Une terrifiante Halloween
42 pages
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Une terrifiante Halloween , livre ebook

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Description

Après avoir conquis le cœur des adultes, Maryse Rouy partage maintenant son goût pour les histoires avec les enfants.
Elle nous présente un récit à donner des frissons le soir de l'Halloween.
• Après avoir conquis le cœur des adultes, Maryse Rouy partage maintenant son goût pour les histoires avec les enfants.
• Un récit à donner des frissons le soir de l'Halloween.
• Un livre de la collection Gulliver, qui s'adresse aux enfants de 9 ans et plus.
Blondine déteste passer ses soirées toute seule. Cela ne change rien au fait que son père n'est jamais là et que sa mère rentre souvent très tard. Par bonheur, elle a Patou pour lui tenir compagnie. Grâce à sa chienne, elle se sent un peu moins triste et abandonnée.
Un soir qu'elle est seule à la maison, occupée à chercher quelque chose à faire pour tromper son ennui, Blondine reçoit un mystérieux coup de téléphone. La voix inconnue l'appelle par son nom. C'est même à elle qu'elle veut parler. Inquiète, Blondine se souvient que sa mère ne veut pas qu'elle parle à des inconnus. Mais l'homme sait si bien trouver les mots qui la consolent. Et le plus extraordinaire, c'est qu'il prétend être magicien !
Lorsqu'elle apprend que, non seulement ses parents vont se séparer, mais qu'aucun des deux ne veut garder Patou, Blondine est plus malheureuse que jamais. Tellement malheureuse qu'elle n'a plus vraiment hâte à l'Halloween, qui approche à grands pas. C'est pourtant le soir de l'Halloween qu'elle rencontrera pour la première fois son ami le magicien... et découvrira son vrai visage.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 février 2013
Nombre de lectures 4
EAN13 9782764420102
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De la même auteure
 
Jeunesse
Une terrifiante Halloween, roman, Québec Amérique Jeunesse, 1997.
Jordan apprenti chevalier, roman, Hurtubise HMH, 1999.
Prisonniers dans l’espace, roman, Québec Amérique Jeunesse, 2000.
La Revanche de Jordan, roman, Hurtubise HMH, 2000.
Jordan et la forteresse assiégée, roman, Hurtubise HMH, 2001.
La Chèvre de bois, roman, Hurtubise HMH, 2002.
 
Adulte
Azalaïs ou la Vie courtoise, roman, Québec Amérique, coll. «QA compact», 2002.
Guilhèm ou les Enfances d’un chevalier, roman, Québec Amérique, 1997.
Les Bourgeois de Minerve, roman, Québec Amérique, 1999.
Mary l’Irlandaise, roman, Québec Amérique, 2001.
Au nom de Compostelle, roman, Québec Amérique, 2003.
• Prix Saint-Pacôme du roman policier 2003

Données de catalogage avant publication (Canada)
 
Rouy, Maryse Une terrifiante Halloween (Gulliver jeunesse; 69)
9782764420102
I. Titre. II. Collection.
PS8585.0892T47 1997 jC843’.54 C97-941017-7 PS9585.0892T47 1997
PZ23.R68Te 1997


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
 
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.
 
Les Éditions Québec Amérique bénéficient du programme de subvention globale du Conseil des Arts du Canada. Elles tiennent également à remercier la SODEC pour son appui financier.
 
 
 
Québec Amérique 329, rue de la Commune Ouest, 3 e étage Montréal (Québec) H2Y 2E1 Téléphone: (514) 499-3000, télécopieur: (514) 499-3010
 
Dépôt légal: 3 e trimestre 1997 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada
 
Révision linguistique: Diane Martin Mise en pages: Julie Dubuc Réimpression octobre 2003
 
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés
 
© 1997 Éditions Québec Amérique inc. www.quebec-amerique.com
Sommaire
Page de titre Page de Copyright Dedicace Remerciements CHAPITRE PREMIER CHAPITRE II CHAPITRE III CHAPITRE IV CHAPITRE V CHAPITRE VI CHAPITRE VII CHAPITRE VIII CHAPITRE IX CHAPITRE X CHAPITRE XI CHAPITRE XII
à Louise, Gérald, Renaud et Laurent.
Remerciements
Je remercie vivement mon amie Micheline Couture pour ses lectures du manuscrit, ses conseils, sa patience, sa compréhension, sa complicité.
CHAPITRE PREMIER
Tous les soirs, au retour de l’école, c’est une fête pour Blondine de retrouver Patou. Elle flatte longuement la grande chienne blanche qui exprime son bonheur par des coups de langue, de petits aboiements brefs et une agitation frénétique de la queue. Quand la petite fille et la chienne ont chacune bien montré leur joie de se revoir, Blondine crie :
— Lise, es-tu là?
Personne ne répond. Sa mère n’est pas rentrée. Elle ne prend pas la peine d’appeler son père : il n’est jamais là. Elle suit Patou dans la cuisine et se sert un verre de lait. Un papier, sur la table, attire son attention.

Je ne rentrerai pas avant huit heures. Réchauffe au micro-ondes le plat que j’ai laissé dans le frigidaire. Fais tes devoirs, prends ton bain et couche-toi de bonne heure. Je viendrai te donner des becs en rentrant.
Lise.
Blondine déteste ces soirées où elle est toute seule. Elle s’ennuie et se sent abandonnée. Par bonheur, Patou est là. Comme si elle comprenait sa tristesse, la chienne vient lui lécher la joue. Blondine prend la bête par le cou et enfouit son visage dans l’épaisse fourrure. Au bout d’un moment, elle se sent mieux.
— Viens, dit-elle à la chienne, allons jouer dans le jardin !


Blondine a envie de téléphoner à Élodie pour parler de l’Halloween qui approche, mais son amie doit être en train de souper. Tant pis. Ce sera pour demain, en partant à l’école.
Elle soupire. Il est tôt encore. Que va-t-elle faire durant toute cette longue soirée?
Pour passer le temps, elle mange. Sans appétit. Lise, pourtant, a pris soin de lui laisser le plat qu’elle préfère: une bonne lasagne recouverte d’une épaisse couche de fromage. Mais même la lasagne paraît moins bonne quand on s’ennuie. Blondine traîne d’une pièce à l’autre, allume la télévision, l’éteint, ouvre un livre de classe, mais n’arrive pas à se concentrer sur son travail.
Soudain, le téléphone sonne. Elle se précipite, contente d’être enfin délivrée de sa solitude.
— Allô ! dit-elle joyeusement.
— Bonjour, Blondine, dit une voix inconnue.
Elle hésite : ce monsieur sait son prénom, elle doit donc le connaître. C’est peut-être un ami de son père ou de sa mère. Ses parents lui ont cent fois répété de ne jamais dire qu’elle est seule à la maison, mais elle oublie leurs recommandations et elle répond spontanément :
— Mes parents ne sont pas là, voulez-vous laisser un message?
— Ça tombe bien, c’est à toi que je voulais parler, Blondine.
— À moi? Mais je ne sais pas qui vous êtes!
— Moi, je te connais, et je suis ton ami.
Se souvenant un peu tard des consignes de Lise, elle s’empresse de dire :
— Ma mère ne veut pas que je parle à des inconnus.
— N’aie pas peur, Blondine, tu ne risques rien puisque tu as bien fermé la porte de la maison.
Elle a soudain une inquiétude : l’a-t-elle vraiment bien fait?
L’homme semble suivre ses pensées :
— Si tu n’en es pas sûre, va vérifier et reviens me parler.
Elle pose l’appareil et se précipite à la porte. Wow! c’est fermé. Elle revient à pas lents vers le téléphone. Doit-elle poursuivre cette conversation? Elle est tentée de raccrocher sans rien dire. Mais ce ne serait pas poli. De toute façon, il ne lui veut pas de mal puisqu’il l’a envoyée s’assurer qu’elle était en sécurité.
— Allô... dit-elle d’une voix hésitante.
— Tu es tranquillisée, maintenant? demande l’homme doucement.
— Oui. Qu’est-ce que vous me voulez?
— Je veux seulement t’aider : je sais que tu es seule et que tu t’ennuies. Alors, je viens bavarder un peu avec toi pour te tenir compagnie. Je t’appellerai chaque fois que tu seras seule.
— Mais comment saurez-vous que je suis seule?
— Je suis magicien, c’est pour ça que je sais tout. Mais attention! tu ne dois parler de moi à personne, sinon je disparais de ta vie. À la prochaine fois, Blondine!
— À la prochaine fois, magicien!
 
Réconfortée par sa conversation avec son nouvel ami, elle part en chantonnant prendre son bain. Pendant ce temps, le rideau du deuxième, de l’autre côté de la rue, se soulève et laisse voir le visage d’un homme. Il sourit d’un air satisfait en regardant la petite silhouette qui se déplace légèrement dans les pièces éclairées de la maison d’en face.
CHAPITRE II
Au moins dix fois, depuis le matin, Blondine a failli parler à Élodie de l’étrange appel qu’elle a reçu la veille. Mais toujours, au dernier moment, alors qu’elle avait déjà la bouche ouverte pour lui raconter la chose étonnante qui lui était arrivée, elle entendait la voix du magicien lui dire: «Tu ne dois parler de moi à personne, sinon je disparais de ta vie. » Alors, elle s’est tue, mais elle est restée troublée toute la journée. Au moment où il lui parlait, elle trouvait cela normal, mais maintenant, elle se demande si elle ne devrait pas se méfier de cet inconnu.
Elle a eu du mal à penser à autre chose jusqu’au moment où la nouvelle prof de catéchèse l’a tirée de sa rêverie de façon bien déplaisante : elle l’a rendue ridicule devant tout le monde. En lisant la liste des élèves, elle a dit: «BLANdine. Nous avons une BLANdine.» Blondine a essayé de protester, de dire que ce n’était pas cela son nom, mais l’autre, en rajustant les lunettes qui glissent tout le temps sur son long nez mince de fouine, lui a dit d’un ton sévère en la menaçant du doigt: «Ce n’est pas bien d’avoir honte de son prénom quand on a la chance de porter celui d’une grande sainte.» Et elle a enchaîné en disant: «Je vais vous raconter l’histoire de sainte Blandine.» Une histoire stupide: au temps des Romains, une jeune fille, jetée à des lions affamés parce qu’elle était chrétienne, avait apprivoisé les terribles animaux, qui étaient venus lui lécher les mains. Pendant toute la récré, la bande de Mélanie – les épais de la rue Brébeuf – l’a suivie en disant :
— Hé, BLANdine ! tu viens au zoo de Granby voir si les lions te lèchent les mains?
Elle n’a pas répondu, laissant à ses amis le soin de ré

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