Le retour de Sharp
133 pages
Français

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Le retour de Sharp , livre ebook

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Description

Mickey Sharp est un détective privé pour adolescents. Il se dit que si les adultes ont tous ces problèmes Alors les ados doivent en avoir aussi. Des tas. Il y a des élections à l’école de Mickey et un des candidats soupçonne son adversaire de mener une campagne malhonnête. L’affaire est difficile. Mickey doit éviter d’être expulsé, échapper aux cinglés de l’école et se montrer plus malin que sa pire ennemie, Katie Pierce. Peut-il y parvenir? Oui. Peut-être.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 août 2013
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897332372
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2001 Dominic Barker
Titre original anglais : Mickey Sharp in Sharp Returns
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Catnip Publishing Ltd., Londres
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Guy Rivest
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Éliane Boucher
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Mise en pages : Mathieu C. Dandurand
ISBN papier : 978-2-89733-235-8
ISBN PDF numérique : 978-2-89733-236-5
ISBN ePub : 978-2-89733-237-2
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com


Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Barker, Dominic
[Sharp returns. Français]
Le retour de Sharp
(Mickey Sharp ; 3)
Traduction de : Sharp returns.
Avant-titre : Mickey Sharp dans.
Pour les jeunes de 10 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-235-8
I. Rivest, Guy. II. Titre. III. Titre : Sharp returns. Français.
PZ23.B372Re 2013 j823’.92 C2013-941448-7


Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
CHAPITRE 1

S i vous fixez des yeux une porte assez longtemp s, el le finira nécessairement par s’ouvrir. Je veux dire, si elle ne s’ouvrait pas, ça pourrait tout aussi bien être un mur, non ? Quelqu’un a mis une poignée et des pen­tures sur une planche de bois et vous donne une garantie. On vous dit que, tôt ou tard, quelqu’un va tourner la poignée, pousser la porte et entrer. N’est-ce pas ? Autrement, à quoi sert d’avoir une porte au départ ? Ça pourrait tout aussi bien être... Je tourne en rond.
Je tourne en rond parce que j’attends. C’est la chose la plus difficile pour un détective. Pas l’attente quand vous êtes sur une affaire. C’est ennuyant, mais au moins vo us atten dez quelque chose de précis. Mais attendre une affaire, c’est pire parce qu’il pourrait n’y avoir personne dans ce vaste monde pour vous en proposer une. C’est un peu comme si vous étiez un de ces soldats japonais qu’ils ont parachutés sur de minus­cules îles dans une quelconque guerre dont parlait M. Kent en histoire. Ils avaient déposé un soldat sur chaque île pour la ­défendre contre les Américains. Ça me semble une idée passablement stupide de parachuter un soldat sur une île et s’attendre à ce qu’il la défende tout seul, mais c’est ce qu’ils ont fait. Puis, quand la guerre s’est terminée, ils les ont oubliés et, 30 ans plus tard, ils en ont trouvé un par hasard, et il gardait toujours l’île et attendait pour tuer les Américains pendant que tous les autres Japonais étaient maintenant les meilleurs amis des Américains et leur vendaient des appareils photos bon marché.
Tout ça, c’est à cause de ma famille. Elle ne veut pas me laisser inscrire notre numéro de téléphone sur mon annonce dans le journal parce que ma sœur dit qu’elle va recevoir des appels de pervers et de cinglés. Je ne comprends pas pourquoi elle s’inquiète parce que la plupart de ses amis sont des pervers et des cinglés. Mais mes parents ont refusé aussi parce qu’ils ne veulent pas se faire appeler par des gens qui vont essayer de leur vendre des choses, même si les gens qui cherchent à vendre des choses n’ont rien à espérer parce que ma famille n’a pas d’argent vu que mon père ne réussit pas à se trouver un emploi. Maintenant, ils l’obligent à se rendre dans un centre d’emploi pour qu’il apprenne à se servir d’ordinateurs et sache comment écrire une lettre à cause d’un truc appelé la Nouvelle Donne. Ça me semble stupide. Mon père ne veut pas apprendre à utiliser un ordinateur et il sait déjà comment écrire une lettre, mais ils l’obligent quand même à y aller. Il se met vraiment en colère et crie après moi aussitôt qu’il rentre à la maison. C’est peut-être une nouvelle donne pour lui, mais c’est une mauvaise donne pour moi.
Je leur ai proposé de m’acheter un téléphone por­table que je pourrais utiliser pour mes appels d’af­faires, mais ils n’ont pas accepté ça non plus. « Nous n’avons pas assez d’argent à dépenser pour des idioties de détective », et tous ces trucs que les parents font si bien. Et ma sœur s’est fâchée et elle a dit que , si quelqu’un devait avoir une autre ligne télé­phonique, ça devrait être elle parce qu’elle est plus âgée et qu’elle a « des questions à discuter en privé », ce qui signifie parler à ses amies, à propos des garçons ou des ­régimes, ou de la prochaine partie de leur corps qu’elles devraient faire percer. Certaines de ses amies ont tant de métal sur elles qu’on pourrait les recycler.
J’ouvre le tiroir du haut de mon bureau et en sort un Coke et un sac de chips. C’est mon cinquième Coke de la journée et mon quatrième sac de chips. Quand vous vous ennuyez, votre consommation grimpe. Je m’appuie contre le dossier de ma chaise, pose mes pieds sur mon bureau et dévisse le bouchon de la bouteille. C’est une grosse erreur, parce qu’il se met à gicler. Je ne sais pas ce qu’il y a avec le Coke. Certaines bouteilles explosent et certaines ne le font pas. À mon avis, il doit y avoir un gars dans l’usine de Coke qui déteste vraiment son travail et qui secoue vraiment fort une bouteille sur 10. Et c’est celle qui se répand complètement sur vous. Normalement, vous avez la possibilité de vous éloigner , mais pas si vous avez les pieds posés sur un bureau. Tout se déverse sur mon pantalon.
Ce qu’il y a avec le Coke, c’est que c’est bien d’en boire mais, quand il se déverse sur vous, ce n’est pas très confortable. Je me rends dans le coin où j’ai jeté un linge que j’ai utilisé pour nettoyer la remise il y a quelques semaines. Il est un peu crasseux, mais il pourra absorber une partie du liquide. Je commence à essuyer mon jean, et c’est à ce moment précis que la porte s’ouvre et qu’un garçon entre.
— Oh, dit-il.
Il n’est pas impressionné.
— J’ai eu un accident, lui dis-je.
Je me rend compte que j’ai l’air d’avoir uriné dans mon jean.
— Avec une bouteille de Coke, lui dis-je. Cette bouteille de Coke.
Il regarde la bouteille puis me regarde.
— Mmm, dit-il.
— Qu’est-ce que tu veux ? je lui demande.
— Je cherche un détective, dit-il.
— Tu l’as trouvé.
— Oh. Écoute, ce n’est peut-être pas un bon moment.
— Oui ça l’est, lui dis-je.
— Je pourrais revenir quand tu seras plus sec.
— Pas besoin, lui dis-je. Assieds-toi.
Je lui indique une boîte parce que je n’ai qu’une seule chaise.
— Peut-être que ce n’est pas vraiment si important.
— Sûr que ça l’est. Assieds-toi.
— Eh bien...
— Allez.
J’ai déjà eu quelques clients bizarres, mais je n’en ai jamais eu un que je devais supplier de s’asseoir.
— Tu es sûr que ça va ?
— Oui.
J’aurais envie de le prendre et de le jeter dans la boîte, mais ça ne serait probablement pas la meilleure façon de faire de lui un client.
Il regarde la boîte puis il l’essuie avec sa main. Et il s’excuse de l’essuyer avec sa main. Ensuite, il la regarde une fois de plus et s’assoit finalement.
— Alors, de quelle affaire s’agit-il ? je lui demande.
— Je ne sais pas, dit-il en commençant à regarder autour de lui. Peut-être que tout ça va trop loin. Il se pourrait que j’imagine des choses.
— Écoute, lui dis-je. Peut-être que tu imagines des choses ou peut-être pas ; alors tu as besoin de moi pour le découvrir. J’ai de l’expérience dans ce genre de chose.
Je ne peux pas résister à laisser tomber ce genre de phrase, mais c’est une erreur cette fois.
— Oh, tu as de l’expérience, n’est-ce pas ? me dit-il d’un air tout joyeux. Tu as des références ?
— Quoi ? dis-je.
Je crois savoir ce qu’il veut dire, mais je n’en suis pas certain.

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