On a enlevé Maman !
76 pages
Français

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On a enlevé Maman ! , livre ebook

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Description

La Famille Potofeu tient un petit restaurant place des Vosges à Paris. Le père est cuisinier, la mère est à la caisse, les 3 filles aident en salle, ainsi que le fiston. Mais, si vous allez faire un tour dans l’arrière-cuisine, vous serez bien surpris ! La truffe des Vosges cache en réalité une agence chargée d’aider les gens à réaliser les rêves qu'ils écrivent sur des listes. Et ils sont assez doués pour cela ! Ce sont même les meilleurs !

Mais malheureusement, un beau matin, la mère a disparu ! Enlevée par des malfrats qui veulent devenir les seuls "réalisateurs" de listes sur le marché ! La famille Potofeu va devoir tout mettre en œuvre pour récupérer maman !


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 avril 2019
Nombre de lectures 23
EAN13 9782215172451
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières

Résumé de l’épisode précédent
Suivez la piste !
Et re-plouf…
Il était une fois…
Même les grands ont le droit de pleurer
Hâchés menu
Changement de programme
Un milliard de choses à faire
Chat chatouille le nez
Course aux champs, en pleine ville
Au cœur d’une sacrée chasse
« Aujourd’hui, rien… » (Louis XVI)
Champagne ou chocolat chaud ?
Chez Mona et ses amis
Promenons-nous dans les toiles
Petite course entre amis
Des huiles plein la Truffe
De bulbe en Île
Un dimanche soir à la truffe des Vosges
Déjà paru
Page de copyright
Chapitre 0
Résumé de l’épisode précédent

Liste de ce qu’il vaudrait mieux ne jamais oublier :

– Son sac de cailloux, si on est le Petit Poucet ;
– Sa lampe de poche, quand on est perdu la nuit dans une forêt toute noire ;
– Son sens de l’humour, quand les choses tournent mal ;
– Des baskets toutes neuves, si on croise un loup, un tigre, ou pire, un T-Rex ;
– Son goûter, car c’est hyper-important et que non, il ne faut jamais, jamais, jamais oublier son goûter ;
– D’avoir un livre dans sa poche, car il aura toujours de la batterie, il y aura toujours un moment pour le lire, et c’est définitivement la chose la plus chouette au monde.

Pour ceux qui, comme les poissons rouges, ont la mémoire qui flanche, qui ne sont plus très sûrs de savoir où en sont nos héros, les lignes qui suivent peuvent être utiles. (Pour les autres aussi, mais ils peuvent faire semblant de les lire.)
À la fin de l’épisode précédent, la famille Potofeu, contre toute attente et grâce à quelques miracles, réussit de justesse à ne pas être chassée de la Confrérie, cet ordre qui, depuis la nuit des temps, aide ceux qui font des listes à terminer ce qu’ils ont inscrit dessus.
Alors c’est la fête ce dimanche soir à la Truffe-des-Vosges, ce restaurant qui est aussi le quartier général de la famille Potofeu. Pourtant, au moment d’aller se coucher, c’est le drame ! Karine, Mme Potofeu, femme de Matthieu, mère de Clémence, Pia, Douce et Yvan (au passage, il faut que je vous dise que Yvan, c’est moi, moi qui vous parle, moi qui écris, moi qui raconte). Karine, la seule de la famille à ne pas faire partie de la Confrérie et qui en ignore l’existence, Karine donc, qui est l’âme de la maison, son cœur, ses bras ; Karine, sans qui rien n’est possible, Karine a disparu ! Pire, Karine a été enlevée par l’oncle Vladimir.
Avant de filer, l’oncle félon a laissé un mot.

« Vous ne deviez pas réussir !
Vous auriez dû échouer !
Je refuse que vous restiez dans la Confrérie, vous n’en êtes pas dignes.
Si vous voulez retrouver votre mère et épouse, si Karine a de la valeur à vos yeux, je vous lance un défi !
Regardez bien le tableau dans les jours qui viennent ! Une liste de listes apparaîtra ! Si vous réussissez à les finir avant moi, vous aurez gagné, mais si c’est moi qui finis le premier, alors vous devrez quitter la Confrérie, et pour toujours !
Vous retrouverez Karine à la fin du match !
Que les meilleurs gagnent ! Je vais gagner !

Quant à toi, ma sœur, il est bien fini le temps où tu pouvais me mépriser ; l’heure de la revanche a sonné ! Tu peux bien t’accrocher à ton fauteuil, je vais te le prendre ! Tu ne pourras rien faire pour m’en empêcher, sache que je serai bientôt le grand maître de la Confrérie !

Signé, Vlad, futur grand maître de la Confrérie des listes. »

Minuit a sonné depuis déjà un moment ; les Potofeu sont effondrés dans le restaurant vidé de ses clients. Vidé ? Pas tout à fait. Dans un coin, un homme somnole sur une banquette. C’est Raoul Amédée de Sainte-Moustache, le tueur à gages qui n’a jamais tué personne et qui ce soir a pris sa retraite. Mais dort-il vraiment ? Et si, par le plus grand des hasards, il avait vu quelque chose ?
Et c’est là que tout commence…
Chapitre I
Suivez la piste !

Liste des disparitions inexpliquées :

– Les couvercles de Tupperware ;
– La moitié des chaussettes ;
– Le temps ;
– Les dinosaures ;
– Le fromage dans le réfrigérateur ;
– La zappette de la télé ;
– Le chocolat dans le placard.

Encore un peu endormi, ses rares cheveux en bataille, son éternelle cravate de travers, M. de Sainte-Moustache raconte ce qu’il a pu observer.
– Je somnolais, je croyais rêver, mais désormais je sais que ce n’était pas le cas. J’ai donc bien vu votre oncle Vladimir quitter le restaurant. Il poussait Karine devant lui. Elle ne se laissait pas faire et l’a même giflé, mais comme il la menaçait d’une arme, elle a dû obéir.
– Comment se fait-il que nous n’ayons rien vu ? demande papa.
– Il a fait ça juste au moment où vous avez tous filé dans la cuisine, avant de hurler de joie. Je crois que j’ai entendu « On a réussi, on a réussi », suivi de grands éclats de rire.
– Il a raison, papa, dit Clémence, au moment où tu nous as montré l’écran avec la dernière liste complétée, maman est restée dans la salle seule avec oncle Vlad. Pourquoi se serait-elle méfiée de lui ? Qui pourrait imaginer, en voyant ce débris, qu’il puisse être dangereux ? Mais surtout, pourquoi a-t-il fait ça ?
– Ton grand-oncle n’a jamais supporté que je sois l’aînée, que je sois le grand maître ; il rêve de prendre ma place depuis qu’il a cinq ans, dit Babouchka. En fait je crois que j’ai toujours su qu’un jour il ferait une ânerie de ce genre. Maintenant, la question c’est surtout : comment les retrouver ? Ils sont partis depuis peu, et comme mon frère ne conduit pas, ils sont à pied. Ils ne doivent donc pas être très loin. Partons à leur recherche ! Et moi qui l’ai connu tout petit, je peux vous assurer que Vlad peut être dangereux, très dangereux, et méchant en plus. Il faut faire vite.
– Seulement ils ne sont pas partis à pied, dit Raoul Amédée qui s’est recoiffé et a remis sa cravate en place. (Avoir quatre-vingt-deux ans n’est certainement pas une bonne raison pour se laisser aller.

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