Mystère chez l antiquaire
38 pages
Français

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Mystère chez l'antiquaire , livre ebook

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Description

Lola part une semaine de vacances chez son oncle et sa tante, en Auvergne. Elle y retrouve son cousin Hugo et son ami Louis. Ensemble, ils explorent le hangar contenant les antiquités de l'oncle. A leur grande surprise, ils y découvrent un lot de bijoux volés il y a peu. Les enfants décident alors de mener l'enquête.
La première aventure de Lola, Hugo et Louis pousse le trio à démêler le vrai du faux dans cette histoire où tout le monde, même les parents et les voisins, semblent suspects.
Police Opendys (pour faciliter la lecture aux dyslexiques et lecteurs laborieux).

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 juin 2020
Nombre de lectures 10
EAN13 9782371690615
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Textes : Valérie de la Torre
Illustrations intérieures et de couverture : Axelle Gestin
Direction éditoriale : Cécile DECAUZE
Mise en page page 3 et réalisation de la couverture : Axelle Gestin
ISBN : 978-2-37169-161-5
Publication jeunesse selon la loi n°49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n°2011-525 du 17 mai 2011. Dépôt légal internet : juillet 2020

IL ÉTAIT UN EBOOK SAS 14 avenue de la Libération 24700 MONTPON-MÉNESTÉROL Représentant légal : Cécile Decauze (présidente)

« Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit, ou ayants cause, est illicite » (article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par l’article L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle. Aux termes de l’article L. 122-5, le Code de la propriété intellectuelle n’autorise, d'une part, que les copies ou les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration.
Valérie de la Torre
Pour Clara, Florian et Bastien

Axelle Robin
Pour Eric, Louis et Amandine
Table des matières
1. Le grand départ
2. Dans la caverne d'Ali Baba
3. Drôle d'appel au centre équestre
4. Qui vole un oeuf vole un boeuf
5. Le copain du copain
6. Sacrée surprise
7. Révélations matinales
8. Trous de mémoire à la bijouterie
9. Sacrées vacances
Le catalogue d'IL ÉTAIT UN EBOOK / IL ÉTAIT UN BOUQUIN
Le trio enquête :
Tome1 : Mystère chez l'antiquaire
1. Le grand départ

C’était le début des vacances de printemps. La météo s’annonçait belle en cette fin avril. Une chance pour Lola, qui partait quinze jours chez son oncle et sa tante en Auvergne. Alors qu’elle fermait sa valise, sa mère commença à lui faire des recommandations :
— Surtout, sois polie et range ta chambre …
— Maman, arrête ! C’est la troisième année que je vais là-bas. Et puis je pars chez ta sœur, pas chez des étrangers !
— Oui mais quand même, je préfère te le redire. Et puis tu aides Tatie surtout !
— Évidemment. Tu sais bien que j’adore les chevaux, alors lui donner un coup de main au centre équestre, ça me fait très plaisir. En plus, je vais retrouver Hugo.
— Oui ton cousin, parlons-en justement… Je ne suis pas sure que vous soyez tout le temps très sages ensemble.
À cet instant, une tête surgit dans l’encadrement de la porte de la chambre.
— Bon, vous avez fini de vous chamailler ? Lola, tu es prête, on y va ? Je t’attends dans la voiture.
— Oui, papa, j’arrive. Allez Maman, bisou… Ne te fais pas de souci. Je ne suis pas perdue.
Madame Dupin déposa un gros baiser sonore sur la joue de sa fille.
— Tu sais, on ne peut pas venir, avec ton frère à l’hôpital pour sa jambe… Mais, amuse-toi bien ma chérie, et passe de bonnes vacances.
Elle caressa machinalement la queue de cheval de sa fille et ne put s’empêcher d’ajouter :
— Je te téléphone tous les soirs, hein...
— Oui Maman, comme d’habitude... soupira Lola avant de s’engouffrer dans la voiture paternelle.
***
Au bout de deux heures de route, la silhouette du village apparut au loin, dominée par son église. Lola était impatiente de revoir sa famille auvergnate.

Devant chez eux, son oncle et sa tante attendaient, Hugo à leurs côtés. Celui-ci trépignait d’impatience à l’idée de retrouver sa cousine.
Comme toujours, il l’accueillit en lui faisant trois bises. Depuis le temps, elle ne s’était pas habituée et en oubliait toujours une.
— Salut ! Ça va ?
Lola embrassa aussi sa tante Hélène et son oncle Cédric. Tout en discutant, ils se dirigèrent vers la maison, une vieille bâtisse en pierres, rénovée avec gout. À l’intérieur, on sentait la patte de l’oncle, antiquaire de métier, qui avait choisi de beaux meubles traditionnels pour son propre domicile.
— Alors, quoi de neuf cousin ?
— Tu sais, je t’avais parlé du chien qu’on allait adopter à la SPA. Ben ça y est, il est là ! Viens voir !
Lola interrogea son père du regard.
— Oui, tu peux y aller. Je ne repars pas tout de suite. Je vais boire un café.
— Va pour le café, lança Tante Hélène. Les deux canailles, je ne vous propose rien, vous savez où est la cuisine !
— Oui, oui, t’inquiète Tatie, lança Lola en suivant son cousin déjà parti en direction du jardin.
Hugo était accroupi sur la terrasse près d’un chien qui frétillait de la queue et semblait tout joyeux.
— Je te présente Queneuil !
La fillette éclata de rire.
— Queneuil ! Quel drôle de nom ! Pourquoi vous l’avez appelé comme ça ?
Le garçon saisit la bête dans ses bras et s’approcha de sa cousine.
— Regarde-le de plus près.
Lola examina l’animal. Il n’avait qu’un œil. L’autre était crevé.
— Ah, je comprends mieux… Le pauvre !
Le chien se laissa approcher sans problème quand elle tendit la main pour le caresser.
— Tu vois, toi aussi, il t’a adoptée, plaisanta Hugo
— Qu’il est mignon !
— Oui et en plus, il est très dégourdi ! Bon et ton frère, toujours à l’hôpital ?
— Oui au départ on croyait qu’il s’était fait une simple entorse au foot. Et en réalité, c’était une fracture et il a fallu l’opérer. Comme dit papa, ce n’est pas grave, mais c’est embêtant. Paul sort demain de l’hôpital. Mais il doit se reposer plusieurs jours à la maison sans trop bouger.
Soudain, la voix de Tante Hélène retentit au rez-de-chaussée.
— Lola, ton père s’en va ! Tu viens ?
Les deux cousins descendirent l’escalier quatre à quatre pour les embrassades.
— Salut papa ! Rentre bien !
— Salut Tonton ! Fais un bisou de ma part à Tatie et à Paul quand tu le verras.
— Pas de problème ! Allez, je file justement les rejoindre tous les deux à l’hôpital.
Monsieur Dupin salua aussi son beau-frère et sa belle-sœur avant de démarrer :
— Je reviens la chercher samedi prochain.

Cette semaine s’annonçait prometteuse. Les deux enfants, qui s’entendaient comme frère et sœur, ne s’étaient pas vus depuis Noël. Il fallait rattraper le temps perdu.
— Tu viens, on va explorer la « caverne d’Ali Baba » ? lança Hugo à sa cousine.
C’est ainsi qu’il nommait le hangar dans lequel son père entassait ses stocks d’antiquités. Celui-ci participait à des ventes aux enchères. Il y achetait des meubles anciens parmi lesquels il trouvait parfois une armoire de valeur. Une fois qu’il l’avait remise en état, il revendait la pièce à un très bon tarif.
— C’est parti ! répondit Lola, toujours fascinée par le bric-à-brac de son oncle.
Avec leur complicité habituelle, les deux cousins se dirigèrent vers le hangar situé au fond du jardin.
2. Dans la caverne d'Ali Baba

— Hé, ho, vous êtes là ?
Queneuil se précipita le premier pour accueillir le visiteur. Hugo et Lola surgirent de derrière une grande armoire poussiéreuse.
— Salut Louis, qu’est-ce que tu fais là ?
— Salut vous deux ! Tu m’avais dit que miss Lola arrivait aujourd’hui, alors je suis passé chez toi. C’est ta mère qui m’a dit que je vous trouverais ici.
La fillette embrassa le meilleur ami de son cousin.
— Bonjour Louis ! Je suis contente de te revoir. On était en train de regarder les trésors de Tonton Cédric comme d’habitude. J’adore toucher ces vieux objets et me dire qu’ils ont une histoire.
— Viens avec nous ! Mais attention à ne rien casser sinon mon père ne voudra plus qu’on vienne ici.
Suivis de près par le chien, les trois copains s’enfoncèrent vers le fond du bâtiment afin de poursuivre l’exploration des antiquités. Chacun se mit à fouiner dans un coin. Un long moment de silence s’écoula. Soudain, Lola éternua plusieurs fois. Son allergie à la poussière se réveillait. Une vieille malle en cuir abimée attira son attention. Elle en souleva le couvercle.
— Ah génial ! Des costumes anciens, dit-elle. J’adore ! J’aurais tellement aimé vivre à cette époque.
— Mais oui, bien sûr ! Sans douche et sans ordinateur… ça m’étonnerait ! la taquina son cousin.
Lola tourna sur elle-même pour faire bouger la robe qu’elle venait d’enfiler.
— Oh ça va, hein… Toi non plus, tu ne pourrais pas t’en passer !
— Arrêtez vos âneries ! Venez plutôt voir ce que j’ai trouvé dans cette vieille armoire. Je ne sais pas ce que c’est, mais cela pèse son poids en tout cas.
Les cousins s’approchèrent et regardèrent avec attention le paquet enveloppé de journal froissé que Louis tenait à deux mains. Une fois déballé, le papier imprimé laissa apparaitre un sac de velours noir serré par un cordon. Le garçon déversa son contenu sur une table de chevet. Des bijoux apparurent sous leurs yeux ébahis. Lola réagit la première.
— Mais qu’est-ce que tonton Cédric fait avec des bijoux ?
Hugo, qui avait le sens de l’observation, remarqua un détail.
— Des bijoux récents en plus. Je peux vous dire que ce ne sont pas des antiquités, ça…
Soudain, Louis se décomposa.
— Euh là, je crois qu’on a un problème les amis… dit-il en désignant une étiquette autocollante sur une montre.
— Pourquoi ? interrogea naïvement Lola
— Parce que la bijouterie Joyautin, c’est celle qui a été cambriolée la semaine dernière !
— Tu es sûr ?
— Oui, je te rappelle que mon père est journaliste au quotidien La Montagne . C’est lui qui a écrit l’article sur ce cambriolage.
— Mais qu’est-ce qu’ils font dans le hangar de mon père, ces bijoux ? s’inquiéta Hugo.

— Aucune idée ! Pour l’instant, il vaut mieux les remettre en place. Je dois filer chez moi. J’avais dit à ma mère que je passais juste vous faire un coucou.
— OK, on les range et on te retrouve demain au centre équestre, répondit Lola d’un ton directif. Il faut qu’on tire cette histoire au clair.
— Et pas un mot ! ajouta son cousin. À personne, ni toi, ni moi, ni toi non plus Lola, même pas à ta mère au téléphone ce soir.
Ils se tapèrent mutuellement dans les mains pour sceller leur pacte et quittèrent le hangar. Puis Hugo et sa cousine regagnèrent la mais

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