Ayan et les lumières magiques
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Ayan et les lumières magiques , livre ebook

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Description

Ayan est un adolescent passionné d'aventures et d'histoires extraordinaires. Celle qui va lui arriver suite à une rencontre va l'entraîner au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer. Il devra faire preuve de courage pour affronter tous les dangers et revenir indemne d'un monde dont il ignorait l'existence.

Informations

Publié par
Date de parution 23 novembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312005720
Langue Français

Extrait

Ayan et les lumières magiques
Patrick Nay
Ayan et les lumières magiques











Les éditions du net 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
À Florian mon premier lecteur
























© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00572-0
Chapitre N°1
Ayan se leva comme d’habitude lorsqu’il entendit sa mère l’appeler pour le petit déjeuner. C’était une famille tranquille et sans histoire. Son père et sa mère travaillaient tous les deux à la mairie de la commune. C’était des gens simples qui ne voyaient que par le bonheur de leurs deux enfants. Ils habitaient une petite ville de campagne loin de l’agitation, une ville où tous les habitants ou presque, se connaissaient. Une ville où il faisait bon vivre.
Ayan était un jeune garçon de 13 ans, discret, très vif d’esprit, qui considérait l’école plus comme un passe temps et de ce fait avait des notes très moyennes. Il est très rêveur et ce qu’il aime par dessus tout c’est se plonger dans la lecture de contes ou d’histoires fantastiques. Il se voit souvent en train de parcourir des mondes merveilleux ou se croisent fées et oiseaux colorés, châteaux et forêts enchantées. Mais dans ses rêves les plus fous, il se voit en sauveur. Celui qui va inventer un remède et guérir sa sœur. Sa petite sœur adorée Ysia qui depuis cette maladie ne peut ni entendre ni parler. Il aimerait tant pouvoir jouer avec elle comme avant, courir dans le jardin en criant, qu’elle recommence à l’appeler à longueur de journée comme elle le faisait (ce qui, soit dit en passant, l’agaçait beaucoup à l’époque).
Depuis que sa sœur a perdu l’usage de la parole, il s’occupe beaucoup d’elle. Il ne fait plus de football pour pouvoir rester avec elle le mercredi, il va souvent avec elle et sa mère pour ses rendez-vous médicaux.
– Ayan, descends, ton déjeuner est servi
– J’arrive maman.
Ayan descendit les escaliers quatre à quatre et vint s’assoir à la cuisine à côté de sa sœur. Sa mère lui préparait toujours des petits déjeuners copieux et il adorait ça.
– Aujourd’hui, je dois amener ta sœur passer des examens, je serais de retour vers 17 heure. Tu as promis à Mamie de venir la voir, je te récupèrerais chez elle en rentrant.
– Papa rentre quand de son stage ?
– Ce soir.
– Finis ton déjeuner et sois sage chez mamie.
Ayan finit de se préparer et quitta la maison non sans avoir embrassé sa mère et serré très fort sa petite sœur dans ses bras. Il sortit de la maison en sifflotant. Sur le trottoir il vit son jeune voisin qu’il croisait régulièrement au collège, il lui fit un petit signe amical puis s’éloigna. La rue était calme, les journées sans écoles étaient toujours très paisibles, les rues ne commençaient à s’agiter que tard dans la matinée. Ayan en profita pour flâner un peu. Il décida de passer par le parc, ça lui rallongeait son trajet mais il était d’humeur bucolique et il n’aimait pas arriver trop tôt chez sa grand-mère ; de plus le temps se prêtait fort bien à une balade matinale. Le soleil brillait et pas un nuage n’obscurcissait l’horizon. Dans le parc, il croisa plusieurs personnes en train de s’adonner aux joies de la course à pieds, d’autres promenant leurs chiens avant que les promeneurs habituels ne viennent encombrer les allées fleuries du jardin public. Il s’approcha de la mare où plusieurs canards attendaient sagement ceux qui, habituellement, venaient leurs donner du pain. Il prit quelques brindilles et les leurs jeta, ils s’en approchèrent mais les regardèrent dédaigneusement en poussant des cris de colère, ce qui fit beaucoup rire Ayan. Il arriva à la sortie du parc et repris sa route habituelle.
Sur le chemin menant chez sa grand-mère, il décida de s’arrêter chez le libraire de son quartier chez lequel il se rendait souvent pour feuilleter ou acheter des livres dans lesquels il puisait tout ses rêves. La boutique sentait le vieux papier et l’encre d’imprimerie, les rayons étaient chargés de livres neufs et d’occasion. Il n’y avait aucun client, il était tôt et le libraire venait juste d’ouvrir son magasin. Il l’aperçu au bout des rayons en train de ranger quelques ouvrages sortis de sa réserve.
C’était un homme jovial, les cheveux gris hirsutes, qui avait toujours le sourire et une histoire à raconter. Il appréciait toujours les visites d’Ayan, il le savait intéressé par ses histoires et il prenait plaisir à parler avec lui.
Ce jour là, Ayan lui parla longuement de sa sœur et de son handicap, il lui dit qu’il serait prêt à tout pour qu’elle recouvre l’usage de la parole. Le vieil homme l’écouta avec attention. Il avait se regard qu’on les vieilles personnes, plein de tendresse et de douceur. Un regard fait de compréhension et de compassion, un regard qui inspire la bonté d’âme et la confiance.
– Serais-tu prêt à tous les sacrifices ?
– Pourquoi me demandez-vous cela ? vous savez bien que oui.
– En es tu vraiment sûr ? Pourrais-tu mettre ta vie en péril si cela pouvait guérir ta sœur ?
– Ma vie ?
– Oui ! Ta vie ! irais-tu jusque là ?
– Je crois que oui !
– Alors suis-moi !
– Pour aller où ? Je ne peux pas, ma grand-mère m’attend.
– Ce ne sera pas long, enfin… ça dépendra de toi.
– Vous êtes bien mystérieux, il est où le piège ?
– Il n’y a pas de piège, seul ta volonté à vouloir les choses peut te décider à me suivre. Si tu veux tenter de guérir ta sœur, alors suis moi, sinon vas t-en !
– OK, je vous suis !
– Le vieil homme ferma sa boutique et ils partirent tous les deux vers la sortie de la ville.
– Il portait un vieux costume datant surement de sa première communion ou presque, malgré son âge il marchait vite et Ayan avait peine à le suivre.
– On est obligé d’aller si vite ?
– Plus vite nous y serons, plus vite tu pourras aller retrouver ta grand-mère et soigner ta sœur.
Entendant ces mots, Ayan se mit à accélérer le pas.
Ils marchèrent ainsi jusqu’à atteindre la lisière du bois jouxtant la dernière maison de la commune, un bois qu’Ayan connaissait bien puisque chaque automne il allait avec son père y ramasser des champignons. Là, le vieux libraire s’arrêta et sorti de sa poche un foulard noir :
– Je vais te bander les yeux, fait moi confiance, ce n’est que pour quelques petites minutes.
– Hé ! C’est quoi cette embrouille ?
– Il n’y a pas d’embrouille, fais moi confiance ou repars chez toi. Tu me connais depuis déjà longtemps, tu sais que je suis ton ami et que je ne pourrais pas te faire de mal.
– Ayan réfléchit quelques instants. Il avait dans sa poche un petit canif qui ne le quittait jamais (cadeau de son père) le sentir le rassura et il se dit qu’après tout il ne risquait pas grand chose avec ce vieil homme.
– C’est d’accord, mais pas plus de quelques minutes.
– Alors hâtons nous.
– Ils se mirent à avancer et Ayan n’était quand même pas rassuré… il avait même peur de se qui pourrait se passer.
– Ils marchèrent dans la forêt quelques instants et Ayan se senti rassuré lorsque le vieux libraire lui ôta le bandeau. Ils se trouvaient à l’entrée d’une grotte qu’Ayan ne connaissait pas, pourtant il avait parcouru ces bois souvent avec son père et il pensait le connaître par cœur.
– Tu vas entrer, voilà une lampe et une boussole, dirige toi vers l’est et cherche les trois lumières.
– Comment ça les trois lumières ?
– Lorsque tu les verras, tu comprendras.
– Je ne comprends rien, je vais rentrer chez moi, c’est trop bizarre votre truc !
– Veux-tu vraiment venir en aide à ta sœur ?
– Bien sûr ! Mais qu’est ce que je vais devoir faire pour trouver ces lumières ?
– Tu vas devoir écouter ton cœur et surtout ton esprit. Tu vas rencontrer des obstacles mais je suis sûr que l’amour que tu porte à ta sœur te guidera et te permettra de les surmonter.
– Entre dans cette grotte, visite la terre et trouve la lumière.
– LES lumières !
– Non ! D’abord tu dois trouver la lumière qui te guidera vers les trois grandes lumières magiques.
– C’est de plus en plus bizarre.
– Cesse de bavarder et entre !
N’écoutant que son courage Ayan pénétra dans la grotte, il alluma la lampe et lorsqu’il se retourna, le vieillard avait disparu.
Il avança doucement dans ce qui lui paraissait être un énorme labyrinthe. En effet, devant lui plusieurs tunnels disparaissaient dans l’obscurité et ce n’était vraiment pas rassurant. Qu’est ce qui l’attendait dans cette aventure. Il pensa tout à coup à toutes les histoires qu’il avait lus, tous ces contes qui ne finissaient pas forcément bien et la panique commença à l’envahir. Qu’est ce qui lui avait pris de suivre le vieux libraire ? Pourquoi avait il cru à cette histoire à dormir debout ?
Tout en réfléchissant, il avait continué sa progression sans même s’en rendre compte.
Tout à coup, il entendit derrière lui un bruit de pas.
– Aie !!
– Qui est là ? S’écria Ayan
– Éclaire-moi au lieu de poser des questions, je suis tombée.
– Il dirigea sa lampe en direction de la voix et reconnu de suite Shani.
– Qu’est-ce que tu fais là ?
– Je t’ai suivi, tu fais quoi ?
– Il expliqua à Shani sa rencontre avec le vieux libraire et la proposition de ce dernier.
– Shani est la meilleure amie de Ayan, elle est drôle, intelligente, elle a 13 ans. Ayan la trouve vraiment très jolie, avec ses cheveux roux et ses pigasses, elle rayonne. Ils se retrouvent souvent tous les deux pour parler d’histoires extraordinaires car comme lui c’est une passionnée de contes et d’aventures mythiques. En écoutant le récit d’Ayan, ses yeux se mirent à briller.
– C’est merveilleux ce que tu me racontes.
– Tu y crois, toi ?
– Pourquoi pas, tu y as bien cru toi
– Moi ! Je n’ai pas dit ça !
– Si tu n’y avais pas cru, qu’est-ce que tu ferais ici ?
– Oui, c’est vrai… bon, qu’est ce qu’on fait maintenant ?
– On avance vers l’est, c’est ce qu’il t’a dit, alors allons-y.
Ils prirent donc le tunnel qui partait vers l’est. L’air était chargé d’odeurs nauséabondes, les parois suintaient d’humidité et le sol était glissant. Le tunnel s’élargissait au fur et à mesure de leur progression, le plafond se faisait plus h

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