Trente ans à l ombre de la roue de brouette
212 pages
Français

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Trente ans à l'ombre de la roue de brouette , livre ebook

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Description

L'emblème de la société navale Delmas-Vieljeux est la représentation de la roue à huit branches d'un moulin à vent. Elle rappelle l'origine de la famille Delmas fondatrice de l'armement et originaire de la ville de Mulhouse dont c'est les armes... Trouver un embarquement sur un navire français à la fin de la Deuxième Guerre mondiale relève du parcours du combattant, surtout pour un Parisien... Et pourtant, Claude finira commandant, savourant une carrière de trente années passées sous la prestigieuse roue de brouette, qui deviendra la première compagnie de France... À mi-chemin entre le témoignage et l'essai, c'est avant tout une page d'histoire que signe Claude Meunier. Partageant son expérience dans la marine marchande, il s'attache à raconter l'histoire de la société navale Delmas-Vieljeux, dévoilant avec passion les mutations de l'activité depuis le début du siècle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 novembre 2012
Nombre de lectures 32
EAN13 9782748397796
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Trente ans à l’ombre de la roue de brouette
Claude Meunier Capitaine au long cours Trente ans à l’ombre de la roue de brouette
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www. publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0117708.000.R.P.2012.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2012
À tous ceux qui comme moi ont aimé la mer et les bateaux.
Les derniers marins de commerce français Le logo de la Société Navale Delmas-Vieljeux est la représentation de la roue à 8 branches d’un moulin à vent, elle rappelle l’origine de la famille Delmas fondatrice de l’armement et originaire de la ville de Mulhouse dont c’est l’emblème. La roue de brouette est une appellation des équipages Delmas ignorants la véritable origine de ce lo-go. En son temps, le commandant Lacroix avait écrit un li-vre intituléLes Derniers Cap Horniers, bientôt on pourra écrire l’histoire des « derniers marins de commerce fran-çais ». Depuis Colbert, ministre de la Marine de Louis XIV, le marin français était protégé dans la pérennité de son emploi par une réglementation qui stipulait que pour naviguer sur un bateau Français : Il fallait être Français, d’où la création de l’Inscription maritime qui comptabili-sait dans chaque port le nombre de marins. De plus, il est le seul ministre qui se soit vraiment intéressé aux marins ; il avait créé l’Institut national des invalides de la Marine qui assurait une retraite au bout d’un certain nombre d’années de navigation, on peut dire que Colbert est le père de la Sécurité Sociale et si par dérision on disait dans la marine marchande la « Marine à Colbert » c’était pour souligner à quel point les représentants de la nation sous tous les régimes se sont désintéressés de la marine de commerce. La marine marchande française de tout temps a été con-fronté à la mondialisation, le fret a toujours été payé en
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dollars et les marines étrangères qui ne supportaient pas le poids des avantages sociaux des marins français évidem-ment avaient des coûts d’exploitation bien inférieurs, dans ces conditions il était inévitable qu’a terme notre marine marchande disparaisse. Ce monopole de recrutement va une première fois battu en brèche par la création de l’Europe, qui va décider que désormais tout citoyen Européen va pouvoir embarquer sur les navires français sans tenir compte de ce que cer-tains pays n’ont aucune frontière avec la mer et ne peuvent donc guère former des marins compétents. L’étape suivante a été la mondialisation qui implique que n’importe quel citoyen du monde peut désormais em-barquer, ce qui va permettre aux armateurs d’utiliser de la main-d’œuvre à moindre coût. Le résultat ne s’est pas fait attendre, marées noires à répétition, naufrage de l’Amoco Cadix, de l’Exon du Valdes, de l’Érica… Autrefois, les grandes compagnies pétrolières possé-daient leur propre flotte de tankers, comme la British Pétroleum la Texaco, la Shell, la Mobile Oil, etc. Toutes ces sociétés se devaient d’employer du personnel qualifié et de plus d’entretenir leur flotte dans un état irréprocha-ble ; aussi il n’a jamais été question demarée noire,on ignorait même le terme. Voici un calcul qui n’a jamais été fait : quel aurait été le coût de conserver des équipages en comparaison des sommes dépensées pour indemniser les dégâts causés par les marées noires dans toutes les bran-ches de l’activité humaine, et cela aurait permis de conserver des emplois. Pendant toute une carrière, j’ai sans cesse entendu les armateurs proclamer que le marin français coûtait trop cher, aussi a été créé un dérivé de pavillon de complai-
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