Robin Sylvestre 1 - Livreur express
126 pages
Français

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Robin Sylvestre 1 - Livreur express , livre ebook

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Description

Robin savait bien que Célestin, son grand-père, n’était qu’un charlatan. Mais jamais il n’aurait pu imaginer que celui-ci faisait le commerce d’êtres vivants. Et encore moins d’êtres fantastiques dotés de pouvoirs surnaturels... Découvrez ce qui se cache derrière le Cercle des guérisseurs.
Premier tome d’une nouvelle série destinée aux 9 ans et plus, Robin Sylvestre Livreur express mêle habilement réalité et fiction. Dans cette histoire aussi originale que surprenante, on assiste à la rencontre de Lila, une fée qui n’a pas la langue dans sa poche, et de Robin, un adolescent que rien n’arrête dans la poursuite de la vérité et de la justice. Un authentique coup de cœur !
À la suite d’un bête accident, Robin Sylvestre, 13 ans, doit trouver un travail d'été pour rembourser sa vieille chipie de voisine. Même s’il aurait préféré ramper 10 kilomètres sur le menton plutôt que d'accepter le boulot de livreur à vélo proposé par son grand-père, Robin n’a pas le choix. Deux longs mois à obéir à un vieil illuminé avec qui il ne s'entend pas très bien et à pédaler au gros soleil, par 35 degrés... Aussi bien dire l’enfer !
Lors d'une de ses livraisons, Robin fera pourtant une découverte qui bouleversera sa vie. Confronté à ce que renferment vraiment ces colis top secrets, l’adolescent sera amené à enquêter sur un trafic sordide et devra apprendre à composer avec un être fantastique au tempérament explosif. Qui a dit que les fées étaient faciles à vivre ?
Une aventure pleine de rebondissements et d’humour qui traite de confiance perdue et de différences, mais aussi et surtout d’amitié.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 décembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782764416792
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection dirigée par
Marie-Josée Lacharité

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Drouin, Véronique
Livreur express
(Gulliver)
(Robin Sylvestre ; 1)
Pour les jeunes.
ISBN 978-2-7644-0741-7 (Version imprimée)
ISBN 978-2-7644-1001-1 (PDF)
ISBN 978-2-7644-1679-2 (EPUB)
I. Titre. II. Collection : Gulliver jeunesse.
PS8607.R68L58 2010 jC843'.6 C2009-942458-4
PS9607.R68L58 2010


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

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L’auteure remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec de son appui financier.
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329, rue de la Commune Ouest, 3 e étage
Montréal (Québec) H2Y 2E1
Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

Dépôt légal : 1 er trimestre 2010
Bibliothèque nationale du Québec
Bibliothèque nationale du Canada

Révision linguistique : Luc Baranger et Diane-Monique Daviau
Mise en pages : Karine Raymond
Conception graphique : Renaud Leclerc Latulippe
Conversion au format ePub: Studio C1C4

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

© 2010 Éditions Québec Amérique inc.
www.quebec-amerique.com
VÉRONIQUE DROUIN
Ce livre est dédié à la mémoire de Joseph Pelletier et de Jean-Louis Petel, mes deux vieux sages, drôles, érudits et inspirants, qui sont, hélas, décédés avant de pouvoir lire cette histoire.
Mille dollars ! Comment allait-il dénicher une telle somme ?
Assis sur la causeuse du salon, Robin Sylvestre tapait du pied avec impatience, au rythme des tic-tac de l’horloge posée sur le manteau du foyer. Il songeait à la punition qu’il aurait à subir et imaginait les pires scénarios.
Dans la cuisine, la voix de sa mère brisait parfois le silence.
— Oui, je comprends, Mme Pavel… C’était un accident… Non, je vous promets que Robin va assumer ses responsabilités… Je sais, c’est très cher et il paiera les réparations… Je vais y veiller… Bonne journée quand même, Mme Pavel.
Esther raccrocha le téléphone avec un soupir. Après un moment de réflexion, elle vint rejoindre son fils dans la pièce voisine. Quand elle prit place devant Robin, il remarqua que le coin droit de sa bouche frémissait. Ce n’était pas bon signe… Elle contenait sa colère avec difficulté et serrait les poings pour ne pas éclater. Ce comportement était plus inquiétant encore que les cris ou les sermons. Cette fois, Esther était vraiment fâchée.
Robin n’avait pas de chance. Hier, le jour même où il avait terminé l’école avant les vacances d’été, sa balle de base-ball avait accidentellement atterri sur le corbillard de Mme Pavel, un vieux tas de ferraille qui toussait bruyamment à chaque démarrage. De l’avis de Robin, ce tacot aurait mérité le repos éternel dans un cimetière de voitures mais, d’après les bribes de conversation qu’il avait pu saisir, il semblait bien qu’il allait devoir payer une nouvelle lunette arrière de sa poche. Il était inutile de protester. Lorsque sa mère était de cette humeur, Robin savait qu’il valait mieux rester penaud.
Cherchant ses mots, Esther lissa les plis de sa jupe. Avec ses cheveux foncés coiffés très courts, ses traits fins et ses yeux en amande, Robin avait toujours trouvé que sa mère avait des airs de fée. Pourtant le regard noir qu’elle lui adressa la rendit plutôt menaçante. Elle inspira et, d’un ton étrangement calme, elle débita :
— Tu m’as entendue : les dommages s’élèvent à près de mille dollars. Et je t’avertis : tu vas gagner chaque sou pour rembourser Mme Pavel, car je ne couvrirai pas ta gaffe ! Tu vas devoir trouver un boulot d’été et tu as intérêt à te bouger les fesses si tu veux y parvenir avant la fin des vacances.
Déconcerté, Robin ouvrit la bouche. Esther leva l’index, le forçant à se taire.
— Compte-toi chanceux que je ne te garde pas enfermé dans ta chambre pendant deux mois ! Tu fais tellement de mauvais coups ces derniers temps que je ne sais plus comment te ramener dans le droit chemin ! À douze ans, tu dois grandir !
La porte d’entrée claqua et Richard, le beau-père de Robin, se présenta, porte-documents sous le bras.
— Qu’en penses-tu, Richard ? Robin devra…
— Ce ne sont pas mes affaires, Esther ! Je t’ai déjà dit que je ne voulais pas m’immiscer dans vos disputes !
Robin leva les yeux au ciel. C’était toujours la même réponse avec son beau-père ; il ne désirait pas intervenir. L’éducation de Robin n’était pas de son ressort et il ne voulait surtout pas faire de discipline. Richard était un bon gars, correct et attentionné envers sa fille unique, mais Robin considérait qu’il n’avait pas d’échine et qu’il se consacrait trop à son travail.
Avec une moue agacée, Esther, les poings sur les hanches, reporta son attention vers son fils.
— Maintenant, je veux que tu te mettes en quête d’un travail ! Et tu as intérêt à revenir à temps pour le souper !
Robin sortit de chez lui en traînant pesamment les pieds. Il jeta un regard méprisant en direction de la maison de Mme Pavel. Caché derrière de hautes haies de cèdres et juché sur une impressionnante rocaille colorée, le petit bungalow de pierre avait l’air du refuge d’un lutin. En plus, cette sorcière collectionnait les nains de jardin et les figurines mythiques, qui encombraient le dédale de verdure de son terrain. Chaque jour, la vieille dame soignait ses plantes et désherbait ce minuscule bout de terre avec une attention maniaque. Et gare à qui envahissait son domaine ! Le malheureux se faisait rabrouer avec des moqueries. Même les chiens aboyaient lorsqu’ils passaient devant cette demeure… De toute façon, qui aurait voulu fraterniser avec cette affreuse mégère, toujours en tenue de deuil, et qui tentait de cacher son âge avancé en teignant ses cheveux en noir ? Les rares fois où il l’avait aperçue, Robin avait même remarqué une verrue sur le bout de son nez… Elle était presque trop cliché pour être vraie !
Les yeux de Robin s’attardèrent un instant sur la lunette arrière défoncée de la voiture de Mme Pavel. Il n’avait pas manqué son coup. Comment cette maudite balle s’était-elle rendue jusque-là ? Robin n’avait jamais frappé aussi loin de sa vie ! Il n’avait vraiment pas de chance…
Avant de se lancer officiellement dans sa recherche d’emploi, il se rendit au parc situé au bout de la rue. Prenant place dans les gradins entourant le terrain de base-ball, il observa ses amis, Caboche et Marco, s’entraîner à leurs lancers.
— Et puis, comment tu t’en sors, Babe Ruth ? demanda Caboche avec un sourire railleur.
— Je ne m’en sors pas, justement ! Il va falloir que je me trouve un boulot d’été pour rembourser la sorcière Pavel ! s’écria Robin.
— F’est frai ? T’as pfas de fance, bredouilla Marco.
Marco, ce grand sec au dos voûté et aux cheveux coiffés en pointes, avait encore de la difficulté à s’adapter à son nouvel appareil dentaire, ce qui le rendait quasi incompréhensible.
— Tu aurais pu prendre une partie du blâme, Caboche ! se plaignit Robin. C’est aussi de ta faute !
Une lueur menaçante brilla dans les yeux gris acier du gaillard.
— Je lançais, tu frappais… Je n’ai rien à me reprocher, trancha-t-il d’un ton sans réplique.
Puis il reprit, plus enjoué :
— Console-toi : le coup que tu as frappé hier, c’était un grand chelem assuré !
Robin détourna les yeux, une moue désenchantée sur les lèvres. Personne ne dictait quoi que ce soit à Joël Lapierre, dit Caboche. Terreur du quartier, il avait obtenu son surnom lorsqu’il avait mis fin à une bataille d’un brusque coup de tête sur le nez de son adversaire, un gars de deux ans son aîné. Depuis ce temps, l’école au complet le craignait et il faisai

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