Disparue chez les Mayas
124 pages
Français

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Disparue chez les Mayas , livre ebook

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Description

Valérie Brunet, ses amies, Gen et Jade, et son jumeau, Félix, achèvent leur secondaire et se préparent à participer à un voyage au Mexique pendant leur dernière semaine de relâche. Après avoir trimé dur pour réunir les fonds nécessaires, ils s’envolent enfin vers Cancùn.
Ils visitent les pyramides Maya, font de la plongée à l’Île de Cozumel, se baignent dans la mer des Caraïbes… Hormis le « collant » Arnaud qui ne cesse de harceler sa copine, tout se déroule à merveille jusqu’au jour où, au retour d’une excursion, Valérie manque à l’appel.
Dans le groupe, c’est la commotion et le branle-bas de combat. Les enseignants alertent les autorités locales, puis les parents des jumeaux. Finalement, c’est la fougueuse grand-mère qui débarque et convainc l’inspecteur Ramirez d’entreprendre une enquête qui mènera à de surprenantes révélations.
Après deux premiers romans réussis, «24 heures de liberté» et «Ski, Blanche et avalanche», Pierre-Luc Bélanger nous entraîne cette fois au Mexique où il fait vivre à des ados une aventure hors du commun et pleine de rebondissements.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 février 2017
Nombre de lectures 12
EAN13 9782895976141
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Disparue chez les Mayas
DU MÊME AUTEUR


24 heures de liberté , Ottawa, Éditions David, 2013.
Ski, Blanche et avalanche , Ottawa, Éditions David, 2015.
Pierre-Luc Bélanger
Disparue chez les Mayas
ROMAN
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

Bélanger, Pierre-Luc, 1983-, auteur Disparue chez les Mayas / Pierre-Luc Bélanger.

(14/18) Publié en formats imprimé(s) et électronique(s). ISBN 978-2-89597-587-8 (couverture souple).— ISBN 978-2-89597-613-4 (PDF). — ISBN 978-2-89597-614-1 (ePub)
I. Titre. II. Collection : 14/18
PS8603.E42984D58 2017 jC843’.6 C2016-908246-6 C2016-908247-4

Les Éditions David remercient le Conseil des arts du Canada, le Bureau des arts francophones du Conseil des arts de l’Ontario, la Ville d’Ottawa et le gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada.



Les Éditions David 335-B, rue Cumberland, Ottawa (Ontario) K1N 7J3 Téléphone : 613-695-3339 | Télécopieur : 613-695-3334 info@editionsdavid.com | www.editionsdavid.com

Tous droits réservés. Imprimé au Canada. Dépôt légal (Québec et Ottawa), 1 er trimestre 2017
À Jean-François, mon frère, avec qui j’ai visité plusieurs lieux de cette histoire.
Carte de la péninsule du Yucatán.
CHAPITRE 1
Une réunion excitante
Valérie Brunet sentit son téléphone cellulaire vibrer dans sa poche. Sans que M. Massicotte, son enseignant d’histoire, s’en aperçoive, elle consulta l’écran illuminé. La jolie adolescente aux cheveux dorés venait de recevoir un texto de son frère jumeau.
N’oubli pas la rencontre dans la sale 202 : voyage des finissant !
Valérie se retint de corriger les fautes dans le message de son frère. Lui souligner que le verbe oublier prenait un « e » à l’impératif présent, que « salle » prenait deux « l » et que « des finissants » s’écrivait au pluriel n’aurait fait que le frustrer. Félix s’était grandement amélioré en français. Toutefois, il était loin de maîtriser sa langue. Dès que M. Massicotte se tourna face au tableau blanc interactif pour ouvrir la carte conceptuelle qu’il complétait avec ses élèves à chaque cours, l’adolescente envoya une réponse à son frangin.
Au son de la cloche, Valérie s’empressa de se rendre à son casier pour y déposer son cartable. Elle en extirpa son lunch ainsi que celui de son frère, car il l’avait laissé dans leur voiture. « Des fois, il oublierait sa tête si je n’étais pas là ! » marmonna-t-elle, en pressant le pas en direction du local 202. La salle de classe de M. Jean-Paul Antonin était déjà bondée. Heureusement, Félix avait réservé une place pour sa sœur, étant donné qu’il avait eu son cours de mathématiques dans ce local avant le dîner.
— Merci pour mon sandwich ! dit-il en voyant les deux sacs que tenait sa sœur.
— De rien, merci de m’avoir gardé une place.
Les jeunes Brunet parlèrent encore une minute, puis Mme Carmela Santos et M. Antoine Péladeau firent leur entrée. L’enseignante s’adressa au groupe d’élèves de 12 e année qui remplissait la salle.
— Bonjour tout le monde ! Merci à votre professeur de mathématiques de nous accueillir. Je suis ravie de voir que vous êtes nombreux à vous intéresser à ce voyage. Comme vous le savez, M. Antonin, M. Péladeau et moi organisons le voyage des finissants depuis cinq ans déjà.
— Chaque année, nous choisissons une nouvelle destination… dit M. Antonin, avant d’être interrompu par Arnaud Pelletier, le copain de Valérie.
— Parce que vous voulez voyager gratuitement sans jamais retourner au même endroit !
— Exactement Arnaud ! Et comme nous devrons t’endurer toute une semaine, je crois qu’il faudra te faire payer le double !
Le groupe pouffa de rire. Même Arnaud se joignit à l’hilarité générale.
— Bon, bon, revenons aux choses sérieuses, déclara M. Péladeau, l’un des trois enseignants d’éducation physique. Cette année, notre destination sera le Mexique ! Nous avons planifié un itinéraire qui vous permettra de visiter les ruines de Tulúm et de Chichén Itzá, vous verrez les pyramides, les cénotes…
— Vous aurez aussi la chance de faire de la plongée en apnée à Cozumel, de goûter à la cuisine locale… poursuivit M. Antonin.
— Sans oublier, pour ceux qui suivent mon cours, que vous pourrez vous exercer à parler espagnol ! ajouta Mme Santos, avec grand enthousiasme.
Le trio d’enseignants de l’école secondaire l’Apogée présenta un bref diaporama afin de montrer l’hôtel. Puis, M. Péladeau traça un itinéraire sommaire pendant que défilaient à l’écran des photos des sites qu’ils allaient visiter. La pyramide de Chichén Itzá s’attira quelques « Oh ! Regarde ça ! ». Des expressions de surprise, de joie et d’émerveillement bourdonnèrent dans la salle. Les photos du traversier pour se rendre à Cozumel, celles des plages de la Riviera Maya, ainsi que les étalages des marchands suscitèrent de nombreux commentaires. Finalement, Mme Santos annonça le prix du voyage. De nombreux finissants parurent découragés par le montant prohibitif qu’il fallait débourser.
— Nous savons qu’il s’agit d’une grosse somme. Toutefois, il faut considérer que l’avion, l’hébergement, le guide, les repas, les visites sont tous compris. Les seuls coûts additionnels sont les petits objets souvenirs que vous allez sans doute vouloir vous procurer, expliqua M. Antonin.
— Nous allons aussi organiser plusieurs campagnes de financement, dont une vente d’agrumes et un lave-auto afin de vous aider, promit Carmela Santos.
— Il vous faudra un versement initial, puis vous en aurez deux autres à faire, expliqua le prof de gym.
— Afin de vous préparer au voyage, il y aura une série de trois miniconférences obligatoires. Des invités mexicains viendront vous parler de la culture, de la cuisine et de l’histoire de ce pays riche en traditions, précisa l’enseignante d’espagnol. Vous verrez que le Mexique actuel est bien loin des cactus, des sombreros et des maracas, bref des stéréotypes que l’on nous présente dans les films.
La réunion se termina au son de la cloche. Rapidement, les élèves se dirigèrent vers leurs prochains cours. Félix et Valérie savaient qu’ils auraient du mal à se concentrer, car ils devraient trouver des arguments pour convaincre leurs parents de les laisser participer à ce voyage.
* * *
À la fin de la journée, Valérie se rendit au gymnase pour la pratique de volley-ball de son équipe. Pendant la séance d’étirements, elle bavarda avec ses amies Jade Landriault et Geneviève Sauvé, fort excitées elles aussi à l’idée d’aller au Mexique avec leurs amis.
— C’est certain que j’y vais, déclara Geneviève, mes parents se foutent carrément de ce que je fais tant que je ne me fais pas arrêter ou que je ne tombe pas enceinte !
— Suis-je supposée te trouver chanceuse ou être triste ? répliqua Jade. Moi, mes parents ne me lâchent pas d’une semelle depuis qu’ils sont venus me chercher en Chine… il y a 17 ans, tellement le processus d’adoption a été ardu ! En tout cas, je vais leur faire une présentation avec des statistiques, des tableaux et des citations d’experts pour leur prouver qu’un voyage à l’étranger est formateur.
— Il n’y a que toi pour penser à ça !
— Et toi, Valérie, tu crois que tes parents vont te dire oui juste comme ça ? Surtout si Arnaud y va…
— Tu vois ma belle, je sais que je vais devoir supplier un peu… mais… j’ai un atout de taille : Félix. Carré comme une armoire à glace, il ne laissera pas qui que ce soit me faire du mal.
— C’est vrai qu’il est musclé… et beau avec ses cheveux châtains !
— Gen, tu parles de mon frère là !
— C’est pas parce qu’on est amies que je vais devenir aveugle ! Disons que si je me noyais, j’aimerais bien qu’il vienne me faire la respiration bouche à bouche !
— Geneviève Sauvé, t’es terrible ! lâcha Valérie, mi outrée, mi amusée.
Le coup de sifflet de Mme Parker, l’enseignante d’anglais et entraîneuse de volley-ball, mit fin à la discussion. Les filles se divisèrent et prirent leurs positions. Jade effectua le premier service. L’équipe sénior était imbattable à Ottawa. Les joueuses étaient bien fières de leurs statistiques. Afin de garder cette avance et de remporter l’éventuel tournoi provincial à Timmins, elles ne pouvaient pas se ménager lors des entraînements.
* * *
Félix nageait dans la rivière des Outaouais. Il aimait profiter des dernières journées chaudes de septembre. La famille Brunet demeurait dans une maison cossue au bord de l’eau. L’adolescent profitait de l’emplacement de sa résidence pour pratiquer de nombreux sports. Il raffolait du ski nautique et du wakeboard . Quand ses parents le lui permettaient, il aimait se promener en motomarine. Pour lui, ce qui primait, c’était que ça bouge !
Une jolie septuagénaire descendit les marches qui menaient de la maison à la rive. Elle plaça ses mains en porte-voix et lança un ordre, avant d’emprunter l’escalier à nouveau.
— Félix, viens m’aider à rentrer les sacs d’épicerie s’il te plaît ! Je suis épuisée, mon entraînement de zumba était l’enfer.
L’adolescent ne fit pas répéter sa grand-mère sachant qu’elle pourrait l’aider à convaincre ses parents de le laisser aller en voyage sans eux. Il sortit de l’eau et empoigna la serviette qu’il avait laissée choir sur une chaise Adirondack. Il s’essuya rapidement avant d’enfiler ses sandales et de monter rejoindre sa grand-mère qui avait garé sa voiture devant l’imposante demeure de pierre et de verre. Ginette Brunet demeurait avec la famille de son fils depuis le décès de son époux, dix ans auparavant. C’était la solution idéale pour l’avocate à la retraite, car son fils et sa bru, deux chirurgiens, partaient souvent pour de longues périodes, avec l’organisme Médecins Sans Frontières.
Félix hissa quatre sacs très lourds hors du coffre de la Lexus de grand-maman Ginette. Il les déposa dans la cuisine, puis il retourna à la voiture chercher les deux sacs qui y restaient. Pendant qu’il aidait à ranger les emplettes, il se mit à discuter.
— Grand-maman, est-ce que t’es déjà allée au Mexique ?
— Bien oui, à plusieurs reprises. Ton grand-père et moi avions acheté un petit c

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