Wiggins, Sherlock et le Mysterious Poison - collection Tip Tongue - A1 découverte - dès 10 ans
238 pages
Français

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Wiggins, Sherlock et le Mysterious Poison - collection Tip Tongue - A1 découverte - dès 10 ans , livre ebook

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238 pages
Français

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Description

Un Tip Tongue où l'on retrouve Wiggins, le gamin des rues qui aide Sherlock Holmes dans ses enquêtes, héros des romans de Béatrice Nicodème ! Une plongée dans le Londres du XIXe siècle.
Comme chaque année, les jeunes Bretons de Roscoff, que l'on appelle les Johnnies, viennent vendre à Londres leurs chapelets d'oignons rouges. C'est ainsi que Wiggins fait la connaissance de Guillaume, qui a beaucoup de mal à se débrouiller dans les rues de la capitale, parce qu'il ne parle presque pas anglais. Lorsque l'un des Johnnies est gravement empoisonné, et Guillaume accusé à tort, Wiggins décide de faire la preuve de l'innocence de son nouvel ami. Sherlock Holmes accepte de l'aider dans son enquête, et lui donne un curieux indice : " Cherchez la boîte d'allumettes ! "

Parce que l'anglais est aussi agréable à écouter, chaque roman numérique Tip Tongue est enrichi de sa version audio, page après page.


Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2018
Nombre de lectures 9
EAN13 9782748523652
Langue Français
Poids de l'ouvrage 70 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

BÉATRICE NICODÈME WIGGINS,SHERLOCK   ET LE MYSTERIOUS POISON Illustrations AUDREY MOLINATTI
Chapter One ARRIVINGINLONDON Chapter Two GETLOST! Chapter Three WIGGINSTOTHERESCUE Chapter Four ENGLISH LESSON Chapter Five CALL A DOCTOR! Chapter Six SHERLOCKHOLMES’S STRANGEIDEA Chapter Seven A BADSURPRISE Chapter Eight GUILLAUMEIS IN DANGER ChapterNine NO BEER!NOWHISKY! Chapter Ten WIGGINS ACTS LIKEA FOOL ChapterEleven WIGGINS’SGREATIDEA Chapter Twelve ALL’S WELL THATENDS WELL L'auteur Dans la même collection
Chapter One ARRIVINGINLONDON

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– W elcome! Did you have a good journey? L’homme quiaccueille lapetite bande de Johnnies est aussiventru que les tonneaux encombrant la courde l’auberge.Ses yeux bleus sont ronds comme des billes. Et il parle anglais, bien sûr ! Guillaume sait que « welcome » signi-  e « bienvenue », que « did you have? » veut dire « avez-vous eu ? » et que « good » se traduit par « bon ». – Not too bad, répond Yvon. « Bad », c’est le contraire de « good ». « Not too bad » doit être quelque chose comme « pas

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trop mal ».« Journey » est donc sûrement le mot anglais pour « voyage ». L’homme se lance dans un long discours en entraînant Yvonet les voyageurs vers la remise dans laquelle ils vont loger,au fond de lacour. Guillaume se faule en tête du groupe et tend l’oreille. Sans beaucoupd’espoir, à vrai dire. Il ne reconnaît à peu près aucun des mots que son frère lui a appris avant le départ. Chaque année, une partiedes hommes de Roscoff, une petite commune du nord de la Bretagne , traversent la Manche surdes goélettes pour aller vendre les oignons roses de Bretagne au porte-à-porte enAngleterre.Les Anglais les surnomment « Johnnies », « petits Jean », parce que plus de la moitié desjeunes adolescents qui les accompagnent s’appellent Jean ou Yann. Guillaume, qui n’a queneuf ans, ne devait partir quel’annéesuivante. Mais son frèreLouis s’estcasséla jambeunesemaineavantledépart, et on l’a envoyé à sa place. C’est la première fois qu’il quitte la ferme de ses parents. Il a beau

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êtretrès excitéà l’idéededécouvrir Londres, il se demande comment il va réussirà vendre des oignons alors qu’il ne parle pas anglais. Louis l’a rassuré. D’après lui, il suft de connaître quelques expressions pour se débrouil - ler. « Good morning » (« bonjour »), « goodbye » (« au revoir »), « please » (« s’il vous plaît »), « thankyou very much » (« merci beaucoup »), « they are delicious » (« ils sont délicieux »), « how many do you want? » (« combien en voulez-vous ? »)… Louis lui a indiqué quelques trucs pour convaincre les clients et lui a expli - quécomment fonctionnela monnaieanglaise (une livre vaut vingt shillings et un shilling vaut douze pence). Lorsque Guillaume s’est retourné une der - nière fois après avoir quitté la ferme, Louis lui a fait de grands signes en criant : – Cheerup,Louis! Courage,Louis ! Remem - ber: to dare is to succeed! To dareis to succeed… Oser, c’est réussir… Guillaumerassembleson courage, setourne

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vers lepatron del’auberge, prendunegrande inspiration et déclare : – London is very, very big! L’homme lui répond en riboulant des yeux : – I don’t speak French. Il a cru que Guillaume lui parlait en français ! – Ha ha ha ! s’esclaffe Yvon.Faudra amé - liorertonaccent,Guillaume,situ veuxque les Angliches te comprennent ! Va plutôt rejoindre les mioches, tu viendras quand on te sonnera. Yvon neratejamais uneoccasion dese moquer des plus jeunes. Il a la réputation d’être un très mauvais vendeur, mais il se croit supé - rieurauxautres sous prétexte qu’il parle bien anglais et qu’il est le ls du chef. Guillaume sent monter les larmes. Le voyage a été interminable,il a eu le mal de mersurle bateau et mal au cœurdans le train qui les a conduits de Douvres à Londres,et il fait presque aussi froidqu’en automnealors qu’on estau mois de juillet.

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La remise où ils vont loger lui paraît sinistre. Le rez-de-chausséeestun immenseespacedans lequel seront entreposés, suspendus au plafond, les chapelets d’oignons. Une vieille cuisinière permettrade faire chaufferl’eau pourle thé et depréparer des ragoûts qu’on avalera assis autourd’une immense table à tréteaux.Un esca - lier étroit et raide monte vers la soupente. C’est làqu’onvaétendre les paillasses surlesquelles dormiront les Johnnies. Les nuits seront courtes, et les journées épuisantes. Cette nouvelle vie va commencerle lende - mainà sixheures et demie du matin,et elle durera jusqu’au mois de décembre. Les épaules sciées parle manche enbois auquel onaura accroché les chapelets d’oignons, les pieds bien - tôt couverts d’ampoules, Guillaume parcourra les rues deLondres pendantdes heures. Et il vient de constaterque le peu d’anglais que lui aappris Louis ne luiservirapas àgrand-chose. Si seulementun magicien pouvaitleramener àRoscoff,dans lasalle où ses parents et Louis

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sont en train deserégaler dela soupede sa mère ! Il serre les dents et se répète intérieure - ment :« Cheerup,Louis!Todare is tosucceed! » Il va y arriver, il fautqu’il y arrive. D’ailleurs, si c’esttropdur, il a encoreunecartedans sa manche. – Si tu en baves trop, lui a dit Louis, va trou - ver Wiggins. Il t’aidera. He’ll help you. Wiggins est un jeuneAnglais débrouillard avec qui Louis s’est lié d’amitié l’année précé - dente et qui est mêmevenu passer un ou deux jours à Roscoff.Il connaît chaque pavé de Londres etveutdevenir détective. Louis a noté sonadresse surunbout de papierqu’il aglissé dans la poche de son petit frère. Guillaume caresse le papiercomme untalis - man en chuchotant : – Please, Wiggins, help me!

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Chapter Two GETLOST!

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– T iens,voilà le bébé ! s’exclame Joseph en voyant approcher Guillaume. – Get lost, boy! lanceméchamment Yvon en agitant lebras commepour chasser unemouche. Guillaume sait que « boy » signi e « garçon ». Dans la bouched’Yvon, ça doitêtreplutôt « gosse » ou « gamin ». Son geste agacé est clair : « get lost » veut dire «  che le camp ». Quand, après un début de matinée dif cile, Guillaumea aperçuYvon etJoseph, lesdeux inséparables,il a eu envie d’aller discuter le coup avec eux.Apparemment,ce n’était pas une

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bonneidée. Yvon nel’aimepas, et Guillaumesait pourquoi : il est jaloux ! Son pèreest toujours sur son dos parcequ’il est paresseux. Louis, en revanche, vendait deux fois plus queses cama - rades.Yvondoit avoirpeurque Guillaume ne suive les traces de son frère aîné. – Jenesuis pas un bébé ! proteste-t-il. Quand on fera les comptes, samedi, je parie que j’aurai plus vendu que vous. – Let me have a look, réplique Joseph en fai - sant mine de regarderle contenu de la bourse en tissu dans laquelle le jeune garçon met l’argent récolté. Guillaumefait un bond en arrièreen criant : – Tu peux pas parlerfrançais comme tout le monde ? – Comme tout le monde ?répète Joseph en prenant une petite voix ridicule.Don’t be stu - pid! In England, everybody speaks English. Except babies. « Stupid », c’est facile à comprendre. « Every- body », c’est« toutlemonde ». En Angleterre,

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tout le monde parle anglais.« Babies »,c’est sûrement « bébés ». Tout le monde parle anglais sauf les bébés… Très digne,Guillaume s’éloigne sans répondre. Une fois à bonne distance,il se retourne.Yvon et Joseph sont pliés en deux de rire.Avec ses index, Joseph dessineun grand demi-cercledechaque côté de son crâne. Pas de doute,il est en train de se moq

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