Hôtel Polski
22 pages
Français

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Description

Cette fiche de lecture sur Hôtel Polski de Tecia Werbowski propose une analyse complète de l'oeuvre :

• une biographie de Tecia Werbowski
• un résumé d'Hôtel Polski
• une présentation des axes d'analyse de l'oeuvre
• une analyse des personnages
• une analyse du style de l'auteur

Cette fiche de lecture sur Hotel Polski a été rédigée par un professeur de français.

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Informations

Publié par
Date de parution 04 mai 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782511032367
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Hôtel Polski
Tecia Werbowski
I. INTRODUCTION
Hôtel Polski est un livre de Tecia Werbowski. Tecia Werbowski fut publié pour la première fois le 23 octobre 2008.
Dans Hôtel Polski , Tecia Werbowski met en scène le personnage d’Eva. Un jour, celle-ci reçoit une lettre adressée à sa défunte mère ; le nom d’un homme et celui de l’hôtel Polski à Varsovie y sont évoqués, ainsi que l’année 1943. Cette lettre lui apprendra que sa mère était juive et que sa relation avec un officier allemand l’a sauvée de la violence meurtrière de la guerre… Elle se rendra sur place et fera la connaissance du fils de son père. Hôtel Polski est un témoignage poignant sur l’amitié.
II. RÉSUMÉ DÉTAILLÉ
Eva vit à Montréal au Canada. Elle bénéficie d’une existence confortable et d’une bonne sécurité financière. Mariée, elle entretient avec son mari des relations harmonieuses. Elle travaille dans une bibliothèque universitaire et aime beaucoup son travail. Mais Eva ressent au plus profond d’elle-même une insatisfaction. C’est pourquoi elle aime bien se retrouver seule deux semaines par année dans un hôtel parisien. Son petit hôtel préféré est le Saint-André-des-Arts, au coeur du Quartier Latin. Elle s’est liée d’amitié avec le propriétaire et bavarde avec toutes sortes de gens. Mais la plupart du temps, Eva reste seule et se livre à d’intenses réminiscences sur son passé polonais. Elle se souvient de sa mère et la revoit dans tout l’éclat de sa beauté. Eva se demande pourquoi sa mère ne lui a jamais appris à parler polonais et pourquoi elle ne lui a jamais parlé de Varsovie, sa ville natale ?
Eva ne s’est jamais vraiment souciée du passé jusqu’au jour où elle reçoit une lettre, écrite en anglais et adressée à Anna Kamien-Patterson sa mère défunte, d’une certaine Ilse Riegel, un nom qui ne lui dit absolument rien. Ilse Riegel se présente à Anna comme étant la deuxième femme d’un certain Joachim Riegel qu’Anna aurait rencontré pendant la guerre, en 1943, à l’hôtel Polski. Joachim étant décédé, il a laissé à son fils Heinrich Riegel, des documents et diverses photographies qui pourraient grandement intéresser Anna. Ilse laisse l’adresse de Heinrich en Allemagne et encourage Anna à lui écrire.
La curiosité d’Eva est éveillée et il lui semble impossible que sa mère, une Polonaise, ait pu avoir une relation avec un allemand pendant la guerre. Eva est bouleversée par cette lettre et se demande ce que cette Ilse lui veut. Elle laisse courir ses pensées et se remémore des fragments de sa vie avec ses parents et se souvient d’un voyage à New York où sa mère était particulièrement rêveuse et combien elle semblait aimer l’atmosphère des cabarets et des pianos-bars. Eva décide de ne pas parler de cette lettre à son mari ni à ses enfants. Elle craint que cette missive ne vienne troubler sa paisible existence. Elle s’interroge sur l’Hôtel Polski et commence à faire des recherches. Elle trouve un livre écrit par Abraham Shulman relatif à l’Holocauste. Elle décide de tenter de retracer l’histoire de sa mère sans y mêler sa famille ni ses amis. Elle se porte malade au travail, se rend à la bibliothèque et lit presque toute la journée. La nuit, elle rêve et ses rêves deviennent rapidement cauchemars.
Dans son rêve, la voix de sa mère lui fait un étrange récit : « Il était une fois, un hôtel de second ordre qui fut le théâtre d’un épisode de la Seconde Guerre mondiale tout à fait bizarre entre mai et septembre 1943. » Eva se trouve maintenant elle-même dans le hall de l’hôtel Polski. C’est le 21 mai 1943. Un groupe de gens exhibe des visas pour l’Uruguay, le Pérou, la Palestine. On chante, on danse, on mange du caviar et on boit de la vodka. Des juifs vêtus à la dernière mode sont emmenés à la gare. « C’est un piège ! » hurle quelqu’un. Quelques clients de l’hôtel déambulent dans la cour dans de belles tenues. Une vieille dame apparaît et leur crie qu’ils partent pour leur dernier voyage. Ils la chassent et déclarent avoir été choisis pour être échangés contre des Allemands prisonniers des Alliés. Les Allemands de la Gestapo arrivent, souriants, et déclarent que le premier convoi partira pour Vittel dans une semaine. Eva cherche sa mère. Elle demande à une femme et celle-ci lui répond qu’Anna Kamien est une putain qui a l’air d’une Aryenne et qui couche avec Joachim Riegel, un Allemand. Apprenant qu’Eva est canadienne, une foule se serre contre elle et veut partir pour le Canada. Un agent de la Gestapo tire en l’air pour rétablir l’ordre. Eva se réveille couverte de sueur.
Heinrich Riegel rentre chez lui fort fatigué. Il en a assez de ses collègues à la banque. Il rêve de pouvoir prendre des vacances. Il a mal à la tête à force de lire des rapports et des chiffres. Sa femme Nicole est enseignante, son fils Rudi est étudiant et sa fille Inge travaille de nuit dans un hôpital. Dans les derniers mois, Heinrich a passé très peu de temps auprès de son père Joachim, professeur de langues slaves emporté par un cancer. Le téléphone sonne… c’est Ilse. Elle informe Heinrich qu’elle a écrit à Anna au sujet de la mort de Joachim et des documents. Elle lui demande de s’occuper de tout au cas où une lettre arriverait du Canada. En raccrochant, Heinrich se demande pourquoi Ilse a éprouvé le besoin d’écrire à Anna.

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