Le monstre du lac Baker
84 pages
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Le monstre du lac Baker , livre ebook

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Description

Tout comme le Loch Ness ou le lac Memphrémagog, le lac Baker du Haut Madawaska, serait-il infesté par un monstre? Les trois mousquetaires acadiens plongent dans leur première enquête!
Trois jeunes écoliers acadiens (et leur chien) se cherchant une occupation peu banale décident de fonder une agence de détectives et se baptisent Les trois mousquetaires, puisqu’ils sont quatre ! Au même moment, les riverains du lac Baker, dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, à la frontière avec le Québec et les États-Unis sont effrayés par la présence d’un monstre marin. Il n’en faut pas plus pour que Ania, Mamadou et Gabriel plongent au cœur du mystère. Qu’est-ce qui se cache dans ce lac ? Ce premier de sept romans jeunesse très populaires en Acadie a été complètement revisité par l’auteur, et les illustrations de Paul Roux ajoutent encore davantage à l’intrigue, l’action et l’humour incontestable de la série.
lien video: https://www.youtube.com/watch?v=5BivTh422uM
Fiche pédagogique: http://avoslivres.ca/wp-content/uploads/book_documents/3599-motscroisemonstreux2.pdf

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 décembre 2020
Nombre de lectures 5
EAN13 9782897500573
Langue Français
Poids de l'ouvrage 73 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le monstre du lac Baker


Du même auteur
Série Les Trois Mousquetaires :
Les soucoupes de la Péninsule
La prophétie de la Terre creuse
La vengeance de Groroth
Le bateau fantôme de Petit-Rocher
L’Île-au-Crâne de Shediac
Le colosse des neiges de Campbellton
Hors série :
Un extraterrestre à l’école
Une sorcière à l’école
Frayeur à l’école


Denis M. Boucher
Le monstre du lac Baker
Roman
Illustré par Paul Roux
BOUTON D’OR ACADIE


Titre : Le monstre du lac Baker
Texte : Denis M. Boucher
Illustrations : Paul Roux
Conception graphique : Denis M. Boucher et Lisa Lévesque
Direction littéraire : Marie Cadieux
ISBN (papier) 978-2-89750-055-9 ISBN (PDF) 978-2-89750-056-6 ISBN (ePub) 978-2-89750-057-3
Dépôt légal : 1 er trimestre 2017

Impression : Friesens

Diffuseur au Canada : Prologue Téléphone : (450) 434-0306 / 1 800 363-2864 Télécopieur : (450) 434-2627 / 1 800 361-8088 Courriel : prologue@prologue.ca

Distributeur en Europe : Librairie du Québec/DNM
Téléphone : 01.43.54.49.15
Télécopieur : 01.43.54.39.15
Courriel : direction@librairieduquebec.fr

Pour ses activités d’édition, Bouton d’or Acadie reconnaît l’aide financière de :



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Bouton d’or Acadie est membre du Regroupement des éditeurs canadiens-français



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Téléphone : (506) 382-1367
Télécopieur : (506) 854-7577
Courriel : info@boutondoracadie.com
Web : www.boutondoracadie.com

Un livre créé en Acadie et imprimé au Canada




Il y a dix ans, le célèbre « Un pour tous, tous pour un » d’Alexandre Dumas inspirait les trois jeunes héros acadiens de mon premier roman, Le monstre du lac Baker . Ce cri de ralliement me semble d’ailleurs s’apparenter à la devise des Acadiens : « L’union fait la force. » Ma série « Les trois mousquetaires » compte maintenant sept titres, et d’autres sont à venir.
Je suis heureux que le premier titre renaisse dans une superbe édition de Bouton d’or Acadie agrémentée de fabuleux dessins de Paul Roux. J’espère sincèrement que cette série continuera de faire voyager petits et grands pendant encore longtemps.
Denis M. Boucher



CHAPITRE 1


LE DERNIER JOUR DE CLASSE
L e 21 juin est le jour le plus long de l’année en Amérique du Nord. Il s’agit en effet du solstice d’été, la journée où le soleil se lève le plus tôt le matin et se couche le plus tard le soir.
Pourtant, pour Gabriel, Ania, Mamadou et tous les autres élèves de la classe de madame LeBlanc, la journée la plus longue semblait en fait être ce jour-là, le 24 juin, dernier jour de classe à l’école Anna-Malenfant.
Pour la centième fois, Gabriel consulta l’horloge accrochée au-dessus du tableau. On aurait dit que ses aiguilles refusaient tout simplement d’avancer. « Lentes comme de la mélasse au mois de janvier », aurait probablement dit sa grand-mère, qui avait un dicton pour toutes les situations imaginables.
Gabriel regarda par la fenêtre et commença à rêver aux vacances.
Dans le ciel bleu, le soleil brillait et la verdure des pelouses, des érables et des sapins semblait s’étendre à perte de vue. Sur une branche, une mésange à tête noire gazouillait, heureuse de pouvoir profiter de cette splendide journée. Soudain, à la grande surprise de Gabriel, la mésange se mit à chanter son nom : « Gabriel... Gabriel... Gabriel... »
– Gabriel Roy, vas-tu finir par répondre à ma question ? lança madame LeBlanc d’un ton exaspéré.
Le pauvre Gabriel était tellement perdu dans ses rêves qu’il s’était imaginé que c’était l’oiseau qui répétait son nom !
Tous les élèves pouffèrent de rire. Tous, sauf Ania et Mamadou, ses deux meilleurs amis, qui le fixaient avec l’air de dire : « Gabriel, combien de fois vas-tu te faire prendre à rêvasser ? »
Les joues de Gabriel changèrent rapidement de couleur.
– Eh bien, jeune homme, j’attends toujours la réponse... continua madame LeBlanc.
– Euh, c’est-à-dire que j’étais, euh... Je veux dire que... balbutia Gabriel en passant du rouge au pourpre.
– Tu veux dire que tu étais encore en train de rêver, n’est-ce pas ? demanda madame LeBlanc. Mais si tu veux réussir, il faudrait que tu sois plus attentif, ne penses-tu pas ?
– Oui, Madame LeBlanc, répondit Gabriel en baissant la tête.
Peu à peu, ses joues retrouvèrent leur teinte naturelle. Madame LeBlanc s’inquiétait parfois du fait que l’imagination de Gabriel le transportait trop facilement dans des mondes où il n’y avait ni école, ni devoirs. Les pages de ses cahiers, souvent agrémentées de dessins de dragons, de fusées et de paysages fantastiques, témoignaient d’ailleurs d’une imagination débordante.
– Bon, reprit madame LeBlanc. Alors, la question est : quelle est la date de la fête nationale de l’Acadie ?
– Euh... le 15... euh... le 15 août ? répondit Gabriel, pas tout à fait certain d’avoir la bonne réponse.
– C’est très bien, Gabriel ! dit l’enseignante, qui se tourna ensuite vers le reste de la classe. La prochaine question va aussi porter sur l’histoire de l’Acadie. Qui d’entre vous peut me dire...
Gabriel leva les yeux et jeta un coup d’oeil à l’horloge. Seulement cinq minutes s’étaient écoulées depuis la dernière fois qu’il l’avait consultée.
– Mais c’est épouvantable, chuchota-t-il en direction de Mamadou. À ce rythme, la cloche ne sonnera jamais...
– Ça va venir, ne t’inquiète pas, lui dit Mamadou en souriant. Dès ce soir, tu auras oublié tout ça, alors pourquoi t’en faire ?
Affable de nature, Mamadou était beaucoup plus patient que Gabriel. Il possédait une sagesse que l’on ne retrouvait pas souvent chez les enfants de son âge et on pouvait toujours compter sur lui pour rester calme, même dans les situations les plus corsées.
« C’est à cause de mon héritage africain, avait-il une fois expliqué à ses amis. Là-bas, il fait beaucoup trop chaud pour s’exciter pour des riens. »
Ania, qui était assise devant Mamadou, se retourna vers Gabriel avec un sourire narquois.
– Tu n’as qu’à écouter madame LeBlanc et tu verras que le temps va passer plus vite. Son jeu-questionnaire de fin d’année est très intéressant. D’ailleurs, c’est moi qui ai récolté le plus grand nombre de bonnes réponses.
Des trois amis, Ania était de loin la plus studieuse et, depuis qu’ils se connaissaient, elle avait toujours été première de classe. Elle était quant à elle d’origine libanaise, ses parents ayant immigré au Canada bien avant qu’elle vienne au monde.
– Mmm... acquiesça Gabriel avec un sourire distrait. Mais il était déjà en train de s’envoler vers des contrées imaginaires.
Puis, une à une, les secondes se changèrent en minutes, et les minutes finirent par faire une heure. Soudain, la cloche sonna, tirant Gabriel de ses rêves. Un large sourire illumina son visage.
« Je n’arrive pas à le croire... pensa-t-il. Les vacances d’été commencent ! Les vacances d’été commencent ! »



CHAPITRE 2


UN CHIEN QUI SOURIT
M oins de cinq minutes après le son de la cloche, Gabriel, Ania et Mamadou se retrouvaient devant l’école, en compagnie des autres élèves. Alors que certains se dirigeaient vers les autobus en riant et en jasant, d’autres partaient à pied ou prenaient leur bicyclette.
– C’est officiel ! Nous sommes o-f-f-i-c-i-e-l-l-e-m-e-n-t en vacances ! n’arrêtait pas de répéter Gabriel, comme s’il avait peur qu’il ne s’agisse que d’un rêve dont il risquait de se réveiller à tout moment.
– Tu as bien raison. Et puisqu’on est « officiellement » en vacances, pourquoi rester ici une minute de plus ? lança Mamadou en s’emparant des guidons de sa bicyclette.
Sans se faire prier davantage, les deux autres enfourchèrent à leur tour leur vélo et tous les trois se dirigèrent vers la rue Centrale.
– Ça vous dirait d’aller chez nous en attendant l’heure du souper ? demanda Gabriel.
– Ouais, répondit Mamadou, c’est cool.
« Cool », c’était l’expression préférée de Mamadou. Comme lui, tout était toujours cool.
– D’accord, dit Ania, mais je ne pourrai pas rester très longtemps. On doit souper de bonne heure parce que ma mère travaille ce soir.
Lorsque les amis arrivèrent chez Gabriel, leurs propos furent interrompus par

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