Alvira - Les enfants de Fador
174 pages
Français

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Alvira - Les enfants de Fador , livre ebook

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Description

Le jour de ses 17 ans, Gabrielle, une adolescente comme les autres, est attaquée par une créature qui la laisse pour morte. À son réveil, elle trouve à son chevet Éléonore, l’énigmatique nouvelle élève de sa classe. Celle-ci révèle que Gabrielle vient d’un autre monde, Alvira, et qu’elle est l’un des six élus désignés pour libérer ce monde parallèle du règne du terrifiant Régent. Gabrielle, guidée par Éléonore, se retrouve alors plongée dans un voyage semé d’embûches, de tunnels secrets et de pouvoirs mystérieux, à la recherche des autres élus éparpillés sur Terre.
Gabrielle arrivera-t-elle à rejoindre les élus et accomplir sa destinée?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 avril 2020
Nombre de lectures 5
EAN13 9782898038341
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2020 Virginie Karagirwa
Copyright © 2020 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision éditoriale : Aude Vidal-Lessard
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-832-7
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-833-4
ISBN ePub : 978-2-89803-834-1
Première impression : 2020
Dépôt légal : 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Alvira / Virginie Karagirwa.
Noms : Karagirwa, Virginie, auteur. | Karagirwa, Virginie. Enfants de Fador
Description : Sommaire incomplet : t. 1. Les enfants de Fador.
Identifiants : Canadiana 20200073796 | ISBN 9782898038327
Classification : LCC PS8621.A6214 A62 2020 | CDD jC843/.6—dc23
PRÉAMBULE
L a rue de la Reine Blanche était déserte hormis un rat d’égout chétif qui descendait le bord du trottoir. Les nuits étaient plutôt silencieuses à Paris et malgré la clarté du ciel parsemé d’étoiles, elles gardaient un air lugubre qui rendait les gens réticents à ne plus sortir le soir tombé. Le rongeur continuait sur sa lancée, pointant son museau en l’air à la recherche d’un restant de repas. Il s’arrêta soudain, tous les sens en alerte, ayant flairé une présence. En moins d’une seconde, le rat plongea dans la bouche d’égout la plus près ; une silhouette fluette venait d’apparaître le long du mur, à quelques mètres de l’endroit où il se trouvait quelques instants plus tôt.
Vêtue d’un blouson de cuir et de jeans noirs, une jeune fille, dont la moitié du visage était dissimulée sous une épaisse frange brune, regardait avec attention chaque numéro de porte. Elle déambulait, son mouvement cadencé d’un cliquetis qui provenait des bottes de cow-boy noires qu’elle portait. Au bout d’une centaine de pas, elle s’arrêta devant le dernier immeuble de la rue, le numéro six, un duplex. La fille posa la main sur la poignée de la grille ; cette dernière était protégée par un code. Un déclic résonna et elle poussa la porte sans aucun effort. Le duplex se trouvait au bout d’un petit chemin de terre, partiellement ombragé par un vieux chêne. Elle s’aventura jusqu’à l’arbre dont les branches reposaient contre l’une des fenêtres du premier étage et commença à l’escalader. Elle atteignit la fenêtre, qu’elle ouvrit d’un seul toucher de la paume, puis posa un pied dans la chambre.
À l’intérieur, il faisait sombre. Les branches de l’arbre bloquaient toute lumière. La petite chambre était meublée d’une grande armoire ancienne dans le coin le plus près de la fenêtre. De l’autre côté se trouvait un petit bureau enfoui sous une tonne de bouquins. La pénombre ne dérangeait pas la fille au blouson de cuir, qui se dirigea vers le fond de la chambre, où se trouvait un lit. Une fille à la chevelure châtain clair y dormait. Elle se pencha et dégagea les cheveux éparpillés le long du cou de la fille puis posa la main sur sa nuque. Elle descendit ses doigts sur son cou et resta dans cette position plusieurs minutes, les yeux fermés. La jeune fille gémit dans son sommeil. Elle retira alors ses doigts du cou de la jeune fille et murmura :
— Chuuut, rendors-toi, Gabrielle.
La fille au blouson de cuir se redressa et la regarda, pensive. Ses capacités s’éveillent, il sera bientôt temps . Elle fit demi-tour et sortit aussi vite qu’elle était entrée. Dans le lit, Gabrielle s’agita quelque peu et replongea dans un lourd sommeil.
CHAPITRE 1
Paris, France Lundi 8 septembre
L e jour venait de se lever sur Paris, et Gabrielle, les yeux clos, pouvait sentir la lumière rougir ses paupières. Elle essayait de combattre cet adversaire décidé à interrompre son rêve. Elle avait juste besoin de se rappeler où elle en était. Ah oui, elle était au milieu d’un champ. Non, une clairière, c’est ça ; c’était une clairière et le jour commençait à tomber. Le paysage lui était familier. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce rêve. Des jeunes l’entouraient. Paniqués, ils l’appelaient à l’aide. L’adolescente essayait de déterminer la source de leur peur, mais ne pouvait voir qu’une silhouette au loin. Il fallait qu’elle se concentre un peu plus. Elle se sentait sombrer de nouveau dans le rêve. La silhouette se rapprochait. La jeune fille entendit un murmure, quelqu’un appelait son nom.
— Gabrielle ! Gabriiieeeellle ! Réveille-toi, espèce de paresseuse, il est passé 7 h ! Ce n’est pas possible de dormir à ce point !
En un éclair, la clairière et la silhouette s’évanouirent. Gabrielle ouvrit les paupières et fut aveuglée par l’abondance de lumière qui avait pénétré dans sa chambre. Sa mère était occupée à attacher les rideaux de chaque côté de la fenêtre.
— Maman ! Argh !
Gabrielle tira le bout du drap pour se protéger de la lumière, mais sa mère fut plus rapide qu’elle et rabattit la couverture au bout du lit en lui lançant un regard mécontent.
— Je te signale que c’est la rentrée des classes aujourd’hui. Vicky va bientôt venir te chercher, alors lève-toi, bon sang !
Alors que sa mère sortait en trombe de la chambre, Gabrielle, les cheveux en bataille et les plis du drap encore marqués sur la joue, mit tant bien que mal les pieds hors du lit.
— N’oublie pas d’éteindre la lumière de ta fenêtre, cria sa mère du bas de l’escalier, tu sais bien qu’il faut économiser l’ampoule.
Encore ankylosée par sa nuit de sommeil, Gabrielle traîna ses pieds jusqu’à l’ampoule accrochée près de sa fenêtre. La lumière l’aveuglait. Décidément, sa mère n’avait pas fait dans la demi-mesure quand elle avait acheté ces simulateurs d’aube. Elle abaissa l’interrupteur puis ouvrit la fenêtre pour écarter les branches de l’arbre qui lui bloquaient la vue.
Dehors, le ciel revêtait son perpétuel gris opaque. Sans aucun nuage blanc à l’horizon, on aurait dit qu’un peintre amateur avait par accident déversé un tube de peinture grise sur le ciel. De sa fenêtre, Gabrielle avait vue sur une mince portion de l’avenue principale du quartier. Elle observait la faible clarté émaner du ciel sans qu’on puisse en trouver la source. Aussi loin que ses souvenirs remontaient, le ciel avait toujours été gris, la ville avait toujours été embrumée, et elle n’avait jamais aperçu le soleil.
Ses parents lui parlaient souvent du temps où l’on pouvait juste ouvrir la fenêtre et sentir les rayons du soleil réchauffer ses épaules et son cou. Ils lui racontaient aussi l’époque où les rues étaient bondées par les foules sorties se promener, ou la facilité avec laquelle il suffisait de pousser la porte d’un magasin pour entrer. Il est vrai que cette vie avait l’air beaucoup plus agréable que celle d’aujourd’hui, même si elle soupçonnait ses parents d’idéaliser quelque peu leur passé. Gabrielle aurait aimé savoir quel effet l’on ressentait lorsqu’un rayon effleurait notre peau. Mais les rues silencieuses et les magasins protégés par des grilles en fer étaient ce qu’elle avait vu toute sa vie. C’était ce Paris-là qu’elle connaissait. Ne voyant rien de bien intéressant par la fenêtre, elle alla prendre sa douche puis rejoignit ses parents dans le salon au rez-de-chaussée.
Le salon était assez sobre, avec des murs blancs et de grandes fenêtres. Sa mère avait délibérément choisi de peindre les murs en blanc afin d’accentuer la lumière émise par les simulateurs d’aube accroc

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