Senghor
178 pages
Français
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Description

L'universalisme de Senghor ne témoigne d'aucune négation des valeurs du monde noir ni ne cherche à assimiler l'autre dans sa propre culture. C'est qu'il faut mesurer l'importance du métissage culturel pour lui. C'est aussi ce qui explique sa rencontre avec des artistes contemporains et leur présence dans les études réunies ici. René Gnaléga, critique de Senghor, conclut par la place centrale de l'Universel, la culture partagée fondée sur le donner et le recevoir, l'enracinement et l'ouverture.

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Publié par
Date de parution 01 janvier 2014
Nombre de lectures 32
EAN13 9782336335513
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

René GNALÉGA
Senghor et la civilisation de l’universel
Préface de Ibra Diene
Senghor et la civilisation de l’universel
© L’Harmattan, 2013 5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-01339-8 EAN : 9782343013398
René GNALÉGASenghor et la civilisation de l’universel Préface de Ibra DIENE
En hommage à mon père Jérémie GNALEGA
PREFACE La pluralité n’exclut pas l’unité, c’est le credo même de la civilisation de l’Universel, credo reposant sur le donner et le recevoir, sur l’apport de tous et de chacun. Les études ici réunies ont été faites, lors de diverses rencontres et occasions, sur des sujets et thèmes variés mais ne sortent jamais de la philosophie et de la pratique artistique ou culturelle de Senghor. C’est, là, dire la constance du chercheur dont la cohérence des productions reflète, à juste titre, celle d’une œuvre. Si le thème de la Civilisation de l’Universel revient dans le titre de ce recueil d’articles, c’est plus par souci de marquer ce qui constitue la source centrale de l’œuvre du poète Senghor que pour une réflexion unidimensionnelle et linéaire. De ce point de vue, la lecture du livre de René Gnaléga montre, éloquemment, comment le chercheur entre, par plusieurs portes, dans un même édifice culturel et perçoit ainsi les différentes parties d’un tout. Les apparences de paradoxes ne manquent donc pas, comme dans l’œuvre de Senghor, et ce qui relève de l’enracinement dans la culture africaine prépare à l’ouverture aux autres. Le donner et le recevoir veulent se réconcilier dans l’Universel. René Gnaléga a bien compris Senghor, quand il montre ici que l’un n’efface pas l’autre. S’il met côte à côte des articles qui montrent l’enracinement du poète dans la culture sénégalaise ou africaine et d’autres qui justifient sa philosophie de l’Universel, c’est qu’il pense, comme Senghor, que la culture grégaire est le point de départ vers l’Universel. Cela est d’autant plus vrai que l’auteur d’Hosties noires, comme tous les grands écrivains, voit et lit les autres à travers son œuvre. Il perçoit ainsi dans l’autre une part de lui-même, tout en admettant s’être enrichi de lui. e Nous affirmions, lors du 50 anniversaire de laRevue Présence Africaine, évoquant le caractère partagé du rythme en poésie, comme du reste le fait Gnaléga à propos de la danse et de bien d’autres arts, ce qui nous réconforte aujourd’hui, parce qu’il nous fait percevoir le degré de convergence avec les réflexions d’un livre que nous avons l’honneur de préfacer :
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