Convenances

Thierry Ghys

Description

Homme d’affaires sûr de lui et ambitieux, tout sourit à Steve Mercier, et il possède tout ce dont un homme peut rêver: l’argent et l’amour. Alors, quand le Prince de Monaco lui demande de devenir son conseiller d’État, il peut enfin donner toute sa mesure. Des garden parties aux opérations militaires les plus secrètes commence ainsi la transformation d’un homme d’affaires belge en stratège et organisateur redoutable. Sur un rythme frénétique, Thierry Ghys nous entraîne dans le tourbillon des grands de ce monde. Des frasques de la famille de Monaco aux secrets d’État les mieux gardés, il nous fait visiter l’univers des puissants, sans omettre leurs doutes et leurs insuffisances. Mais à travers l’ascension fulgurante de son héros d’une petite entreprise bruxelloise à l’Élysée et à l’ONU, il nous offre avant tout une ode lyrique au travail et à la réussite.

Informations

• Publié par: publibook
• Nombre de lectures: 16
• EAN13: 9782748367287
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Convenances

Thierry Ghys Convenances

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Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0116225.000.R.P.2011.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2011.

À l’attention particulière de Piet Denys.

C’était la canicule mais pour Steve Mercier, il faisait très doux, ce jour-là… Il se trouvait en pleine forme, se baladant tranquillement au volant de sa Jaguar, en plein cœur de Bruxelles. Il se remémorait la conférence de pres- se qu’il venait de terminer avec brio. Une journée inoubliable s’était ouverte à lui. Ou comment les choses les plus banales peuvent transformer votre vie… La gorge légèrement irritée par un long discours sur le thème de l’organisation économique de la Belgique, son pays, il décida de prendre un rafraîchissement sur une des terrasses de l’avenue Louise. Le dossier à la main, il s’installa confortablement dans un des fauteuils d’une ta- verne cossue… PuiselleElle était vêtue d’un bel arriva. ensemble noir, recouvert d’un petit tablier de dentelle blanche.La Maladie d’amourse jouait dans l’arrière- fond… « Bonjour, monsieur, que puis-je vous servir ? » Ses yeux, d’un vert opale enveloppés dans une fri- mousse au sourire éternel, sa chevelure blonde, abondante et vivante, jouant dans la petite brise, l’avait tout d’abord rendu muet. En commandant une bière blonde, il put se rendre compte que cette jeune femme avait également un corps à faire rêver. Elle était, tout simplement, magnifique, unique à ses yeux… Dès son premier regard, elle sentit en lui un homme de grande classe, inspirant la confiance. Un homme sportif en plus. Sous ses traits masculins et virils se cachait une ten- dresse mystérieuse, magnétique. Leurs regards venaient du cœur, étaient plein d’admiration et d’attirance sincère. En cette fin d’après-midi, le ciel était toujours aussi clair et la

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température douce. Steve sentait qu’il devait prendre l’initiative. « Madame, je ne sais vraiment pas ce qui m’arrive, mais je ressens le besoin de me présenter et, que les dieux me soient témoins, je n’ai pas du tout l’habitude d’importuner les gens sans raison. Mais votre présence m’enchante tellement que vous me feriez un immense plaisir en acceptant de me revoir en privé. Peut-être pour- rais-je vous inviter à dîner ce soir, si vous pouvez vous libérer ? Je vous prie de croire en mes intentions honora- bles ; mais je sens que nous vivons un moment très important… — Marie Morrin, oui, c’est mon nom. Je suis la filleule de la patronne. Je dois avouer, monsieur, que vos propos me surprennent mais mon instinct me joue des tours. Je vous propose de savourer votre boisson, de me laisser me ressaisir quelques minutes et je repasserai tout à l’heure. » Steve fit un geste de remerciement et se rassit… Marie se rendit dans le fond de l’établissement auprès de sa tante à qui elle raconta ce qu’elle venait d’entendre, comme elles étaient très proches ; la dame voyait au teint de sa filleule qu’il se passait quelque chose et ses yeux ne pou- vaient trahir son émotion… Elle lui conseilla de retirer son tablier et de rejoindre son futur cavalier. Il y avait assez de personnel pour terminer la journée. Il fallut pas mal de courage à Marie pour s’exécuter, mais ses sentiments l’amenaient vers son destin… Elle s’approcha de la table de Steve et demanda la per- mission de prendre place. De suite, une serveuse apporta une autre bière et une menthe à l’eau à leur table… Ils avaient le temps, maintenant, de faire connaissance et de prendre rendez-vous pour le soir… Après s’être quittés, Marie se pressa d’annoncer la bon- ne nouvelle à sa tante. Celle-ci les avait observés et trouvait l’ami très distingué, mais attendons de voir. Plus de sottises… Marie fila dans sonflatau-dessus du restau-

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