La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisDécouvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Je m'inscrisVous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
Sujets
Informations
Publié par | Éditions AdA |
Date de parution | 13 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 30 |
EAN13 | 9782897335373 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Copyright © 2011 Joan Holub et Suzanne Williams
Titre original anglais : Goddess Girls: Artemis the Loyal
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Simon & Schuster Children’s Publishing Division, New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sylvie Trudeau
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Montage de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Illustration de la couverture : © 2011 Glen Hanson
Conception de la couverture : Karin Paprocki
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-535-9
ISBN PDF numérique 978-2-89733-536-6
ISBN ePub 978-2-89733-537-3
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Holub, Joan
Les apprenties déesses
Traduction de : Goddess Girls.
Sommaire : Artémis et la loyauté.
Pour enfants de 7 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-535-9 (v. 7)
1. Artémis (Divinité grecque) - Romans, nouvelles, etc. pour la jeunesse. I. Williams, Suzanne, 1953- . II. Trudeau, Sylvie, 1955- . III. Titre. IV. Titre : Artémis et la loyauté.
PZ23.H646Ap 2013 j813’.54 C2012-942724-1
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À Gabriela Sagun et Cecelia Sagun
— J. H. et S. W.
1
Interdit aux filles
L e p remier arrivé sur le terrain de sport ! cria Artémis.
Elle mettait au défi Apollon, son frère jumeau, alors qu’ils traversaient la cour de l’Académie du mont Olympe, le mercredi après-midi. Les entraînements pour les Jeux olympiques, qui auraient lieu le samedi suivant, battaient maintenant leur plein. Des athlètes de talent de partout en Grèce, du mont Olympe et des autres royaumes magiques étaient arrivés à l’AMO pour cette occasion.
— D’accord, dit Apollon en s’accroupissant et en posant ses doigts sur les carreaux de marbre de la cour pour prendre la posture du coureur.
— À vos marques, dit Artémis en s’accroupissant elle aussi. Prêts. Partez !
Ils s’élancèrent exactement au même moment. Les deux jumeaux immortels dévalèrent une colline gazonnée à toutes jambes, tandis que les chiens d’Artémis maintenaient la cadence à côté d’eux. Ils aimaient beaucoup courir, eux aussi !
Le sport où les jumeaux excellaient était le tir à l’arc, mais Artémis adorait tous les types de compétitions athlétiques. Au tir à l’arc, son frère et elle étaient de forces égales, mais avec un peu d’effort, elle réussissait généralement à le battre à la course. À cet instant même, il était à moins d’un mètre derrière elle. Graduellement, elle agrandit l’écart qui les séparait, les yeux rivés sur le terrain de sport.
Devant eux, des bannières colorées ondoyaient tout en haut des mâts qui bordaient le plus grand des terrains. Chaque bannière arborait un pictogramme représentant un sport. Il n’y en avait toutefois pas pour le tir à l’arc, pui sque ce n’était pas une discipline olympique. Non que cela fit une différence dans le cas d’Artémis. Car elle n’avait aucune chance de gagner quoi que ce soit aux Olympiques, de toute manière. Pourquoi ? Parce que chacun des participants qui étaient ici pour les jeux était un garçon. Pas une fille en vue parmi les compétiteurs. Les filles n’avaient pas le droit de participer aux Jeux olympiques.
En y pensant, les épaules d’Artémis se raidissaient. Ce n’était pas juste !
Elle jeta un coup d’œil derrière elle en direction d’Apollon. Pardieu ! Il était en train de la rattraper ! Au même moment, Arès, qui était le coureur le plus rapide à l’AMO, les vit arriver. Une foule d’étudiants s’était réunie le long de la piste pour observer l’entraînement de course à pied, et il en faisait partie. En faisant un grand sourire à Apollon, il mit ses mains en porte-voix autour de sa bouche et lui cria :
— Vas-y ! Tu peux la battre. C’est une fille !
C’en était trop ! Grinçant des dents, Artémis rassembla toute sa détermination. Elle riva les yeux sur la ligne d’arrivée. Accélérant soudainement, elle franchit l’extrémité du terrain loin devant Apollon.
— Woah ! cria Arès.
Il fit en bond en arrière pour éviter Artémis qui dérapait en tentant de s’arrêter.
— J’ai beau n’être qu’une fille, dit Artémis, haletante, en le regardant d’un air supérieur, je n’en ai pas moins gagné, n’est-ce pas ?
— Han, han. Bien sûr. Bonne course, dit Arès d’un air détaché.
Artémis avait remarqué que chaque fois qu’une fille excellait à un sport, les garçons semblaient perdre intérêt. En se retournant, elle vit Apollon qui se tenait derrière elle, le visage aussi rouge que son chiton préféré.
— Merci beaucoup ! grommela-t-il. Bien gentil de me faire honte devant mes amis !
« Quoi ! pensa-t-elle. Je suis censée perdre tout simplement pour que lui ne perde pas la face ? Pas question ! »
— Hé, Artémis, par ici ! l’appela Athéna depuis les gradins.
Une faible brise fit voleter une mèche des cheveux châtains naturellement bouclés de la jeune déesse sur sa joue, et elle la repoussa d’une main tout en lui faisant signe de l’autre main. Toujours irritée contre son frère, Artémis partit en marchant d’un pas lourd pour aller s’asseoir avec son amie. Tous les entraînements se déroulaient en même temps, et Athéna était en train de regarder le lancer du disque. Elle se poussa un peu de côté pour faire une place à Artémis.
Un jeune dieu du nom d’Atlas était le premier à lancer. Dans sa main droite, il tenait le disque, de la taille d’une assiette à dîner. Tandis que les filles l’observaient, il se mit en mouvement. En faisant une torsion du buste, il tourna sur lui-même pour prendre de la vitesse.
— Ach ! grogna-t-il.
Puis, d’une poussée puissante, il fit partir le disque haut et loin. Celui-ci franchit la moitié du terrain !
Les autres garçons de l’AMO s’étaient rapprochés pour acclamer son effort.
— Bravo, Atlas ! lui cria Apollon en envoyant un poing vers le ciel.
— C’était génial ! cria Arès.
Artémis leur jeta un regard morne. Bien sûr, ils étaient tout à fait enthousiastes lorsqu’un garçon réussissait bien dans les sports. Pff !
Soudainement, Arès sembla se désintéresser totalement du disque et il tourna brusquement la tête en direction d’Artémis. Elle se raidit. Pourquoi la regardait-il ? Ses pensées furent interrompues lorsqu’elle se rendit soudain compte qu’il regardait derrière elle. Se retournant, elle vit son amie Aphrodite qui venait les rejoindre. La moitié des garçons qui se trouvaient sur le terrain cessèrent toute activité pour regarder la jeune déesse qui s’approchait d’Athéna et d’Artémis. Ses longs cheveux brillaient au soleil comme de l’or, la jupe de son chiton bleu vif ondoyait à chaque pas, et ses yeux bleus pétillants souriaient à Arès alors qu’elle lui faisait un petit signe de sa main aux ongles vernis de bleu.
Ces garçons pensaient sans doute que toutes les filles devraient