Nekromantia [Saison 1 - Épisode 5]
28 pages
Français

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Description


Imaginez un peu... Vous vous réveillez un matin sur le Grand Monde, quelques années après qu'un terrible combat magique se soit déroulé entre le jeune sorcier Esklaroth et la reine des Ténèbres, Melena. Toutes les peuplades sont plongées dans une situation précaire, des plus désastreuses. La plupart des villes ont été détruites et les terres dévastées. Malgré tout, au fil du temps, les sociétés sont parvenues, tant bien que mal, à se réorganiser, malmenées par les guerres impitoyables, les trahisons et les épidémies qui auraient pu, à elles seules, porter un coup fatal aux cinq royaumes.

Cette histoire commence ici, à Belnigera, capitale de Lythuste, au moment où le roi Victor X convoque les siens. Avisés par une Divinité qu'une menace imminente vouera le Grand Monde à sombrer dans les Ténèbres, il ne leur restera que peu de temps pour déjouer les complots démoniaques des deux ennemis les plus redoutables du Grand Monde, sous peine de voir toute trace de vie disparaître dans un brasier magique des plus spectaculaires.

Sujets

Informations

Publié par
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EAN13 9782924664049
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rose Berryl
La prison de glace (Épisode V)
© CKR Éditions, 2016 Illustration de couverture: Delphine Splingard, 2016 ISBN: 978-2-924664-04-9
Dépôt légal:Dépôt effectué en mai 2016 auprès de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).Première version info@ckr-editions.com http://www.ckr-editions.comJe dédie cette série à ceux et celles qui ont su conserver leur âme d’enfant. Rose Berryl
Mylvera retint la fillette par le coude et l’entraîna à l’arrière d’un baril rempli de restes de blé gelés. – Attends. – Si nous longeons ces façades, ils ne nous verront pas. – Tu te trompes. Avec la brise qui s’engouffre dans cette vallée, ils ne tarderont pas à sentir notre présence. À une vingtaine de mètres devant elles se tenaient deux créatures au pelage blanc, vêtues d’une armure d’argent au blason finement déc oré. Appuyées sur leurs pattes arrières, elles ressemblaient à s’y méprendre à des loups. L’une d’elles, plus corpulente et plus grande, maintenait Nalnerion couché sur le ventre, à même le sol. Son visage baignait dans une mare de sang, qui ne semblait pas être le sien. Larmoyant, il parlait à voix basse. Son tortionnaire, en colère, ne lui lai ssait cependant pas beaucoup de temps pour s’exprimer. – Où sont-elles allées ? Je ne le répéterai pas, e spèce de rat. – Elles étaient censées être à l’endroit indiqué ! Ce… ce n’est pas de ma faute si… – Tuons-le une fois pour toute, Megmer. Il ne fait que nous retarder. Qui nous dit qu’il ne les a pas aidées à s’échapper ? – Ne sois pas ridicule, Klor ! Crois-tu vraiment qu e cet imbécile risquerait de se mettre les maîtres à dos ? De toute façon, les Jarv eck auront vite fait de les retrouver. – Ces saletés volantes ne m’ont jamais inspiré la m oindre sympathie. – On ne te demande pas de les aimer, de toute maniè re. En attendant… Parle, charogne ! hurla-t-il à l’attention de Nalnerion. O u je te ferai regretter d’être venu au monde. Le loup appuya davantage sur la joue du centaure, l ui arrachant un nouveau cri de douleur. Son semblable, quant à lui, se contenta d’ observer la scène, bras croisés. Un peu plus loin, Mylvera analysait chaque recoin d e la place. Fareylia, quant à elle, fulminait de ne pouvoir agir. – Il nous suffirait de les attaquer. Ils ne sont qu e deux. De quoi as-tu peur, au juste ? – Ce ne sont pas ces deux soldats qui m’inquiètent. – Où veux-tu en venir ? – Centoria est étrangement calme, surtout avec la p résence d’un ennemi entre ses murs. Je n’aime pas cela. Je suis persuadée que ces deux-là ne sont pas venus seuls. – Ah bon ? Et où seraient les autres, madame « je s ais tout » ? – Je ne sais pas encore. Je cherche. Mais en attend ant, hors de question de bouger d’ici. – Non, mais tu veux rire ! Fareylia fit mine de se relever pour fondre sur leu rs ennemis. Mylvera l’en empêcha d’un geste brusque, lorsqu’apparut au loin une mont ure étrange, au pelage aussi clair 1 que la grande lune . Elle devait mesurer au moins deux mètres de haut, pour environ trois de large. Son museau, court et dépassant à pe ine du reste de son visage, ne possédait aucune dent, et arborait une haute corne pointue, qui serpentait verticalement jusqu’à la moitié de son front. Deux grands yeux, totalement noirs,  achevaient le faciès, dissimulé en partie sous une longue crinière lisse et totalement blanche. Six pattes im posantes lui permettaient de se déplacer, mais il était fort peu probable que cette créature soit capable de la moin dre course. Sur son dos, elles virent un cavalier, vêtu presque entièrement d’une armure ouvragée, faite d’or et de pierres précieuses. Sur sa tête trônait fièrement un heaume, garni de plumes de phénix d’un rouge étincelant. – C’est quoi ça, encore ? – Je t’avais bien dit qu’il valait mieux attendre, chuchota Mylvera en sortant
discrètement l’épée du fourreau. – Je n’ai jamais rien vu de semblable auparavant, a jouta Fareylia gravement. – Comment peux-tu voir quelque chose ? Ton capuchon couvre la majorité de ton visage. – Mes yeux ne me sont d’aucune utilité en plein jou r, mais la nuit… – Que veux-tu dire par là ? – Vois-tu, chère Mylvera, mes sens sont bien plus d éveloppés que ne peuvent l’être ceux du plus précis et dangereux chasseur que ce mo nde ait engendré. Un nouveau cri de Nalnerion interrompit leur échang e. Le cavalier avait mis pied à terre et se tenait à présent au-dessus de lui, sa c ape orangée flottant légèrement à chaque rafale. Le jour peinait à se lever, comme pris au piège d’u ne dense couche de nuages chargée de neige. Mylvera fit un pas sur le côté, p rête à intervenir. – Laisse-le crever, ajouta Fareylia. – Nous ne le pouvons pas. Nalnerion vient de nous s auver la vie. – Qu’en sais-tu ? Rien ne nous dit qu’il ne s’agit pas d’une ruse. – Je ne pense pas qu’il se laisserait torturer juste pour nous protéger. – Mylvera, si tu y vas maintenant, nous n’aurons pa s d’autre choix que de nous battre. Or tu disais toi-même il y a quelques minut es que nous ne savions pas ce qui pouvait se cacher alentour. – Je sais, avoua la chevalière à contrecœur. Mais n ous ne pouvons le laisser mourir sans intervenir. – Il le ferait si nous étions à sa place. Ceux de s on espèce ne sont capables que de ce genre de traîtrise. – Nous ne les connaissons pas assez pour pouvoir ju ger, Fareylia. – Crois-moi, je sais parfaitement de...
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