Igitur  -  Stephane Mallarmé
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Description

Un texte peu connu du grand poète. C’est lors de son séjour à Avignon (1867-1871) que Mallarmé entreprend l’écriture de ce texte étrange intitulé Igitur ou la folie d’Elbehnon. Un conte fantastique dans lequel le personnage : Elbehnon Igitur, couché sur les cendres de ses ancêtres, essaie, « après avoir bu la goutte du néant qui manque à la mer » d’abolir le hasard en jetant les dés sur le coup de minuit.

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Langue Français

Extrait

IGITURouLA FOLIE D'ELBEHNON ar Stéhane MALLARMÉ Ce Conte s'adresse à l'Intellience du lecteurui met les choses en scène elle-même.S. M. INTRODUCTION Ancienne étudeQUANDles souffles de ses ancêtres veulent souffler la bousubsistentuelle eut-êtreà laie, râce les caractères durimoire —il dit « Pas encore ! »Lui-même à la finuand les bruits auront disaru tirera unereuve deuel uechose de rand asd'astres ? le hasard annulé ?de ce simle faitu'il eutcauser l'ombre en soufflant sur la lumière —Puis — comme il auraarlé selon l'absolu —ui nie l'immortalitél'absolu existera en dehors — lune, au-dessus du tems : et il soulèvera les rideaux, en face. Igitur, tout enfant, lit son devoir à ses ancêtres.
ARGUMENT 4MORCEAUX: 1.Le Minuit 2. L'escalier3.Le coude dés4.rès la bouie soufflée.Le sommeil sur les cendres, a A eu rèsce uisuit : Minuit sonne — le Minuit où doivent êtreetés les dés. Iitur descend les escaliers, de l'esrit humain, va au fond des choses : en « absolu »u'il est. Tombeaux —cendres as sentimentni esrit neutralité.Il récite larédiction et fait leeste. Indifférence. Sifflements dans l'escalier. « Vous avez tort » nulle émotion. L'infini sort du hasardue vous avez nié. Vous mathématiciens exirâtes — moiro eté absolu. Devais finir en Infini. Simlement aroleet este. uant à ceue evous disour exli uerma vie. Rien ne restera de vous — L'infini enfin échae à la familleui en a souffert— vieiles ace— asde hasard. Elle a eu raison de le nier— sa vie —our u'ilait été l'absolu. Ceci devait avoir lieu dans les combinaisons de l'Infini vis-à-vis de l'Absolu. Nécessaire — extrait l'Idée. Folie utile. Un des actes de l'univers vient d'être commis là. Plus rien, restait le souffle, fin de parole et geste unis — souffle la bougie de l'être, par quoi tout a été. Preuve.(Creuser tout cela)
I LE MINUIT Certainement subsiste unerésence de Minuit. L'heure n'aas disaru arun miroir, ne s'estas enfouie en tentures, évouant un ameublementar sa vacante sonorité. Je me raelle ueson or allait feindre en l'absence uno au nul de rêverieriche et inutile survivancesinon uesur la complexité marine et stellaire d'une orfèvrerie se lisait le hasard infini des conjonctions.
Révélateur du Minuitil n'aamais alors indiué areillecon oncturecar voici l'uniue heureu'il ait crééeet uede l'Infini se séarent et les constellations et la merdemeurées enl'extériorité de réciro uesnéants ouren laisser l'essenceà l'heure uniefaire lerésent absolu des choses.Et du Minuit demeure larésence en la vision d'une chambre du tem s où le mstérieux ameublement arrête un vaue frémissement deensée, lumineuse brisure du retour de ses ondes et de leur élarissement remierce endantue s'immobilisedans une mouvante limitela lace antérieure de la chute de l'heure en un calme narcotiue demoiur lonrêvé maistem sdont le tem s est résoluen des tentures sur lesuelles s'est arrêtéles com létant de sa s lendeurle frémissement amortidans de l'oublicomme une chevelure lanuissante autourdu visae éclairé de m stèreaux euxnuls areilsau miroirde l'hôtedénué de toute si nificationue de présence.C'est le rêve pur d'un Minuit, en soi disparu, et dont la Clarté reconnue, qui seule demeure au sein de son accomplissement plongé dans l'ombre, résume sa stérilité sur la pâleur d'un livre ouvert que présente la table; page et décor ordinaires de la Nuit, sinon que subsiste encore le silence d'une antique parole proférée par lui, en lequel, revenu, ce Minuit évoque son ombre finie et nulle par ces mots : J'étais l'heure qui doit me rendre Dur.
De uis lon tem smorte, une antiue idée se mire telle à la clarté de la chimère en la uelle a a onisé son rêveet se reconnaît à l'immémorialeste vacant avec le uel elle s'inviteour terminer l'antaonisme de ce sone olaireà se rendreavec et la clarté chimériue et le texte refermé auChaos de l'ombre avorté et de laarole uiabsolut sic Minuit.Inutile del'ameublement accomli uise tassera en ténèbres comme les tenturesdé à alourdies en une formeermanente de tou ours, tandisue, lueur virtuelle,roduite arsa rore aarition en le miroitement de l'obscurité, scintille le feuur du diamant de l'horloe, seule survivance et o aude la Nuit éternelle, l'heure se formule en cet écho, au seuil deanneaux ouvertsar son acte de la Nuit : « Adieu, nuit,ue efus, tonro resé ulcre,mais ui,l'ombre survivante, se métamor hoseraen Éternité.»IIIL UITTELA CHAMBRE ET SE PERD DANS LES ESCALIERSau lieu de descendre à cheval sur la rameL'ombre dis arue en l'obscuritéla Nuit resta avec une douteuseerce tion deendule uiva s'éteindre et exirer en luimais à ceui luit et vaex iranten sois'éteindre ellese voitui le orte encoredonc c'estd'elle uenul douteétait le battement ouïdont le bruit total et dénué à amais tomba en sonassé.D'un côté si l'éuivo uecessa unemotion de l'autredure maruée lus ressante arun double heurt, uin'atteint lusou asencore sa notion, et dont un frôlement actuel, telu'il doit avoir lieu, remlit confusément l'éuivo ue,ou sa cessation : comme si la chute totaleui avait été le choc uniue desortes du tombeaun'en étouffaitas l'hôte sans retouret dans l'incertitude issue robablement de la tournure affirmativerolon éear la réminiscence du vide séulcral du heurt en la uelle se confond la clartése résenteune vision de la chute interrom ue deanneaux comme si c'était soi-mêmeui douédu mouvement susendu leretournât sur soi en la sirale verti ineuseconsé uenteet elle devait être indéfiniment fuante siune oression roressive oids raduelde ce dont on ne se rendaitas comte malré uece fût exli uéen sommen'en eût imli uél'évasion certaine en un intervalle, la cessation; où, lorsu'ex irale heurt, etu'elles se confondirent, rien en effet ne futlus ouï :ue le battement d'ailes absurdes deuel uehôte effra éde la nuit heurté dans son lourd sommear la clarté etrolon eantsa fuite indéfinie.Car ourle halètementui avait frôlé cet endroitce n'étaitas uelue doute dernier de soiui remuait ses ailesar hasard enassant maisle frottement familier et continu d'un âe suérieur dont maint et mainténie fut soineux de recueillir toute saoussière séculaire en son séulcre our se mirer en un soiro reet uenul souon n'en remontât le fil arachnéen —our ue l’ombre dernière se mirât en sonro resoi etse reconnût en la foule de ses aaritions comrises à l'étoile nacrée de leur nébuleuse science tenue d'une main, et à l'étincelle d'or du fermoir héraldi uede leur volume, dans l'autre; du volume de leurs nuits; telles, arésent, se voant our u'elle se voie, elle,ure, l’Ombre, aant sa dernière formeu'elle foule, derrière die, couchée et étendue etuis devantelle enun uitsl'étendue de couches d'ombrerendue à la nuiture de toutes ses nuitsareilles aarues descouches àamais séarées d'elles etue sans doute elles ne connurentas —ui n'este le saisue lerolon ementabsurde du bruit de la fermeture de la porte sépulcrale dont l'entrée de ce puits rappelle la porte.
Cette foislus nul doutela certitude se mire en l’évidence : en vainréminiscence d'un menson edont die était la consé uencela vision d'un lieu aaraissait-elle encoretelle ue devait êtrear exem lel’intervalle attendua anten effetour aroislatérales l’oosition double desanneaux, etour vis-à-vis, devant et derrière, l'ouverture de doute nul réercutée ot le rolonement du bruit desanneaux, où s'enfuit leluma e, et dédoubléear l'é uivo ue ex loréla s métriearfaite des déductionsrévues démentait sa réalitéil n'avait asà s' trom erc'était la conscience de soià lauelle l'absurde même devait servir de lieu— sa réussite.Elle serésente é alement dans l'une et dans l'autre face desarois luisantes et séculaires ne ardant d'elleue d'une main la clarté oaline de sa science et de l'autre son volumele volume de ses nuitsmaintenant fermé : duassé et de l'avenirue arvenueau inaclede moil'ombre ure domine arfaitementet finis, hors d'eux. Tandisue devant et derrière serolon ele mensone ex loréde l'infini, ténèbres de toutes mes aaritions réunies, àrésent uele tems a cessé et ne les diviselus retombéesen un lourd sommemassif lorsdu bruit d'abord entendudans le vide duquel j'entends les pulsations de mon propre cœur.Je n'aimeas ce bruit : cetteerfection de ma certitude meêne : tout est troclair laclarté montre le désir d'une évasiontout est troluisant 'aimeraisrentrer en mon Ombre incréée et antérieure etdé ouillerar laensée le travestissementue m'a imosé la nécessitéd'habiter le cœur de cette raceue 'entendsbattre iciseul reste d'ambiuïté.A vrai dire, dans cette inuiétante et belle smétrie de la construction de mon rêve, lauelle des deux ouverturesrendre, uisu'il n'a lusde futur rerésenté arl'une d'elles ? Ne sont-elles pas toutes deux, à jamais équivalentes, ma réflexion ? Dois-je encore craindre le hasard, cet anti ueennemi uime divisa en ténèbres et en tems créés,acifiés là tous deux en un même somme ? et n'est-ilas arla fin du tem sui amena celle des ténèbreslui-même annulé ? chuchotementEn effetla remièrevenue ressemble à la sirale récédente: même bruit scandé— et même frôlement : mais comme tout a aboutirien neeut lusm'effra er: mon effroiui avaitris les devants sous la forme d'un oiseau est. bien loin : n'a-t-ilas été remlacé arl'a aritionde ce ue 'avaisété ? etue 'aimeà réfléchir maintenant, afin de déa ermon rêve de ce costume.Ce scandement n'était-ilas le bruit duro rèsde monersonna eui maintenant le continue dans la spirale, et ce frôlement, le frôlement incertain de sa dualité ? Enfin ce n'est pas le ventre velu d'un hôte inférieur de moidont la lueur a heurté le douteet uis'est sauvé avec un volètement maisle buste de velours d'une race suérieure uela lumière froisseet uires ire dans un air étouffantd'un ersonnae dont laensée n'aas conscience de lui-mêmede ma dernière fiure séarée de sonersonna ear une fraise arachnéenne etui ne se connaîtas : aussi, maintenantue sa dualité est àamais séarée, etue en'ouïs mêmelus à travers lui le bruit de sonro rès, evais m'oublier à travers lui, et me dissoudre en moi.Son heurt redevient chancelant comme avant d'avoir laerce tionde soi : c'était le scandement de ma mesure dont la réminiscence me revintrolon éear le bruitII quitte la dans le corridor du tems de laorte de mon séulcre etar l'hallucination : etde chambre. même u'ellea été réellement ferméede même elle doit s'ouvrir maintenantour ue mon rêve se soit exli ué.L'heure a sonnéour moi deartir laureté dela laces'établira sansce ersonnae visionde moi — mais il emortera la lumière! — la nuit! Sur les meubles vacants, le Rêve a aonisé en cette fiole de verreureté uirenferme la substance du Néant. III VIE D'IGITUR SCHEMEÉcoutez, ma race, avant de souffler ma bouie'ai à vous rendre de ma viete uele comIci : névrose, ennui (ou Absolu !)J'ai tou ours vécu mon âme fixée sur l'horloe. Certes'ai tout faitour uele temsHeures vides urement néatives.u'elle sonnarestâtour moi laet devîntrésent dans la chambreâture et la vie —'ai éaissi les rideauxet comme'étais oblié ourne asdouter de moi de m'asseoir en face de cettelace 'airecueilli récieusementles moindres atomes du tem s dans des étoffes sans cesse éaissies. — L'horloe me fait souventrand bien.Cela avantue son Idée n'ait été comlétée ?saitur a étéEn effet, Is arro eté hors du tem race.Voici en somme Iitur, deuis ueson Idée a été comlétée : — Leassé comris de sa raceui èse sur lui en la sensation de finil'heure de laendule réciitant cet ennui en tem s lourd étouffant, et son attente de l'accomplissement du futur, forment du temps pur, ou de l'ennui,
rendu instablear la maladie d'idéalité : cetennui neouvant êtreredevient ses éléments tantôt tousles meubles ferméset leinsde leur secretet Iitur comme menacéar le sulice d'être éternelu'il ressentva uementse cherchant dans lalace devenue ennui et se vo ant va ueet rèsde disaraître comme s'il allait s'évanouir en le tems, uiss'évo uant;uis lorsue de tout cet ennui, tem s, il s'est refait, vo ant lalace horriblement nulle, s'vo ant entouré d'une raréfactionabsence d'atmoshère etles meublestordre leurs chimères dans le videet les rideaux frissonner invisiblementin uietsalors ilouvre les meublesour u'ilsversent leur m stèrel'inconnu leurmémoire leursilence facultéset imressions humaines— etuand il croit être redevenu luiil fixe de sonâme l'horloe dontl'heure disaraît arla laceou va s'enfouir dans les rideauxen tro- leinne le laissant mêmeas à l'ennuiu'il imlore et rêve. Im uissantde l'ennui.Il se sé are du tem s indéfini et il est! Et ce tem s ne vaas commeadis s'arrêter en un frémissement rissur les ébènes massifs dont les chimères fermaient les lèvres avec une accablante sensation de fini, et, ne trouvant plus à se mêler aux tentures saturées et alourdies, rem lir unelace d'ennui oùsuffo uant et étouffée suliais de rester une va ue fi ureui dis araissait com lètement dans lalace confondueus u'à ceu'enfin mesmains ôtées un moment de meseux oùe les avais misesour neas la voir disaraître dansune éouvantable sensation d'éternitéen lauelle semblait exirer la chambreelle m'aarût comme l'horreur de cette éternité. Etuand erouvrais leseux au fond du miroir,e voais leersonna ed'horreur, le fantôme de l'horreur absorbereu àeu ceui restait de sentiment et de douleur dans lalace, nourrir son horreur des suprêmes frissons des chimères et de l'instabilité des tentures, et se former en raréfiant lalace usu'à uneureté inouïe, —us u'àce u'ilse détachât,ermanent, de la lace absolumenture commeris dans son froid— usu'à ceu'enfin les meublesleurs monstres aant succombé avec leurs anneaux convulsifsfussent morts dans une attitude isolée et sévère roetant leurs li nes dures dans l'absence d'atmos hèreles monstres fi és dans leur effort dernieret ueles rideaux cessant d'être in uiets tombassentavec une attitudeu'ils devaient conserver àamais. IV LE COUP DE DÉS Au tombeau SCHEMEBref dans un acte où le hasard est eneu c'esttou ours le hasardui accomlit saro reIdée en s'affirmant ou se niant. Devant son existence la né ation et l’affirmation viennent échouer. Il contient l'Absurdeà l'Infinimais à l'état latent et l'eml'im li ue,ui ermetêche d'exister : ce d'être. Le Cornet est la Corne de licorned'unicorne .Mais l’Acte s'accomplit.Alors son moi se manifestear ceciu'il re rend la Folie : admet l'acteet volontairement re rendl'Idée entant u'Idée: et l’Acteuelle uesoit lauissance uil'ait uidéa antnié le hasard ilen conclutue l'Idée a été nécessaire.— Alors il con oitu'il acertes folieà l'admettre absolument : mais en même tems ileut direue arle fait de cette foliele hasard étant nié, cette folie était nécessaire. Auoi ?Nul ne le sait, il est désolé de l'humanité.Tout ceu'il en est, c'estue sa race a étéure :u'elle a enlevé à l'Absolu saureté, ourl'être, et n'en laisseru'une Idée elle-même aboutissant à la Nécessité : etue uantà l'Acte, il est parfaitement absurde saufue mouvementersonnel renduà l'Infini : maisue l'Infini est enfin fixé. SC NEDE THTRE ANCIEN IGITURI itur secoue sim lement les dés — mouvementavant d’aller reoindre les cendresatomes de ses ancêtres : le mouvementui est en lui est Un coup de dés qui accomplit absous. On comrend ceue sinifie son ambiuïté.une prédiction, d’où a Il ferme le livre — souffle la bou ie—de son souffleui contenait le dépendu la vie d’une race. hasard: et, croisant les bras, se couche sur les cendres de ses ancêtres.« Ne sifflez pas «aux vents, Croisant les bras —l'Absolu a disaru, enureté de sa racecar il le faut bien puisque le bruit cesse).aux ombres – si je compte, comédien, jouer le tour– lesRace immémoriale, dont le temps qui pesait est tombé, excessif, dans le I2 – Pas de hasard danspassé, et qui pleine de hasard n'a vécu, alors, que de son futur. — Ce
aucun sens.
Il profère la prédiction, dont il se moque au fond. Il y a eu folie.
hasard nié à l'aide d'un anachronisme, un personnage, suprême incarnation de cette race, — qui sent en lui, grâce à l'absurde, l'existence de l'Absolu, a, solitaire, oublié la parole humaine en le grimoire, et la pensée en un luminaire, l'un annonçant cette négation du hasard, l'autre éclairant le rêve où il en est. Le personnage qui, croyant à l'existence du seul Absolu, s'imagine être partout dans un rêve (il agit au point de vue Absolu) trouve l'acte inutile, car il y a et n'y a pas de hasard — il réduit le hasard àl'Infini— qui, dit-il, doit exister quelque part.
V IL SE COUCHE AU TOMBEAU Sur les cendres des astres, celles indivises de la famille, était le pauvre personnage, couché, après avoir bu la goutte de néant qui manque à la mer. (La fiole vide, folie, tout ce Ou les déshasard qui reste du château ?) Le Néant parti, reste le château de la pureté. absorbé
Texte numérisé par François DIREZ pourhttp://www.mallarme.net/
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