Hélène et les Disappearing Gamers - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans
266 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Hélène et les Disappearing Gamers - collection Tip Tongue - A2 intermédiaire - dès 12 ans , livre ebook

-

266 pages
Français

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Description

Un thriller fantastique dans l'univers du jeu vidéo, addictif et particulièrement utile !

Hélène vit une semaine sur deux avec sa mère et sa belle-famille américaine. Ce n'est pas toujours facile pour elle car elle n'est pas encore très à l'aise en anglais. Mais alors qu'elle retourne chez son père, elle le découvre évanoui devant l'écran de son jeu vidéo favori, Thrones of the Kingdom... Or, dans ce jeu, tout est en anglais !

Parce que l'anglais est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 mars 2016
Nombre de lectures 7
EAN13 9782748517293
Langue Français
Poids de l'ouvrage 63 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

NICOLAS LABARRE HÉLÈNE   ETLESDISAPPEARING   GAMERS Illustrations JULIEN CASTANIÉ
Chapter One HOME(S) Chapter Two ATTHEHOSPITAL Chapter Three HOMEALONE Chapter Four THE GAME Chapter Five GETTINGIN Chapter Six PASSWORDS Chapter Seven LEARNINGTOPLAY Chapter Eight BEING LUCIUS DORIN ChapterNine THE ENCOUNTER Chapter Ten FINDING CYRIL BLAIN ChapterEleven THE ASSAULT Chapter Twelve TOGETHER L'auteur Dans la même collection
Chapter One HOME(S)

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– D on’t forget your bag, Pumpkin! Hélèneattrapesur la banquettearrière lesac qu’elleétait effectivement sur lepoint d’oublieret fait lagrimace.Elle n’ajamais aimé les surnoms,mais c’est sans doute le pire qu’on lui ait donné.« Pumpkin » veut dire « citrouille ». Quand Paul, son beau-père, a commencé àl’appelercomme ça,il lui aexpli - qué qu’auxÉtats-Unis c’est unsurnommignon et affectueux.Il n’a toujours pas compris qu’en France on ne compare pas les gens à une grosse courge orange si l’onveut leur dire quelque

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chosedemignon et d’affectueux. Mais c’est plus fort que lui. Elle réussit à sourire en lui lançant : – Bonne semaine, Paul,et embrasse maman ! Il a encore du mal avec le français mais,après unesemainedecollège, Hélènen’a pasnon plus très envie de faire des efforts pourparler anglais. – Have a good week! lance Paul en se contor - sionnant sur son siège pour lui faire la bise. Un vendredi sur deux, depuis quatremois, Paul accompagneHélènechez son père, et vient l’y rechercherla semaine suivante.Ça s’appelle unegardealternéecôtéparents et un domicile alterné côté Hélène. Sac en main,elle s’arrache du cocon bien chaud dela voiture, en fourrant dans sa poche son vieil album de Batman ,qu’elle était en train de lire. Elle a vu les lms avec une amie l’andernier,mais elle préfère nettement la bande dessinée,le super-héros détective plutôt que labrute àvoixrauque bardée de gadgets. Elleretient soigneusement les pages qui se

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détachent,de plus en plus nombreuses à chaque relecture. La voiture s’éloigne dans le crachinléger decedébut de soirée de septembre, la lumière rouge des feux arrière explosant entre les gouttes comme les pixels dans unvieuxjeu vidéo,jus- qu’au moment où Paul tourne au coin de la rue Franklin pour repartir vers la porte des Lilas. Hélène se réfugie sous le porche de l’im - meuble,ouvre la porte avec le digicode et pose sonsac parterre devant l’ascenseur.La liste habituelledépassed’unepochelatérale : trou - sers,sweaters,tee-shirts,underwear,something to read. En face de chaque ligne, une petite case vide à cocherau moment du retour.Paul et sa mère ont adopté cette méthode an d’éviter d’avoir à revenir en urgencependant« leur » semaine pour déposer un livre ou des vêtements oubliés.En dessous,une ligne manuscrite à l’encre bleue : Have fun! Don’t stay up too late! Don’t stayup too late! Aucunrisque qu’elle puisse même espérerse coucher tard.S’il y a

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bien unechosesur laquelleses parentssont encore d’accord, c’est sur la nécessité de l’en - voyer au litjusteaprès lerepas. Ça etl’idée selonlaquelle elle serait trop jeune pouravoir sonpropre téléphone.Elle a douze ans,et ils la traitent comme une gamine ! Enn, ce n’est pas si grave. La semaine est nie et, avec un peu de chance,sonpère aura mis sursondisque dur quelques minutes du lm auquel il travaille. Il supervise l’intégration des effets pour un stu - dio d’images de synthèse parisien, et il ne résiste pas souvent à l’envie de montrerson œuvre. Il n’est pas censé le faire, mais il n’a jamais été très bon pourgarderles secrets.D’autant qu’avec toutes les idées qu’Hélène lui donne chaque week-end, il lui doit bien ça. Au troisième étage, elle appuiesur la sonnette, écoute les notes stridentes résonner derrière la porte,attend,prête à se jeterdans les bras de son père, mais personne ne vient ouvrir.Au bout d’un moment, Hélène nit par sortir sa clé de sa poche et entre,agacée de ne pas être accueillie.

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– Papa !Je suis arrivée !Tu peuxenleverton casque ! Laissant son sac dans l’entrée,elle se dirige vers lebureauen évitantles piles delivres et de cartons qui traînent dans toutes les pièces. Sonpère n’ajamais pris lapeine d’acheterdes meubles ou de décorer l’appartement,mais il accumule en permanence des choses merveil - leuses : des livres illustrés, des lms rares, des mangas non traduits. Et il dépose ses trésors là où il peut, le plus souvent au milieu du passage. Les rais de lumière colorée dans le couloir lui conrment qu’un moniteur est en marche dans lapièce du fond.Sonpère est sûrement devant son jeu vidéo,pour changer.Incroyable qu’il y passe tellement de temps ! Elle aimait bienquand ils jouaient cinq minutes ensemble sur son téléphone ou sa vieille DS mais, depuis quelques mois, ça tourneun peu à l’obsession. – Papa,c’est vendredi ! Je suis là ! Tu as quelque chose à manger, au moins ? J’ai faim, et c’est toi qui cuisines.

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Son ton est plus agressif qu’elle ne le voudrait, mais cela n’a pas grande importance.Si sonpère n’apas entendu la sonnette,elle pourrait aussi bien chanter à tue-tête sans le déranger. Alors qu’elles’apprêteà lui diretout lebien qu’elle pense de son accueil, Hélène se ge. Elle s’attendait à tout, sauf à ça. Son père n’est pas en train de jouer. Son front est appuyé contre le clavier del’ordinateur. Son bras droit reposesur la surface du bureau, l’autre pend mollement le long de son corps. Rien ne bouge. – Papa ? Savoixn’est plus qu’unchuchotement,mais peuimporte. Son pèrenel’entendra pas. Il est immobile et sans connaissance,sans doute depuis un bon moment. Hélène pousse un cri perçant.

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Chapter Two ATTHEHOSPITAL

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H élène ne s’arrête de crierque lorsque la douleurdans sa gorge se transforme en unequintedetoux qui la plieen deux. Quand elle se redresse, elle se sent de nouveau capable d’agir. Ellerelèveson pèreavec délicatesse. Il est lourd et inerte dans ses bras,comme un de ces mannequins qu’elle s’entraîne à remon - terdu fond de la piscine,pendant les cours de natation.Le paysage virtuel de Thrones ofthe Kingdom , le jeu sur lequel il passetout son temps libre depuis des mois, déle sur l’écran et baigne la pièce d’une lumière changeante.

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Dans les romans et les bandes dessinées que lit Hélène,le héros appellerait sans doute une ambulanceou directement la police, mais elle penche plutôt pour Ingrid, sa mère. Quelques dizaines deminutes plus tard, la voiturede Paul suit tant bien que mal l’ambu - lance qui emmène le père d’Hélène à l’hôpital. Hélène,assise à l’arrière,ne parvient pas à saisir les paroles qu’échangent à mi-voix son beau-père et sa mère.Le front de celle-ci est marqué d’un pli d’inquiétude qu’Hélène connaît trop bien. Quand Ingrid revient vers eux après avoir parlé au médecinde l’hôpital,le pliest plus profond encore,et sa voix tremble d’une colère contenue. – The doctors don’t know what’s wrong.They just don’t know. – What do you mean? demande Paul. Hélènes’accroche, essaiedecomprendreleur échange. « Don’t know », ils ne savent pas...

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– Ils ne savent pas quoi, maman ? – Ils ne savent pas ce qu’atonpère.Ils l’ont examiné, enn ils ont commencé, et ils ne trouvent rien.Il est inconscient,mais sans rai - son, sans symptôme. Ils ne comprennent pas. Paul a l’air à la fois étonné et soulagé : – So it’s not a stroke? – What’s a stroke? demande Hélène. – It’s... whatdo youcall itin French?... The heart... Paul ne trouve pas le mot.Alors il pose la main sursa propre poitrine et imite les batte - ments du cœur, avant deles arrêter brusque - ment et de mimer un mort. Ingrid se décide à traduire : – Nous ne voulions pas t’inquiéter,mais Paul et moiavions très peurque ce ne soit unAVC, ou une crise cardiaque. Heureusement, a priori   son cœur va bien. Puis, s’adressant à Paul : – No,it’s not a stroke,his heart is beating ne.

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