Boule et Bill - Château d os
28 pages
Français

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Boule et Bill - Château d'os , livre ebook

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Description

Une collection qui a du chien !
Découvrez les aventures de Boule et Bill en mini-roman illustré. Finies les histoires pour s'endormir, finies les histoires à dormir debout, voici une histoire pour ne pas dormir du tout ! De quoi se faire une sacrée frousse !
Cette histoire est tirée de l'album Boule et Bill - Bouh ! aussi disponible en version numérique.
À partir de 7 ans.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2012
Nombre de lectures 19
EAN13 9782740435410
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Embrouillamini

— Chaque matin, quand je me réveille, je remercie le dieu des chiens de ne pas m’avoir fait naître chat.
— Pourquoi ?
— Quelle question, Caroline ! Parce que… parce que… un chat, c’est un chat, quoi !
— Un peu légère, ton explication, mon Bill.

— Je sais, je sais, je réfléchis…
— J’aime bien quand tu réfléchis.
— Voilà, j’ai trouvé. Tout d’abord, les chats sont fourbes et sournois. Oh, ne fais pas ta belle offusquée en étirant ton long cou. C’est vrai, on ne les entend jamais arriver avec leurs pattes montées sur coussinets. Ils sont là à nous espionner, toujours à préparer un mauvais coup. Ils nous tirent la langue, bien cachés dans les buissons.
— Tu divagues vraiment, mon Bill.
— Pas du tout. Tu sais, j’ai longtemps pensé à tout ça. Ensuite, les chats sont beaucoup moins affectueux que les chiens, et ça, c’est prouvé.
— Par qui ?
— Ben, par tous les… les… utilisateurs, tiens.
— Mouais… En tout cas, les chats sont très propres et ne laissent pas leurs crottes partout sur les trottoirs, et toc !
— Quoi, « toc » ? Tu te crois maligne ?
— Oui, parfois.


— Et en plus, les chats, ça griffe.
— Et les chiens, ça mord.
— Enfin, il faut bien se rendre à l’évidence : les chats ne sont pas intelligents.
— Ah bon ? J’ai toujours entendu dire le contraire.
— Oui, ben, n’oublie pas que tu as de toutes petites oreilles, ma Caroline chérie, tu as dû mal entendre.
— Humm.
— Tiens, je vais te rafraîchir la mémoire en te donnant un exemple. Rappelle-toi, un jour on était tous à la maison, bien tranquilles : Papa lisait son journal en bâillant à s’en décrocher la mâchoire.


Maman parlait à une copine au téléphone. Toi, tu dormais, la tête rentrée dans ta carapace, comme toujours. Mon Garçon regardait Super-magic-héros , sa série préférée où il est question d’un enfant surdoué qui sauve la planète d’une terrible invasion d’autruches. Et moi, je furetais dans la cuisine à la recherche d’un petit quelque chose à me mettre sous les crocs.
— Je ne peux pas me souvenir de tout ça si je dormais.
— Exact, c’est pour ça que je te donne tous ces détails.
— Mais quel rapport avec les chats ?
— J’y viens. Donc, je furetais quand tout à coup on a entendu un cri horrible, terrifiant, venu d’outre-tombe.


— T’exagères pas un peu ?
— Oui, bon, un cri venu… du fond des bois.
— Des bois ?
— Ça va, ça va… du bout du jardin. Il va falloir faire preuve d’imagination, Caroline. Quand on raconte une histoire, on invente toujours un peu, on brode, pour donner plus de piment au récit, tu comprends ?
— D’accord, et après ?



— Bref, on est tous sortis en courant – enfin, sauf toi –, et qu’est-ce qu’on voit perché sur une branche ?
— Un oiseau.
— Non, mais c’est pas possible ! T’aurais pas des ancêtres chats, toi ?
— Je ne crois pas, non.

— Quel intérêt j’aurais à raconter ça ? Un oiseau sur une branche, il n’y a rien de plus normal. Tu sais, je crois que tu dors trop. Ça te ramollit les neurones.
— Moi, ce que j’en dis…
— Un chat, voyons ! Un chat !
— Ah oui, je m’en souviens, Boule avait dit que c’était ta faute parce que tu l’avais pourchassé.
— C’est vrai que je l’ai un peu bousculé. Mais il n’arrêtait pas de me narguer avec ses yeux de hareng frit et sa queue en tire-bouchon.
— Ce n’est pas un cochon !
— Écoute, Caroline, arrête de m’interrompre toutes les deux minutes, après je perds le fil. J’en étais où ?
— Tire-bouchon.



— Quoi ? Ah oui, Boule voulait qu’on appelle les pompiers, mais Papa lui a ri au nez : « Les pompiers, quelle idée ! En moins d’une minute, je serai là-haut. Je suis le roi de la grimpette ! Quand j’étais jeune, aucun arbre ne me résistait. Tarzan, à côté, c’est de la gnognotte. Regardez bien, et prenez-en de la graine. »
— Elle n’est pas très intéressante,ton histoire.
— Attends la suite. En fait, il lui a fallu au moins dix minutes pour arriver tout en haut. Il suait, fallait voir ça ! Et tout ça pour quoi ? Rien du tout. Le chat avait décampé. Et tu ne sais pas la meilleure ?
— Si, je sais, j’étais là. Je me suis réveillée à temps pour voir la fin.
— C’est pas grave, je te raconte quand même. Une fois arrivé sur la dernière branche, Papa a été pris de vertige.

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