Le voyage
141 pages
Français

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Description

Après un mariage en grande pompe, Illah et Alarick se mettent en route pour les épreuves d’acceptation de l’union. Ils font la rencontre de créatures mythiques, tel que les dragons et les fées et se retrouvent plongéd au coeur des mystères que recèlent les terres des créatures magiques. Tous à leurs façons, les aideront dans ce parcours périlleux. Ils sont heureux, amoureux et foncent à travers les épreuves avec détermination mais un malheur plane au-dessus de leur tête. En cours de route, Illah
tombe malade. Son état empire tellement qu’Alarick doit demander l’aide des elfes
pour la sauver. Réussiront-ils à la débarrasser de ce mal mystérieux? La prophétie pourra-t-elle être accomplie ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 octobre 2013
Nombre de lectures 6
EAN13 9782897331887
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright ©2013 Amélie Dubé
Copyright ©2013 SGNT Média Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Révision linguistique : Maryse Faucher
Correction d’épreuves : Catherine Vallée-Dumas, Nancy Coulombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Illustration de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sylvie Valois
ISBN livre : 978-2-89733-186-3
ISBN PDF : 978-2-89733-187-0
ISBN ePub : 978-2-89733-188-7
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada
SGNT Média Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Participation de la SODEC.


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.


Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Chapitre 1

Ce jour de lendemain de fête était, pour la plupart des gens, un jour normal. Cependant, pour la princesse Illah, il était spécial. Non seulement il s’agissait du premier de sa vie de femme mariée, mais c’était aussi le jour de son départ pour le voyage d’acceptation de l’union. Alarik et elle devaient se rendre dans l’ouest du continent, sur les terres du conseil des mages qui décideraient de la validation ou non de son mariage.
Illah terminait ses bagages lorsque son époux entra dans la chambre. Il lui demanda :
– Tu veux prendre un carrosse pour le voyage ou monter à cheval ?
– Tu veux rire de moi, là ! s’exclama Illah. Tu sais très bien que je vais prendre un cheval, mon cheval.
– Je sais, je voulais juste te taquiner un peu. Ton cheval est sellé et prêt à partir. Tes parents nous attendent devant les écuries. Tu es prête ?
– Oui. J’ai pris tout ce dont je puisse avoir besoin. Tu as pris les épées ? Je ne retrouve pas la mienne, dit la princesse, un peu exaspérée de ne pas avoir son arme sous la main.
– Ton épée est dans son fourreau, attaché à la selle de ton cheval qui piaffe d’impatience. Viens, nous avons beaucoup de route à faire et seulement le temps d’une lune…
– Je sais, je sais, allons-y.
Lorsque la jeune femme arriva devant les écuries, elle trouva son père, sa mère et son frère qui les attendaient ainsi que le père d’Alarik, Théodore. Personne d’autre n’était autorisé à approcher le jeune couple avant son départ. Ils devaient subir l’épreuve de l’isolement en tant que couple et non pas en tant que membres de leur famille respective. Toutefois, les parents étaient autorisés à saluer leur départ.
Iza-Mel prit sa fille dans ses bras et la serra très fort. Puis elle lui glissa une bourse dans la main et lui murmura :
– C’est un peu d’argent au cas où. Cache-le bien. Si tu te retrouves dans le pétrin, tu auras de quoi te dépanner.
– Merci, mère, dit Illah.
– Prends bien soin de toi, ma fille. Pour une fois, je suis soulagée de savoir que tu sais manier l’épée, cela pourrait t’être très utile ; on ne sait jamais ce que l’on va rencontrer sur ces routes.
– N’ayez crainte, mère, nous sommes deux pour nous défendre.
– Illah, l’appela son père, je te souhaite un bon voyage. Sois prudente et prends bien soin de ton mari.
– Oui, père.
Le roi serra timidement sa fille dans ses bras, puis il s’écarta et lui fit un clin d’œil. Elle lui sourit en retour et lui murmura :
– Je vous aime très fort, père.
Mika s’avança à son tour vers sa sœur. Il la prit dans ses bras. Son étreinte fut intense comme s’il voulait ne jamais la laisser partir, puis il la relâcha et lui dit :
– Bon voyage. Fais attention à toi et reviens avec tous tes morceaux, et fais en sorte que ton grand gaillard de mari revienne sur ses deux jambes.
– Je te le promets, mon cher frère. Aide nos parents dans leurs tâches, je pense qu’ils en auront besoin.
– Je te le promets, ma sœur.
Alarik, de son côté, recevait de son père une magnifique épée en cadeau, et Théodore, qui était un homme sombre et peu démonstratif, dit à son fils :
– Prends soin de toi, prends soin de ta femme et reviens-moi entier. Je suis très fier de toi, mon fils, et je suis certain que ta mère veillera sur vous depuis l’endroit où elle se trouve.
– Merci, père, dit le jeune en serrant la main de son père.
Les nouveaux mariés montèrent en selle et, après avoir envoyé la main une dernière fois, ils se mirent en route. Illah voulait ­mettre le plus de distance possible entre elle et Èrèmonta, et ce, rapidement. Elle ne voulait pas regarder en arrière ; même si elle savait qu’elle reviendrait chez elle, cela lui causerait trop de chagrin de voir ceux qu’elle aime.
Lorsqu’il eut galopé pendant plusieurs heures, le jeune couple s’arrêta. Ils mangèrent un peu et laissèrent les chevaux brouter et reprendre leur souffle. Alarik demanda :
– Je sais que nous ne sommes pas censés en parler, mais est-ce que tu sais ce qui nous attend au conseil des mages ?
– Oui et non. Ils vont décider si notre union est acceptée ou non. Mais ce qui me fait peur, ce sont les épreuves dont nous a parlé Balthazar. J’espère que nous y arriverons.
– Je l’espère aussi, mais il ne faut pas s’inquiéter tout de suite de cela, il faut d’abord nous rendre jusqu’aux mages.
– Oui, et pour cela, il faudrait peut-être nous remettre en route, dit Illah en se levant.
– Exactement, dit Alarik, mais avant je dois faire quelque chose.
– Quoi ? demanda la jeune femme intriguée par le regard de son époux.
– Je dois voler un baiser à une princesse, dit le jeune homme en embrassant tendrement son épouse. Maintenant, nous pouvons partir.
– Tu es impossible, dit Illah en riant.
– Je sais, c’est pour ça que je suis fait pour toi.
C’est en riant de bon cœur qu’ils se remirent en route. Les chevaux arrivaient à tenir une cadence assez rapide et le jeune couple ne perdit pas de temps. Au bout de deux jours, ils arrivèrent au port de Rivielo, sur le bord du fleuve Taïka. Ils devaient y traverser en barque géante avec leurs chevaux pour se rendre au royaume d’Ébal.
La traversée du fleuve fut mouvementée à cause des vents forts, mais le jeune couple, qui passait son temps à se dévorer des yeux et à se bécoter, ne s’en aperçut presque pas. Les chevaux, par contre, durent être cajolés et amadoués fréquemment. Alarik décida de rester près d’eux, ce qui toucha Illah. Elle ne connaissait pas cette sensibilité chez son époux et c’était une agréable surprise pour elle.
Lorsqu’ils débarquèrent à Ébal, ils entreprirent la traversée du royaume d’est en ouest, ce qui se fit sans problème, mais dura presque deux semaines. Arrivée à la chaîne de montagnes de Glace, Illah se sentit frissonner juste à les regarder. Au Ganthal, il n’y avait presque jamais de neige, sauf dans le nord du pays. Toutefois, cela n’avait rien à voir avec ce qu’ils avaient devant eux. Alarik dit à Illah :
– Nous allons camper ici et demain nous irons à Rochmoni pour acheter des vêtements mieux adaptés au climat de ces montagnes. La route qui les traverse monte et redescend sans arrêt. Et même si nous ne sommes qu’à la fin de l’automne, dans ces montagnes, il neige déjà. En fait, il neige presque toute l’année. Le reste du temps, la neige devient de plus en plus dure pour former une couche de glace, d’où leur nom de montagnes de Glace.
– Je vois, dit Illah. Il n’y a pas moyen de les contourner ?
– Non, à moins que tu ne veuilles perdre environ une lune supplémentaire juste pour se rendre au lac Kara et le traverser, ce qui, si je me souviens bien, n’est pas une option puisque nous avons une lune pour faire le trajet en entier.
– En effet, dit Illah, convaincue. Nous ferons comme tu voudras. Tu connais le chemin ?
– Oui, ça faisait partie de mon entraînement à l’armée, d’apprendre à survivre dans ces montagnes. Ne t’inquiète pas. Si tu fais tout ce que je te demande, il n’arrivera rien. Mais il va falloir surveiller de près les chevaux.
– Pourquoi ? demanda la princesse en caressant l’encolure de son étalon.
– Parce que le chemin que nous allons prendre est en partie fait de neige, de roche et de glace. La neige, ils pourront s’y faire, la roche aussi, mais la glace peut les blesser aux sabots. Si cela devait arriver, nous devrions les abandonner et terminer le voyage à pied. Tu comprends ? demanda le jeune homme avec beaucoup de compassion dans la voix.
– Oui, je comprends. Si par abandonner, tu entends les laisser à la merci des éléments mourir de faim et de soif, ou de froid… je comprends très bien. Sache que ce n’est pas une option. Si je devais abandonner mon cheval, ce ne serait certainement pas pour le laisser mourir tout seul. Je le tuerais moi-même.
– Je sais, dit Alarik en lui prenant la main. Je ne veux pas plus que toi devoir me résoudre à tuer mon cheval. Attends une minute, j’ai une idée.
– Quoi ?
– Je me demande… ne pourrions-nous pas laisser les chevaux en pension au village et acheter d’autres chevaux ?
– Un cheval ou un autre, s’il est blessé par la glace, nous devrons quand même le tuer, raisonna Illah.
– Peut-être pas, lui répondit Alarik.
– Pourquoi ?
– Eh bien, les villageois connaissent bien le danger que représentent ces routes de montagne, donc leurs cheveux portent des fers qui sont faits exprès pour aller sur ces chemins difficiles. De plus, ce sont des animaux qui sont d’une race particulière à la région et qui résistent beaucoup mieux au froid.
– Alarik, je t’adore, tu es génial ! s’écria Illah en lui sautant dans les bras.
– Merci, ma princesse, dit Alarik en lui volant un baiser a

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