprenant. . .33
OMMAIRE
Apprenants sinophones et place de la parole dans la classe de fran çais langue étrangère. . .15
Béatrice BOUVIER
LIE-TSEU. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L’apprentissage de
L’utilisation du dictionnaire en classe de Français Langue Etrangère 51 . . . . . .
APPRENDRE À APPRENDRE
Florence COUBARD Anne PAUZET
Yves LOISEAU
Sophie ROCH-VEIRAS
Florence COUBARD
Véronique FREYGNAC
L’utilisation du dictionnaire en classe de langue : le Japon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57
De l’utilisation du dictionnaire chez les étudiants mexicains. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .79
Les Etats-Unis :Do youdictionnaire ?. . . . . . . .89
Habitudes culturelles d’apprentissage en activité de compréhension orale. . . . . . . . . .105
Le culturel en question dans la prise de notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
VERS UN CHANGEMENT DE PARADIGME
Florence GAMORY
Anne PAUZET
123
Une approche culturelle professionnalisante en autonomie guidée - Vers un changement de paradigme dans les habitudes culturelles d’enseignement/apprentissage des acteurs de l’I.M.A.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .145
En route pour les I.L.E.S. ! [De l ’utilisation des images picturales en classe de fran çais langue étrangère] 159 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
LIE-TSEU, grand maître taoïste, raconte à ses disciples l’his-toire de son propre apprentissage
’apprentissage de Lie-Tseu L
C’était au temps où Lie-TSEUétait disciple. Il mit trois ans à désapprendre à juger et à qualifier avec des paroles. Alors son ma ître Lao CHANGl’ho-nora pour la première fois d’un regard. Au bout de cinq ans, il ne jugea ni ne qualifia plus qu’en pensée. Alors son maître Lao CHANGlui sourit pour la premi ère fois. Au bout de sept ans, après que se fut effacée dans son esprit même la distinction entre oui et non, entre avantage et inconv énient, son Ma ître, pour la premi ère fois le fit asseoir sur sa natte. Au bout de neuf ans, quand il eut perdu la notion du juste et de l ’injuste, du bien et du mal, relativement à soi et aux autres, quand il sentit le vide intérieur, alors en lui s ’établit la communication parfaite entre le monde extérieur et son intimité foncière.
Lie-TSEU,Le vrai classique du vide parfait,Chapitre VI (Parabole taoïste proposée par Béatrice BOUVIER)
7
vant-propos A
Nous sommes heureux que nous soit donn ée ici l ’occasion de mieux nous faire conna ître par le biais de ce num éro d’Impacts consacré aux « habi-tudes culturelles d ’apprentis-sage dans la classe de fran çais langue étrangère ». Nous formons un groupe de recherche compos é d’ensei-gnants-chercheurs dont les parcours, aussi vari és qu ’ils soient, ont tous un jour ou l’autre crois é la route d ’une discipline, la Didactologie Didactique des Langues-Cultures (D.D.L.C) et de l’homme qui lui a donn é « souffle » et « vie ».
La Didactologie Didactique des Langues-Cultures : une affaire de contexte
Dire de Robert GALISSONqu’il aime profondément la classe et particulièrement la classe de langue en tant qu ’ex-lexico-logue averti serait un doux euphémisme, il suffit de lire un
de ses articles très personnels et humains pour s ’en convaincre. Ce sont les propos de quel-qu’un qui a su rester attentif aux enseignants de langue et soucieux de la classe bien qu ’il l’ait quitt ée depuis quelques années déjà. Loin de s ’arrêter à des discours sur elle, il a toujours cherch é à développer des outils permettant de vérita-blement y intervenir. Ayant vécu le passage de la linguis-tique à la linguistique appli-quée et de la linguistique appli-quée à la didactique, il a su mieux que tout autre pointer du doigt les carences de la discipline. Son parcours lui a permis de constater que l ’on appliquait syst ématiquement à la classe des théories extérieures à cette derni ère ; aussi a-t-il eu à cœur de promouvoir une démarche didactologique capable de rendre compte de la complexité et de la multiplicité des situations d ’enseigne-ment/apprentissage des langues et des cultures étrangères. Les modèles didactiques, en effet,
9
tiennent rarement compte des particularités et des contraintes des contextes. Tenter d ’appli-quer des mod èles g énéraux en classe procède d’une simplifica-tion de la r éalité conduisant bien souvent les enseignants à des déconvenues et accentuant le foss é entre th éoriciens et praticiens. La didactologie prône la démarche inverse. Elle préconise de partir du terrain, de conceptualiser des pratiques de classe observables, afin de fournir des r éponses adapt ées aux situations d ’enseigne-ment/apprentissage. Ainsi, tout chercheur sinc ère qui travaille sur l ’enseignement/apprentis-sage ne peut que reconna ître à la didactologie des langues-cultures le statut de v éritable discipline qui, à partir de situa-tions de classe puis de l ’obser-vation et de l ’analyse de ces dernières, r épond aux ques-tions et aux urgences que se posent r éellement enseignants et apprenants en imaginant des solutions appliquables. Pour pouvoir aborder la complexité des situations, Robert GALISSONa élaboré un modèle de description qui recense les nombreux para-
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mètres mobilis és pour mettre en œuvre l ’enseignement-apprentissage d ’une langue-culture étrangère.
Petit retour en arrière…
En ce temps-là, les enseignants et les professeurs de langue étrangère se trouvaient un peu démunis. Les r éponses que les savants apportaient à leurs questions n ’étaient pas toujours satisfaisantes. On leur promettait des miracles, on leur donnait des potions magiques, on inventait pour eux des machines fabuleuses, et tout semblait alors possible. Pourtant, il manquait quelque chose, un je-ne-sais-quoi, un presque-rien. On ne pouvait pas en bl âmer les savants, on avait trop besoin d ’eux et de leurs magasins toujours riches de solutions, et les lacunes restaient blotties dans des profondeurs insondables. Puis, un jour, un curieux s ’est dit : «Ah, mais, attendez, pour-quoi faut-il toujours que l ’on s’adresse à d’autres pour r ésoudre nos probl èmes ? Faut-il toujours que l’on fasse nos courses chez les mêmes commer çants ? Et ne
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