LES ENGAGEMENTS ETUDIANTS
183 pages
Français

LES ENGAGEMENTS ETUDIANTS , livre ebook

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183 pages
Français

Description

Le présent ouvrage tente de répondre aux questions suivantes: en ce début de 21e siècle, quelle typologie, quelle géographie et quelle généalogie des formes d'engagement extra-académique des étudiants peut-on établir? Quelles sont les variations et les accentuations nationales ou continentales identifiables? Et quels en sont les facteurs essentiels? Peut-on identifier un modèle « louvaniste » d'engagement extra-académique des étudiants? Quelles en seraient les caractéristiques et l'originalité? Quels en seraient les sources et les déterminants? Quel en serait l'impact à la fois pour l'institution universitaire, le monde étudiant et l'environnement social?

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Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2008
Nombre de lectures 29
EAN13 9782296494763
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les engagements étudiants
Des pratiques et des horizons
dans un monde globalisé
Françoise Hiraux (ed.)
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3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12.
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Dans la même collection:
575 années de formation à l’Université de Louvain. Arrêts sur quelques pratiques d’apprentissage, 2000. La recherche, passions, pratiques, parcours. La communauté scientifique à l’UCL depuis 1834, 2001.
Les archives. Diversité, nouveautés, besoins, 2002.
La vie étudiante à Louvain. 1425-2000, 2002.
À la découverte de la recherche et des chercheurs, 2002.
Archives, Universités, monde étudiant: une mémoire en construction,2003.
Collection de cours manuscrits de l’Université de Louvain. Catalogue analytique, 2003.
Les archives électroniques : quels défis pour l’avenir?, 2004.
e Étudiants du 21 siècle. Une nouvelle génération dans l’aventure universitaire, 2005.
Images de l’Université et des étudiants de Louvain, 2005.
De la communicabilité à l’accessibilité.La communication des archives,2005. Travailler à l’Université. Histoire et actualité des personnels de l’Université de Louvain (1425-2005), 2006. La formation des archivistes. Pour relever les défis de la société de l’information, 2006.
Les relations de Louvain avec l’Amérique latine. Entre évangélisation, théologie de la libéra-tion et mouvements étudiants, 2006.
La lettre et l’intime. L’émergence d’une expression du for intérieur dans les correspondances e e privées (17 -19 siècles), 2007.
Les archives d’entreprise. Entre gestion patrimoniale et veille technologique, 2007.
De l’UCL aux États-Unis. Les boursiers de laBelgian American Educational Foun-dationde 1964 à 1969, 2007.
Publications des Archives de l’Université catholique de Louvain
Collection dirigée par Paul SERVAIS 18
Les engagements étudiants
Des pratiques et des horizons
dans un monde globalisé
Françoise HIRAUX(ed.)
Louvain-la-Neuve 2008
Cet ouvrage rassemble les textes des communications présentées lors du colloque international qui s’est tenu à l’Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve les 19 et 20 octobre 2006:L’engagement extra-académique des étudiants. Mises en perspective internationales et disciplinaires. Ces journées d’études ont bénéficié du soutien du Fonds national belge de la Recherche scientifique (FNRS).
D/2008/4910/01 Bruylant-Academia s.a.
Grand-Place 29
B- 1348 Louvain-la-Neuve
www.academia-bruylant.be
ISBN 978-2-87209-892-7
Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous pays sans l’autorisation de l’éditeur ou de ses ayants droit.
Imprimé en Belgique
Les engagements des étudiants de Louvain
Présentation du thème et de l’ouvrage
Françoise HIRAUX
L’occasion qui rassembla les contributeurs du présent volume fut le colloque inter-national organisé à l’Université catholique de Louvain, les 19 et 20 octobre 2006 sur le thème del’engagement extra-académique des étudiants. Mises en perspective internationales et disciplinaires.
L’événement se situait à l’articulation de deux moments importants dans l’horizon de notre Université. Y convergeaient l’organisation des 24h/vélo de Louvain-la-Neuve, la célébration de leur trentenaire la semaine suivant la rencontre et le fran-chissement d’une nouvelle étape dans l’analyse menée par les Autorités, l’administration et les étudiants quant à ce que signifie aujourd’hui être étudiant et au profil que pourrait prendre la reconnaissance institutionnelle de la sociabilité actuelle des étudiants dans la vie universitaire, et plus particulièrement de leurs engagements.
Les 24h/vélo de Louvain-la-Neuve Les 24h –comme tous les désignent à l’Université et dans le pays entier, tant leur notoriété et leur évidence sont fortes– sont nées en 1976. Il s’agissait cette année-là de créer un événement festif sur le site de Louvain-la-Neuve, encore en chantier, à mi-réalisation du transfert de l’Université (francophone) de Louvain que la réorgani-sation institutionnelle de la Belgique avait imposée à la fin de la décennie précé-1 dente . Le concept de l’événement – dit en en termes savants –, le bricolage magnifi-1 Louvain-la-Neuve se situe en Brabant wallon. Elle est un des deux lieux d’implantation de l’UCL qui dut quitter Leuven, au terme de la séparation institutionnelle des communautés linguistiques de la Belgique en 1970 qui imposait le néerlandais comme seule langue d’enseignement en Flandre. L’histoire est plus complexe et les étudiants y jouèrent un grand rôle. Nous la détaillerons tout de suite.Louvain-en-Woluweest l’autre implantation de l’UCL, à Woluwé, une des dix-neuf communes de l’Agglomération de Bruxelles. Elle accueille la Faculté de médecine, les cliniques universitaires, des centres de recherches et des établissements d’enseignement supérieur.
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que –dans la bouche et la pratique des pionniers– fut d’organiser une course cy-cliste, dont les concurrents s’affronteraient par équipes et relais autour du périmètre de la ville neuve trouée de fondrières et d’excavations où s’édifiaient les sites fa-2 cultaires à venir .
Un historien médiéviste, amoureux de son Université, Albert d’Haenens, rapprocha les 24h/vélo de Louvain-la-Neuve de la pratique multiséculaire des tours et des rogations par lesquels une communauté assurait le futur des siens en parcourant solennellement le périmètre de son territoire . Les fondateurs de l’événement, dont 3 Benoît Debatty et Yves Leroy , mettent en avant l’enthousiasme des premiers étu-4 diants transférés –dénommés les pionniers– et l’action volontariste des nouvelles structures d’accompagnement créées par l’Université.
Les débuts furent modestes… et réussis. La suite se révéla fulgurante, immense. Des équipes des autres Universités et établissements d’enseignement supérieur s’alignèrent dans la compétition. Louvain-la-Neuve devint, d’un mercredi de la fin octobre à 13h au jeudi suivant même heure, le lieu libre du rassemblement de dizai-nes de milliers de jeunes. Les concerts et l’animation des stands occupèrent toute une folle nuit. Les cours, d’évidence, furent suspendus et les 24h signifièrent bientôt
2 Les étudiants de la première faculté transférée arrivèrent à Louvain-la-Neuve en 1972. Les médecins s’installèrent à Woluwé à partir de 1975. Le «déménagement» (selon la terminologie familière des intéressés) fut complètement terminé à la rentrée 1979. Par rapport aux conditions de la vie étudiante cultivées depuis des siècles à Louvain (la fondation de l’Université date de 1425) et dopée par deux décennies de forts engagements, Louvain-la-Neuve et Woluwé aux dimensions géographiques tellement réduites en leur départ, faisaient figure de FarWest et leurs premiers occupants de pionniers. Comme tous leurs homologues de par le monde et le temps, les défricheurs des deux nouveaux sites accultuèrent des modèles empruntés à l’univers dont ils provenaient et se sentirent libres de créer de nouvelles façons d’être et de faire qui agirent bientôt comme de nouveaux habitus. Mais le facteur d’époque (nos quarante dernières années) intervient aussi de façon capitale. La réactivité au temps présent fait d’innovations incessantes en tous domaines est sans doute la caractéristique qui explique que les 24h n’ont cessé de bouger en trente ans. Nous pensons au développement fulgurant des spectacles techno, au souci d’associer tous les publics et en particulier les enfants durant l’après-midi du mercredi et à l’occasion offerte aux associations humanitaires de monter des stands qui recueillent une belle audience. Autre signe des temps, confluent de la problématique qui nous réunit: les organisateurs de l’événement peuvent compter sur l’engagement des «stadiers» , des étudiants qui sécurisent les points dangereux du parcours. Enfin, nous signalerons la maturité d’esprit des responsables du Centre Sportif Étudiant qui planifient l’événement avec les Autorités de l’Université, la Ville et les forces publiques en charge de la sécurité (la Police fédérale et les services d’urgence médicale). 3 A.D’HAENENS, «Le folklore étudiant, une question de vie ou de mort»,24h/vélo de Louvain-la-Neuve, quand sport rime avec folklore, Dossier deLa Libre Belgiqueet réalisé par F. A conçu BSIL, L.HERINCKX, mercredi 22 octobre 1986, pp.IV-V. 4 Yves Leroy a participé au colloque. Il évoque les premières 24h aux pp. 139-142.
Présentation
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la ligne de partage entre l’activité spécifique de la rentrée et le début de l’étude sé-rieuse. À Louvain, les étudiants en médecine de la Mémé (la Maison médicale du Cercle Saint-Luc) avaient créé dix ans plus tôt un précédent en organisant à Héverlé –un faubourg proche de Louvain, de plus en plus associé au développement géographi-que de l’Université– une course cycliste alliant, comme les 24h le reprirent rapide-ment, des compétiteurs soucieux de performance et des équipages facétieux, dégui-sés, juchés sur de drôles de machines.
Associations et engagements des étudiants à Louvain Ceci nous introduit à l’histoire de la vie étudiante louvaniste et au relevé de ses ca-e5 ractères. Au cours des deux dernières décennies du 19 siècle , les étudiants de Lou-vain s’organisèrent en régionales et créèrent force cercles d’études. Le besoin que rencontraient les premières tenait à ce que la population étudiante résidait dans la ville universitaire tous les mois qui allaient de la rentrée d’octobre à la Noël, de jan-vier à Pâques et de celle-ci à la fin juillet, sans rentrer dans leur famille. Mus par une fierté sub-nationale, ils se regroupèrent selon leur provenance. Les régionales se constituèrent en institutions dotées d’un comité, d’un drapeau, d’un rituel de ré-unions, de soirées et de fêtes. Elles se fédérèrent, connurent des scissions et de nou-veaux rassemblements. La Fédération wallonne des régionales de l’Université catho-lique de Louvain (la Fédé) et leKatholiek Vlaamse Hoogstundeten Verbond(KVHV) 6 s’instituèrent respectivement en 1900 et 1902 . Au travers de ces associations – mais pas seulement, nous le verrons à travers la question des cercles et des maisons com-munautaires –, les étudiants développèrent la conscience de deux identités commu-nautaires, flamande et francophone, qui se révélèrent motrices de l’évolution de l’Université et du pays et contribuèrent, au terme de la crise des années soixante, à la distinction de l’Université catholique de Louvain et la Katholieke Universiteit Leu-ven. 7 Les cercles, quant à eux, procédèrent en droite ligne, mais selon le mode étudiant, de l’évolution de l’Université amorcée dans des années 1880 qui changea progressive-ment la mission assez conventionnelle de l’institution de diplômer à celle de former 5 La vie étudiante au cours de la longue période de l’Université ancienne, de 1425 à 1797, sera, entre autres, détaillée et analysée dans l’exposé de Paul Servais ci-après. 6 La chronologie cahote entre fondations, regroupements et scissions. 7 L. GEVERS, L. VO S, «Le mouvement estudiantin flamand et wallon à Louvain (1836-2000)», J.ROEGIERS, I. VANDEVIVERE(dir.),Leuven/Louvain-la-Neuve. Aller Retour, Louvain et Louvain-la-Neuve, Universitaire Pers Leuven et Presses Universitaires de Louvain, 2001, pp.161-173. Les deux e e auteurs ont consacré de multiples travaux aux mouvements étudiants aux 19 et 20 siècles en Belgique.
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et se dota de l’objectif de construire les sciences et de participer au progrès général de l’économie et de la société. On peut lire aussi dans le développement des cercles l’avènement d’une organisation disciplinaire des champs scientifiques: droit, philo-sophie, philologie, économie, ingénierie… ainsi que la montée en puissance d’une prise de conscience par les étudiants des responsabilités sociales des élites intellec-tuelles. Quoi qu’il en soit, les cercles revendiquèrent une fonction d’étude des hom-mes, de la nature et de la société. Leur première période d’efflorescence se situe entre 1895 et 1914. La seconde, caractérisée par le dynamisme des cercles facultaires (dont l’origine remontait à l’Entre-deux-guerres), eut lieu dans les années cinquante. Les cercles développèrent aussi des sentiments identitaires et d’appartenance parmi les étudiants.
L’Entre-deux-guerres fut marqué, du point de vue de la vie associative et des mou-vements des étudiants de Louvain, par trois facteurs majeurs. De 1920 à 1932, la question flamande domina. Sous l’influence du nationalisme flamand exacerbé par les poursuites conduites par l’État belge à l’encontre des «activistes» trop favorables aux thèses de l’occupant allemand durant la guerre, l’aspect politique l’emporta sur les dimensions culturelles et sociales des luttes des étudiants flamands pour que la Flandre et sa langue accèdent à la reconnaissance institutionnelle et universitaire. Les organisations estudiantines flamandes, structurées par leKVHV et soutenues par 8 l’AKVSqui fédérait tous les étudiants flamands , s’opposèrent aux étudiants franco-phones dans des bagarres parfois très violentes, aux autorités universitaires, et même à l’épiscopat (qui constituait le pouvoir organisateur de l’Université). Les an-néesvingt se caractérisèrent également par l’attraction que les idées de la «révolution des droites» et des mouvements anti-parlementaires exerçaient sur la jeune généra-tion d’Après-guerre. Ceci s’estompa nettement à partir du début des annéestrente où l’Action catholique déploya tout un tissu associatif au sein de l’Université et par-mi la jeunesse étudiante du pays, mettant l’accent sur la mission sociale du diplômé chrétien et la nécessité de s’y préparer au travers des activités collectives qu’elle or-ganisait.
L’action des associations étudiantes et les engagements de centaines d’étudiants de Louvain dans des réseaux de résistance au cours des quatre années d’occupation nazie du pays entre 1940 et 1944 mériteraient une évaluation historienne plus fine que ce que permettent d’approcher les résumés partisans et les versions officielles, surévaluant les gestes individuels et omettant une remise en contexte qui nuancerait unsatisfecittrop prudent.
8 L’Algemeen Katholiek Vlaams Studentenverbondfut créé en 1903, comme organe national chargé d’organiser les actions communes de promotion du mouvement flamand des collégiens, des séminaristes et des étudiants universitaires.
Présentation
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L’Après-guerre créa ou développa de nouvelles conduites étudiantes sur lesquelles s’articulèrent de nouveaux engagements. L’augmentation très nette de la population étudiante qui signifiait l’arrivée de jeunes de toutes les catégories sociales, bien qu’en proportions inexactes par rapport à la composition du pays, appela le traitement financier des conditions pratiques de la vie étudiante. Les premiers sièges participa-tifs que conquirent les étudiants au début des annéescinquante concernèrent la ges-tion du «secteur social» universitaire nouvellement créé qui fut en charge des ques-tions de logement, de restauration, de bourses et de publication de polycopiés des cours.
La réflexion, c’est-à-dire l’engagement intellectuel des étudiants dans l’élucidation du monde redessiné par la Guerre froide et la décolonisation en marche, l’ouverture progressive du catholicisme aux problématiques laïques et l’enclenchement de l’émancipation morale et sociale des individus ne demeura pas en reste, loin s’en faut. Elle s’exerça dans de nouveaux cercles comme celui des Étudiants européens (1950), dans d’autres en plein développement comme le Cercle des étudiants étran-gers et le Cercle de sciences politiques et sociales, et dans des maisons communau-taires . Maisons véritablement, c’est-à-dire lieu d’hébergement et de vie quotidienne, 9 celles-ci rassemblaient des étudiants –plus rarement des étudiantes, mais toujours les deux genres séparément –autour d’un projet d’animation.En 1968, on comptait quinze maisons facultaires et quarante maisons communautaires parmi les deux sec-tions, française et flamande, de l’Université. Du côté flamand, on signalera particu-lièrement le mouvement et la MaisonUniversitas,à travers la conduite desquels Al-bert Dondeyne (1901-1985), prêtre et professeur à l’Institut supérieur de philosophie
9 Depuis une dizaine d’années, les témoignages et les monographies produits par les animateurs de ces mouvements ont commencé à fleurir. À titre d’exemple, nous citerons l’ouvrage tout récent consacré à la Maison Charles le Bon/Karel de Goede-Huis qui rassembla, de 1942 à 1972, des étudiants flamands d’expression néerlandophone et d’expression française: M.DEBROCK, M.VE R S T R A E T E, O.DE CROMBRUGGHE,Het Karel de Goede-Huis. Een Leuvens integratie-experiment, Louvain, 2007 (édité à compte d’auteur). Des travaux d’histoire sont également produits comme l’étude de la maison internationale Crossroad: P. SERVAIS, «Les étudiants non européens à Louvain. 1920-1970», F. HIRAUX, (dir.),La vie étudiante à Louvain. 1425-2000, Louvain-la-Neuve, Academia-Bruylant, 2002, pp.47-59. L’expérience de Jean Ladrière (1921-2007), philosophe, aujourd’hui professeur émérite de l’UCL, témoi-gne de l’esprit, de la posture et de l’action des étudiants des maisons communautaires dans les années cinquante. Il s’engagea à partir de 1945 dans des groupes qui se consacraient à la réflexion morale et sociologique et à des actions concrètes de promotion du pacifisme et de refus de la bipolarisation du monde dictée par la Guerre froide: M. MOLITOR, «Jean Ladrière dans la vie intellectuelle et sociale belge», B. FELTZ, M. GHINS(dir.)Les défis de la rationalité. Actes du colloque organisé par l’Institut supérieur de Philosophie à l’occasion des 80 ans de Jean Ladrière, Louvain et Louvain-la-Neuve, Éditions de l’ISP, 2005, pp.11-16. Michel Molitor parle des engagements de son maître avec expertise puisqu’il fut lui-même, au début des années soixante, un membre actif du Cercle de sciences politiques et sociales et un des fondateurs en 1961 du MUBEF, le Mouvement des étudiants universitaires belges d’expression fran-çaise, qui lança le syndicalisme étudiant francophone.
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