Les 5 derniers dragons - Intégrale 3 (Tome 5 et 6)
275 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les 5 derniers dragons - Intégrale 3 (Tome 5 et 6) , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
275 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Les oubliés
Arrivés à Ankoda, ils se firent expliquer leur mission par Gabor, un enchanteur de Dorado. Ce fut sans difficulté que le chef Torbjorn désigna un porteur. L’élu fut Ulrick, un jeune enfant orphelin, adopté par la famille Bigot. Dignement, Wafia, une fée, se leva et remit l’oeuf dans les mains du garçonnet. Elle s’agenouilla et lui glissa un collier avec une breloque en forme de triangle. D’un coup de baguette, l’oeuf disparut. L’enfant, ne sachant où il était passé, pleura, convaincu qu’il avait mal agi.
Sans en comprendre la signification, ces paroles l’apaisèrent. Il sécha ses pleurs. Cent cinquante ans plus tard, les chevaliers du Dragon rouge seraient à la recherche de ce porteur de dragon. Par malheur, des personnages terrifiants dévorant des humains et des elfes, ainsi que la disparition d’un mystérieux objet mettront en péril leur mission ultime de libérer les cinq derniers dragons.
La cité de glace
Les chevaliers du Dragon rouge poursuivent leur quête du dernier dragon, le dragon de l’éther. Par malheur, ils ne sont pas les seuls à le rechercher. Arthur De La Chevrière, une personne aux intentions maléfiques, le convoite lui aussi activement, à des fins personnelles.
Souffrant d’horribles inflammations cutanées inesthétiques depuis son jeune âge, il croit à son talent de guérisseur. Poussé par son désir de beauté parfaite, il s’inflige de multiples traitements barbares pour acquérir un corps sans défaut. Les premiers résultats sont stupéfiants, mais au fil des interventions et des années, il devient une loque ambulante. De toute sa vie, son état de santé n’a jamais été aussi dramatique et aussi précaire...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 avril 2020
Nombre de lectures 54
EAN13 9782898080937
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0650€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2019 Tome 5 : 2012, Tome 6 : 2012, Danielle Dumais
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Daniel Picard
Illustration de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89808-091-3
ISBN PDF numérique 978-2-89808-092-0
ISBN ePub 978-2-89808-093-7
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Les 5 derniers dragons / Danielle Dumais.
Autres titres : Cinq derniers dragons
Noms : Dumais, Danielle, 1952- auteur. | Dumais, Danielle, 1952- Oubliés. | Dumais, Danielle, 1952- Cité de glace.
Description : Édition originale : 2011-2015. | Sommaire incomplet : intégrale 3. Les oubliés ; La cité de glace.
Identifiants : Canadiana 20189419083 | ISBN 9782898080913 (vol. 3)
Classification : LCC PS8607.U4415 C56 2018 | CDD jC843/.6—dc23

LES OUBLIÉS
PROLOGUE

L es origines du nouage de fils et de la fabrication de cordage se perdent dans la nuit des temps. On dit même que le cordage en fibres végétales fut la première invention bien longtemps avant la création de la roue. En effet, des vestiges trouvés dans une grotte obscure datant des temps anciens démontreraient les premiers usages d’un bout de corde artisanale. On retrouva une pierre taillée, emprisonnée dans un entremêlement rudimentaire de ficelles végétales et fixée au bout d’un manche de bois, démontrant les premières utilisations de nœuds à des fins de fabrication d’outils. Au fil des décennies, ces primitifs ont appris à apporter d’importantes variantes aux premiers nœuds exécutés. Petit à petit, les nœuds ont créé des filets, des paniers, des échelles, des tissus, des boutons, des fonds de chaise, des lassos, des harnais et bien d’autres objets utilitaires ou décoratifs.
De tout temps, la mer a exercé un attrait irrésistible auprès des Navigateurs, des Elfes vivant sur un territoire en bordure de l’Océan Diar. Pendant des centaines d’années, ils se sont contentés de marcher sur la plage, de se baigner et de pêcher le long des côtes. Puis un jour, ils ont construit une chaloupe qui leur a permis de s’éloigner de la côte et de naviguer sur ces eaux tantôt calmes, tantôt démontées, tantôt chaudes et tantôt mortellement froides. Bien vite, ils ont compris qu’une chaloupe n’allait guère loin. De plus, c’était une embarcation très risquée par mauvais temps et certains comparaient ce véhicule flottant à un tombeau ouvert.
Et pourtant, une attraction viscérale et téméraire les a poussés à vouloir sillonner l’océan encore plus loin comme pour le défier et mater cette masse d’eau envoûtante et cruelle. C’est là que la connaissance de différents nœuds devint un atout essentiel à la réalisation de ce rêve consistant à aller au-delà de l’horizon, de cette fine ligne droite bleutée limitant la terre et le ciel.
Petit à petit, la simple chaloupe munie d’une toile tendue est devenue une embarcation de dimensions de plus en plus importantes. Les voiles se sont multipliées et raffinées. D’un mât, les artisans navals en ont ajouté un autre, puis un troisième. Un jour, ils se sont rendu compte qu’ils avaient atteint l’excellence. Un navire à trois mâts était né. Ce vaisseau gréé de mâts et de voiles auriques tenait admirablement la mer et permit de parcourir des distances inégalées vers la conquête de nouveaux territoires.
Ainsi, certains Elfes plus aventureux que d’autres ont pu satisfaire leur curiosité d’aller là où le soleil se lève et là où les glaces sont éternellement gelées au péril de leur vie. À la recherche de terres inconnues, ils ont trouvé un pays riche en pierres précieuses et en faune sauvage. Ces aventureux se sont établis au nord-ouest du continent Alphard et au nord de la Terre d’Achille et ils ont baptisé ce coin de pays Ankoda.
Les Elfes étant de nature plus sédentaire que les indigènes, ils bâtirent une forteresse près d’une baie dénommée Baie des Chaleurs où régnait une température plus clémente que partout ailleurs à Ankoda. Craignant des attaques extérieures, ils ont construit un abri démesuré en pierre sur un des plus hauts socles rocheux de l’endroit. L’édifice était un véritable château fort naturel qui s’élevait sur plus d’une centaine de mètres. L’enceinte de la forteresse entourait une agglomération importante qu’on appela la Citéforte. Les murs étant accessibles par cordages, les Elfes habiles dans l’art des nœuds de toutes sortes utilisaient des échelles de cordes ou d’immenses filets qu’ils lançaient au-dehors de leurs murs lors de leurs entrées et de leurs sorties. À la vue de ce bâtiment étrange, les visiteurs préféraient désigner cette commune sous le nom de la Forteresse aux mille nœuds. Ces murs rocailleux, lisses et sans ouverture représentaient pour eux un véritable bouclier infranchissable protégeant les habitants.
À l’intérieur de cette enceinte fortifiée, les habitations étaient construites à même les murs extérieurs pour libérer le plus d’espace intérieur possible. Cette aire était réservée à l’entreposage, au séchage, au fumage et à la culture. On réussissait à y cultiver au cours des deux mois estivaux, dramatiquement plus courts que l’été de leur pays natal, des fines herbes, des légumes-racines, des tubercules et quelques céréales. La vie à l’intérieur de cette enceinte était relativement douce, nonobstant les conditions atmosphériques abominables à l’extérieur de la place.
Durant cette période dite estivale, une centaine d’Elfes prenaient le large pour se ravitailler en poissons et en fruits de mer à bord de grandes barques. Les autres nombreux mois, ils attelaient des chiens à un traîneau et parcouraient le vaste territoire glacé pour y chasser du gibier. Ils échangeaient des produits de la pêche et des aliments séchés contre de luxueuses fourrures que les indigènes leur fournissaient et les revendaient par la suite aux riches et notables de la Terre des Elfes, les Oratiens.
Lors de la construction de la forteresse à Citéforte, les travailleurs ont découvert des diamants de petite taille et de qualité convenable aux alentours de la Baie des Chaleurs. Ceci leur faisait miroiter l’espoir que des recherches plus approfondies sur le territoire permettraient de repérer des diamants plus gros et sans défaut. Sans oublier qu’une multitude de rivières se déversant dans l’océan leur permettaient de détecter la présence de pépites d’or. Ce peuple était comblé : le territoire regorgeait de pierres précieuses et d’or.
Malgré la pêche et la chasse fructueuses, ils revenaient de temps à autre vers leur terre natale pour se ravitailler en biens essentiels manquants. En raison de leurs visages et de leurs mains écaillés et gercés par le froid mordant, les Elfes du sud les appelaient les Squamates. Ils étaient craints non seulement par leur aspect physique repoussant et leur débarquement inattendu, mais aussi par leur désagréable mission de convoiter de jeunes gens dans le but de revitaliser leur patrie.

Pourtant, une chose étonnante survint il y a 150 ans à Citéforte. Avec horreur, les Squamates attroupés au sommet du rempart et armés chacun d’une arbalète pressentirent que leur douce tranquillité était susceptible d’être menacée. Un ennemi s’était présenté à eux.
Des hommes et des femmes au nombre de quatre, chevauchant de grands mammifères volants, apparurent au haut de la f

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents