Addha-Nari
128 pages
Français

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Addha-Nari , livre ebook

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Description

Extrait : "Grâce aux travaux encore trop peu connus des Indianistes modernes, on ne peut plus mettre en doute en ce moment la très haute antiquité de la civilisation hindoue. Il y a cinquante ans environ, des hommes de grande valeur et dont l'esprit pénétrant devançait celui de leur époque, se doutaient bien que l'Inde avait été le berceau du Monde, ..."

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Publié par
Nombre de lectures 46
EAN13 9782335030228
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0006€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

EAN : 9782335030228

 
©Ligaran 2015

Avant-propos
Dans un précédent ouvrage nous avons étudié l’Occultisme Égyptien ; dans le présent volume nous nous occupons de l’Occultisme Hindou, l’ancêtre de l’Occultisme Égyptien .
Nous n’avons pas l’intention et moins encore la prétention d’étudier à fond l’Occultisme de l’Inde, notre ambition est moins grande. En effet, il n’est pas possible, à l’heure présente de pouvoir établir d’une manière certaine l’Ésotérisme Hindou, d’après les livres de l’Inde Antique mis actuellement en notre possession .
La plupart des livres importants sont cachés aux yeux des profanes, d’autres sont perdus ou ruinés, d’autres enfin, écrits dans des dialectes connus de nom seulement depuis quelques années .
Ce qui rend encore les recherches sur l’Occultisme dans l’Inde très difficiles, presque impossibles, c’est que les Bons Pères Jésuites, Franciscains, missionnaires et autres gens de robe, s’entendent à merveille et s’unissent dans un louchant accord pour accomplir une œuvre de destruction à laquelle devrait s’opposer de toutes ses forces le public lettré .
Tout manuscrit ancien sanskrit, Tamoul ou de dialecte ancien quelconque, est immédiatement incinéré par les Bons Pères ; c’est, on l’avouera, un moyen bien commode de n’avoir pas à y répondre plus tard, le jour où il aurait pu être traduit dans une de nos langues européennes, c’est-à-dire dans une langue accessible à un grand nombre de lecteurs .
Cette rage de destruction a déjà produit des fruits très appréciés de nos bons Pères ; elle est cause que les Brahmes ne communiquent plus à nos savants Orientalistes les ouvrages d’une très haute antiquité qui seraient si utiles pour leurs études. C’est ce vandalisme implacable, monstrueux qui fait qu’à l’heure présente, la Société Asiatique de Calcutta n’a pu encore recueillir en entier les Vêdas ou les traduire d’après une excellente copie ; d’après un texte tout à fait correct, les copies mises entre les mains de ses membres sont loin d’être exemples de fautes, elles renferment en outre de nombreuses interpolations .
Nous devons ajouter pour être complet et rassurer aussi le public instruit, qui se plaît à l’étude de tout ce qui nous vient de l’Orient, que si la destruction des Bons Pères arrête quelque peu en ce moment les travaux scientifiques, cette destruction n’empêchera pas la lumière de se faire un jour tout à fait complète, car les Brahmes possèdent dans les dépôts sacrés de leurs sanctuaires d’immenses richesses littéraires et philosophiques qu’ils finiront bien par communiquer un jour ou l’autre, et qui parviendront ainsi jusqu’à nous .
Mais pour le moment nous ne possédons en Europe que fort peu de documents historiques sur l’Inde Antique. – Les inscriptions commencent bien à nous livrer certaines dates importantes, mais les travaux les concernant sont encore bien incomplets, ainsi le RECUEIL DES INSCRIPTIONS DE L’INDE, entrepris par l’ordre du Gouvernement Britannique n’a publié que deux volumes édités par les soins de savants tel que Cunningham et Fleet, préparés à cette lâche par leurs précédents travaux .
Il existe aussi un Recueil spécial des inscriptions de l’Inde Méridionale commencé par le Dr Hullsch ; enfin des Revues très importantes de l’Inde, nous livrent des trésors épigraphiques écrits en sanskrit vieux Canara et en Sanskrit-Tamoul .
Celle dernière langue commence à nous fournir des traductions françaises d’œuvres sanskrites mais d’un intérêt secondaire .
Il serait à désirer qu’on traduisit au plus vite parmi les œuvres de littérature tamoule des poèmes de premier ordre, tels que les traductions des Parânas primitivement écrits en sanskrit par des Brahmes pieux et qui sont le Madhurà Sthala-purâna et le Kauchi-purâna .
Enfin nous voudrions pouvoir lire en français des nombreux poèmes qui appartiennent à la classe de ces compositions versifiées, dénommées en tamoul KOVAI, ULA, PURANI et KALAMBAKAM.
Par les lignes qui précédent le lecteur peut entrevoir la difficulté de l’œuvre que nous entreprenons et tes obstacles qui se dressent devant nous, pour donner des aperçus exacts sur l’Occultisme de l’Inde Antique .
Aussi dans l’œuvre nouvelle que nous publions, nous ne voulons pour ainsi dira qu’ouvrir la voie à ceux qui viendront après nous. Ceux-ci mieux armés pourront la parcourir avec plus de succès ; nous ne sommes guère qu’un simple pionnier, abattant les ronces, les lianes et les broussailles qui obstruent la voie vers celle haute antiquité hindoue, ceux qui viendront après nous, pourront aplanir celle voie, l’élargir, la rendre certainement superbe .
Notre œuvre est donc modeste, mais elle a le mérite d’être une œuvre de courage, en effet, quand il s’agit de démolir les vieux préjugés, montrer des civilisations d’une antiquité si reculée quelle parait invraisemblable, on n’est pas sans soulever bien des haines, mais peu importe, si nous avons pu conduire à la découverte de la vérité ?
Si nous parlons ainsi, c’est que notre dernière œuvre, Isis dévoilée nous a attiré des critiques amères et bien injustes .
Ainsi dans une Revue Théosophique dirigée par une dame du grand monde, un rédacteur en rendant compte de notre livre nous a présenté à ses lecteurs comme « un esprit crédule admettant comme vérités indiscutables des assertions qui peuvent sembler tout au moins douteuses au commun des mortels. Au commun des mortels, nous le croyons bien !
« Il (M. Bosc) croit fermement que la pierre philosophale existe et il est persuadé que les prêtres Égyptiens la connaissaient, car dit-il, cela seul peut expliquer l’énorme profusion d’or que possédaient les Pharaons. »
Nous n’avons jamais dit que la pierre Philosophale existât aujourd’hui, mais quelle a existé, ce qui n’est pas tout à fait la même chose, de nombreux ouvrages peuvent témoigner de ce fait ; les citer tous, serait peut-être un peu long et fastidieux ; mais nous en mentionnerons quelques-uns, entre autres l’Œdipus du Père Kircher, le savant jésuite, voici ce qu’il dit .
« Il est si constant que ces premiers hommes possédaient L’ART DE FAIRE DE L’OR, soit en le tirant de toutes sortes de matières, soit en transmutant les métaux, que celui qui en douterait ou qui voudrait le nier se montrerait parfaitement ignorant dans l’histoire. Les prêtres, les rois et les chefs de famille en étaient seuls instruits, cet art fut toujours conservé dans le plus grand secret, et ceux qui en étaient possesseurs, gardèrent toujours un profond silence, de peur que les laboratoires et le sanctuaire la plus caché de la nature, étant découvert au peuple ignorant, il ne tournât cette connaissance au détriment et à la ruine de la République. L’ingénieur et prudent HERMÉS prévoyant ce danger qui menaçait l’État, eut donc raison de cacher cet art de FAIRE DE L’OR sous les mêmes voiles et les mêmes obscurités hiéroglyphiques, dont il se servait pour cacher au peuple profane la partie de la philosophie qui concernait DIEU les ANGES et L’UNIVERS. »
Après Hermès et le P. Kircher, nous mentionnerons Helvétius cité par Figuier, Cyliani Figuier Papus Tiffereau .
Le même critique nous fait dire que les magnétiseurs font bouillir l’eau en imposant les mains au-dessus de sa surface, c’eut encore là une erreur, car nous avons affirmé et affirmons que les magnétiseurs font bouillonner l’eau et non bouillir ce qui est bien différent, du reste non seulement nous avons vu des vases remplis d’eau bouillonner sous l’influx magnétique, mais des milliers de personnes peuvent attester le fait, le nier aujourd’hui, ne prouve qu’une chose, c’est qu’on l’ignore, rien de plus. Enfin, le même critique dit que pour nous « l’âme est une flamme . » Il s’agit de s’entendre et de ne pas jouer sur les mois ; oui nous pensons que l’âme est une sorte de flamme brillante éclairante même, mais qui ne brûle pas .
Ceci peut paraître difficile à admettre c’est possible, mais il y a tant de choses que l’on n’admettait pas il y a quelques années encore, et que les hommes de science sont obligés de reconnaître aujourd’hui, comme des faits absolument réels .
Ainsi que n’a-t-on pas dit et écrit par exemple, contre les spirites et le spiritisme et cependant les premiers savants de l’Europe reconnaissent pour vrais et authentiques des faits qui se passent en spiritisme .
M. Varley, ingénieur des lignes télégraphiques de la Grande Bretagne, membre de la Société Royale de Londres a dit et écrit : « Les phénomènes spirites sont de toute évidence. Son collègue de la même Société, l’illustre chimiste William Crookes, a écrit : «

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