Littérature du Niger
219 pages
Français

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Littérature du Niger , livre ebook

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Description

Ce volume présente des entretiens réalisés en 1992 avec dix auteurs ou hommes de culture nigériens: Barkiré Alidou, né dans les années 20, Marcel Inné, né dans les années 30 et qui eurent un rôle important dans le développement de la littérature. Dans le domaine du théâtre : Hima Adamou, né dans les années 30, maître incontestable du théâtre radiophonique, Djibo Mayaki et Alhassane Danté, génération des années 40, qui s'est fait connaître dans le domaine du chant lyrique en zarma, enfin Amadou Ousmane, Albert Issa, poète et enfin Boubé Zoumé et Idé Adamou, poètes, romancier et nouvelliste pour le dernier.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2010
Nombre de lectures 18
EAN13 9782296707351
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Littérature du Niger
J.-D. P ÉNEL


Littérature du Niger


Rencontre, volume II


Barkiré Alidou
Marcel Inné
Hima Adamou
Djibo Mayaki
Alhassane Danté
Soli Abdourhamane
Amadou Ousmane
Albert Issa
Boubé Zoumé
Idé Adamou


Éditions du TÉNÉRÉ
Première édition : Éditions du Ténéré, 1992


© L’Harmattan, 2010, pour la nouvelle édition
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12859-0
EAN : 9782296128590

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Avertissement au sujet de la réédition de 2010
Une manifestation culturelle organisée en décembre 2010 par M. Inoussa Ousseïni, ambassadeur représentant permanent du Niger à l’UNESCO, donne l’opportunité, grâce au concours actif des éditions L’Harmattan, de rééditer les trois volumes de Rencontre, publiés au Niger par les éditions Ténéré voici vingt ans : respectivement en 1990 (volume 1), 1992 (volume 2) et 1993 (volume 3). Cet ensemble d’entretiens avec 27 auteurs nigériens de différents horizons linguistiques (français, haoussa, zarma, tamasheq), de différentes générations (allant des années 1920 aux années soixante) et ayant des préoccupations variées permet de mieux saisir la pluralité des aspects de la littérature au Niger. Les informations qu’il contient sont indéniablement utiles à tous ceux qui s’intéressent, d’une manière ou d’une autre, au domaine de la littérature et de la culture au Niger.
L’ouvrage, publié à tirage réduit, est épuisé depuis longtemps et la possibilité de le rendre à nouveau accessible au public est forcément satisfaisante. Cependant, les conditions d’urgence de la réédition et les moyens techniques employés ne donnent malheureusement la possibilité ni de corriger les coquilles, fautes d’orthographe et bizarreries typographiques, ni d’actualiser les données car, si plusieurs des personnes rencontrées à l’époque sont décédées, d’autres ont continué leur chemin en littérature, sans qu’il soit possible de faire état dans la présente publication de leurs nouvelles productions.
On demande donc l’indulgence des lecteurs pour qu’ils soient plus sensibles au contenu de ces rencontres qu’à la forme, souvent défectueuse. On souhaite que, dans l’avenir, ces entretiens puissent être complétés tant pour actualiser les données que pour poursuivre ces rencontres avec les nouveaux auteurs : comme pour les bibliographies, ce genre d’ouvrage requiert, en réalité, une constante mise à jour pour mettre en valeur le dynamisme de la littérature et sa vitalité par une meilleure connaissance des créateurs.
INTRODUCTION
Le premier volume de Rencontre paru en juin 1990 n’aura pas attendu trop longtemps sa suite annoncée. En effet, les organisateurs du Mois du Livre rendent possible la publication du second volume dès 1991 à l’occasion de la même manifestation culturelle : il faut les en remercier vivement car l’attention et l’aide à la littérature ne sont pas choses si fréquentes. Mais il semble que le premier effort n’ait pas été vain car la parution de Rencontre a reçu un écho assez positif et favorise ainsi une meilleure connaissance des auteurs nigériens.
1 - Lorsqu’on se lance dans une entreprise, il est presque inévitable cependant que la réalisation matérielle ne soit pas toujours à la hauteur de l’idéal visé ; aussi convient-il de dire quelques mots sur la forme de la première publication.
- L’entretien enregistré constitue un exercice où la différence entre l’oralité et l’écriture apparaît clairement. En parlant, on use volontier de la redondance, on entame des phrases qu’on abandonne en chemin, On ne redoute pas les lourdeurs, on frise sans danger l’obscurité qu’on peut corriger tout de suite après, on revient sur une idée déjà exprimée, on use malgré soi de quelques tics de langage, etc. Or lorsqu’on transcrit un entretien oral pour le consigner par écrit des traits d’énonciation qui constituent une pratique normale pour l’oralité deviennent souvent des défauts pour l’écriture. Conscient de cet écart, on avait choisi de limiter au strict minimum les retouches aux entretiens avec les auteurs. Ce choix a pourtant été critiqué par les lecteurs et aussi par un ou deux écrivains eux-mêmes qui ont estimé que les textes ainsi transcrits les desservaient. Pour cette raison, sans aller jusqu’à réécrire ou rechercher une élégance surajoutée, on a pris soin d’éviter quelques lourdeurs et répétitions qui indisposeraient les lecteurs et nuiraient à la qualité de l’entretien. En ce sens, on adresse à Mamani Abdoulaye des excuses pour les passages qui manquent de clarté dans son texte et pour une erreur concernant le poète antillais Boukman.
- A cela s’ajoute des fautes matérielles qui étaient plus évitables. Quelques bizarreries typographiques ont donné une présentation hétérogène aux bibliographies. Et, dans l’article sur Ibrahim Issa, les citations des vers ont été, elles aussi, inutilement diversifiées dans leurs graphies. Enfin une relecture trop hâtive a laissé subsister des fautes de frappe. Ce deuxième volume s’efforce de tenir compte de toutes ces observations justifiées afin d’unifier l’allure générale de la présentation et de réduire le nombre des erreurs.
2 - Dans le présent ouvrage, on lira des entretiens. Avec Barkiré Alidou (1925), Hima Adamou (1933), Marcel Inné (1934), Soli Abdourahamane (1938), Djibo Mayaki (1939), Amadou Ousmane (1940), Danté Alassane (1940), Albert Issa (1943), Idé Adamou (1951), Boubé Zoumé (1951). Voici quelques remarques à leur propos : - On a conservé la présentation par génération qui situe les auteurs par tranches d’âge et offre un échantillon dans la littérature selon les différentes périodes.
- Parce qu’elles sont des agents dynamiques d’organisation, certaines personnes sont impliquées indirectement dans la littérature, particulièrement pour le théâtre et des activités culturelles apparentées. Il est donc bon de rappeler le rôle de ces hommes trop injustement oubliés ou laissés dans l’ombre parce qu’ils ne sont pas des créateurs. A ce titre, on suivra l’histoire de l’Amicale de Niamey à travers l’entretien de Barkiré Alidou qui en présida l’institution pendant 19 ans. (En annexe, une liste incomplète donne la composition des membres de différents bureaux de l’Amicale entre 1934 et 1974). Si la capitale dispose davantage de moyens, la province n’est pas pour autant inactive comme le prouve l’entretien avec Marcel Inné qui donne un aperçu du travail des instituteurs et des fonctionnaires à l’intérieur du pays : ils méritent qu’on se souviennent d’eux.
- La littérature nigérienne contemporaine ne se limite pas aux seules productions écrites en Français, loin de là. Et de même que dans le premier volume, on a fait place à Yazi Dogo, de même dans celui-ci la parole est donnée à Hima Adamou, le plus productif des auteurs de théâtre en Zarma, ainsi qu’à Danté Alassane qui a pendant des années accumulé des prix aux différentes manifestations culturelles organisées dans le pays. Bien que se référant au terroir et aux cultures traditionnelles ces auteurs sont des novateurs autant par le contenu de leurs oeuvres que par les moyens utilisés. Si les Nigériens ne méconnaissent pas leur importance, il n’en va pas de même pour les étrangers. D’où la nécessité de les faire mieux connaître du public extérieur pour en apprécier la valeur.
- Dans la même perspective on placera un auteur comme Djibo Mayaki, Même s’il a produit essentiellement en Français, son oeuvre théâtrale se comprend dans le cadre des Semaines Nationales et des Festivals de lia Jeunesse, ainsi que dans celui des institutions pour les jeunes (Samaria, etc…) Quelles que soient les critiques qu’on adresse à ces institutions, elles ont été des incitations à la création littéraire et artistique, Il est trop facile d’affirmer qu’à cause de leur caractère politique elles n’ont pas permis l’émergence d’oeuvre de qualité.
- On ne manquera pas d’être admiratif pour Soli Ab

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