Les ombres fantômes
245 pages
Français

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Les ombres fantômes , livre ebook

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Description

La Dre Melanie Lipton connaît bien le surnaturel. Elle connaît les immortels mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes, jusqu’au niveau de leurs petits gènes rebelles. Alors, même si un immortel séduisant et sauvage semble suspect aux yeux de ses collègues, Sebastien Newcombe intrigue Melanie. Son passé est en dents de scie, ses cicatrices sont saisissantes et ses idées sont provocantes. Mais ce ne sont pas ses idées qui amènent Melanie à combattre des poussées de désir…
Bastien est habitué d’être le méchant. En fait, il ne peut se rappeler la dernière fois qu’il a eu un allié fiable. Mais Melanie est différente — et sous son extérieur calme et professionnel, il sent une passion qui dépasse tout ce qu’il a connu au cours de ses siècles d’expérience. Céder à la tentation est hors de question — il ne peut la mettre en danger. Mais elle ne lui demande pas la permission…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2019
Nombre de lectures 41
EAN13 9782898036873
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

QUE SENS-TU LORSQUE TU ME TOUCHES ?
— Tu peux sentir mes émotions ? En ce moment ?
— Non. Je dois te toucher pour les sentir.
— Ainsi…
Il pouvait voir qu’elle était en train de réfléchir à la question, essayant de se rappeler toutes les fois qu’il l’avait touchée ou qu’elle l’avait touché. Au réseau. Dans sa voiture. Chez David. Essayant de se rappeler ce qu’elle avait pu révéler par inadvertance.
— Tu aurais pu le mentionner. Donner un petit avertissement.
— Ça ne m’est pas venu à l’esprit.
Un autre moment de silence.
— Que sens-tu lorsque tu me touches ? demanda-t-elle.
L’attention de Bastien se porta sur ses lèvres pulpeuses pendant qu’elle les léchait de façon anxieuse.
— Parfois, je sens ton inquiétude. Parfois, le doute. Le détachement clinique. La peur, la première fois que nous nous sommes rencontrés.
— Eh bien, notre première rencontre a été plutôt… explosive.
C’était le moins qu’on puisse dire.
— Quoi d’autre ?
Il savait ce qu’elle souhaitait savoir.
— Parfois, mon don m’apprend que tu ressens la même chose que je ressens chaque fois que je te regarde, que je pense à toi, que je te touche.
Son cou souple à la peau lisse remua pendant qu’elle déglutissait.
— Tu es attiré par moi.
— Oui.
— Je suis attirée par toi.
— Je sais.
— Qu’allons-nous faire avec ça ?

Copyright © 2012 Leslie Duvall
Titre original anglais : Phantom Shadows
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Kensington Publishing Corp.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Kurt Martin
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89803-685-9
ISBN PDF numérique 978-2-89803-686-6
ISBN ePub 978-2-89803-687-3
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Les ombres fantômes / Dianne Duvall.
Autres titres : Phantom shadows. Français
Noms : Duvall, Dianne, auteur.
Description : Mention de collection : Les gardiens immortels ; tome 3 | Traduction de : Phantom shadows.
Identifiants : Canadiana 20190015004 | ISBN 9782898036859
Classification : LCC PS3604.U92 P4314 2019 | CDD 813/.6—dc23
À ma famille
1
Bastien sentit monter en lui un désir de poser un geste violent — désir d’une intensité presque irrésistible. Était-ce ce que les vampires ressentaient lorsque le virus qui les infectait ravageait leurs cerveaux et supprimait le contrôle de leurs pulsions ? Parce qu’en ce moment, il ne souhaitait rien d’autre qu’écraser son poing dans la figure de l’immortel qui était planté à côté de lui.
— J’espère que tu sais à quel point ton sourire fait bébête, grommela Bastien en gardant les yeux rivés sur les étudiants qui titubaient devant la maison d’étudiants de l’autre côté de la rue.
— Cause toujours, répliqua Richart en continuant d’envoyer des textos sur son cellulaire.
Bastien soupira. L’imbécile n’offrirait même pas un beau combat. Bastien l’embêtait depuis quelques heures déjà afin de soulager un peu de la frustration qu’il ressentait parce que Seth voulait qu’il soit escorté. Qu’il ait une gardienne d’enfants.
— Enfoirés d’immortels, grommela-t-il.
Ils voulaient tous le tuer aujourd’hui parce qu’il avait descendu l’un des leurs presque deux siècles plus tôt — tous sauf celui-là, apparemment.
— Tu es toi-même un immortel, crétin, lui rappela le Français.
Parfois, Bastien s’ennuyait vraiment de la compagnie des vampires.
Un mouvement dans les ombres au nord de la maison d’étudiants capta son attention.
« Parlant du loup… »
Bastien observa deux jeunes couples qui avaient visiblement un peu trop bu descendre en titubant du porche avant pour se rendre ensuite jusqu’au trottoir. Une musique rythmée filtrait par les fenêtres fermées de la maison, roulant en grondant dans le quartier et perçant les tympans de Bastien pendant que des silhouettes tournoyaient sur les rideaux des fenêtres. Les quatre personnes débattaient comme des ivrognes du meilleur chemin à prendre pour retourner aux résidences, puis ils en choisirent un et se mirent en route. Ils étaient tous totalement inconscients des prédateurs masqués dans l’ombre qui suivaient leurs moindres mouvements.
Bastien ouvrit la bouche pour avertir Richart, mais la referma lorsqu’il s’aperçut que ce dernier remettait déjà son téléphone dans sa poche arrière. Les deux se levèrent.
Lorsque Richart tendit la main pour toucher l’épaule de Bastien, celui-ci esquiva le contact et sauta du rebord du toit, tombant de trois étages pour atterrir sans bruit sur le trottoir devant le bâtiment.
Richart se matérialisa à côté de lui une seconde plus tard.
— On risque d’être découverts quand tu agis comme ça, commenta-t-il doucement pendant qu’ils se lançaient à la poursuite des humains et des vampires qui les suivaient comme leurs ombres.
— Et pas toi quand tu te téléportes ?
Richart haussa les épaules.
— S’ils me voient, ils croiront que je suis un produit de leur imagination, une illusion ou un effet d’optique. S’ils te voient, ils penseront que tu te lances délibérément dans le vide ou que tu es un étudiant complètement bourré, et ils viendront enquêter.
C’était vrai. Le point était néanmoins discutable, puisque les humains ne pouvaient les épier dans l’obscurité. La lune était invisible, cachée par d’épais nuages qui s’étaient accumulés à l’heure du coucher de soleil. Et les lampadaires au-dessus de leurs têtes avaient volé en éclats, brisés soit par des vampires qui voulaient passer inaperçus pendant qu’ils guettaient leurs proies, soit par des étudiants qui avaient du temps à tuer.
Bastien ignora les conversations ineptes des couples humains, la basse assourdissante de la fête d’étudiants et le vrombissement des voitures qui passaient à l’occasion pour se concentrer sur la conversation des vampires, inaudible à des oreilles de mortels.
Le plan semblait être simple : vider les hommes de leur sang et les démembrer devant les femmes, puis torturer ces dernières, ou peut-être de les garder comme jouets dont les vampires pourraient se nourrir et desquels ils pourraient tirer des cris pendant quelques jours, jusqu’à ce qu’ils s’en désintéressent et cherchent de nouvelles victimes.
Le plan changea lorsque les hommes quittèrent les femmes après une courte période de baisers mouillés et de pelotage. Les hommes repartirent en titubant sur un trottoir. Les femmes chancelèrent en suivant un autre trottoir, leurs talons hauts faisant des cliquetis sur le béton.
Les vampires hésitèrent puis suivirent les femmes.
Bastien échangea un regard avec Richart.
— Tu prends Beavis ou Butt-Head ?
Richart désigna le vampire blond de la tête.
— Je prends Beavis.
Les femmes entraient et sortaient des bassins de lumières en passant sous les lumières du campus puis sous les branches de vieux chênes. Elles se dirigèrent vers l’entrée très éclairée d’une des résidences.
Les vampires se rapprochèrent dans leurs dos.
Richart toucha l’épaule de Bastien. Le monde devint obscur autour de lui. Une sensation d’apesanteur s’empara de lui, pas très différente de celle qu’on ressent parfois dans un ascenseur. Puis Bastien se retrouva à moins d’un mètre derrière les vampires.
Il fronça les sourcils à l’intention de Richart. Bastien ne ressentait peut-être pas la même aversion que d’autres immortels pour la téléportation, mais il aimait quand même se faire avertir d’abord.
Deux nouvelles silhouettes, qui se déplaçaient si rapidement qu’elles étaient floues, tournèrent soudainement le coin du bâtiment, soulevèrent les femmes et filèrent à toute allure.
— C’est quoi le bordel ? s’écria le brun que Bastien avait surnommé Butt-Head.
— Hé, ce sont nos poulettes ! cria Beavis.
Bastien croisa le regard ambré lumineux de Richart.
— Je m’occupe des nouveaux, lança Bastien.
Beavis et Butt-Head firent volte-face.
Richart hocha la tête.
— Je me débarrasse de ces deux-là.
Les yeux des vampires devinrent lumineux pendant que leurs crocs sortaient.
Bastien se lança à la poursuite des nouveaux vampires et de leurs victimes, courant si rapidement que les humains n’auraient même pas été capables de suivre le mouvement du regard.
Les vampires l’emmenèrent de Chapel Hill, en Caroline du Nord, à la ville voisine de Durham, s’esquivant dans une direction puis une autre, ce qui compliquait la poursuite.
Savaient-ils qu’un immortel les pourchassait ou cherchaient-ils seulement à éviter une confrontation avec les vampires enragés à qui ils avaient fauché les femmes ?
Les vampires s’arrêtèrent dans une zone de chargement déserte derrière l’un des bâtiments de l’Université Duke. Chacun serrait fortement une femme. Aucune des humaines ne faisait de bruit.
Tandis que Bastien s’arrêtait à deux doigts d’eux, il vit des marques de morsure sur le cou des deux femmes. Leurs cœurs battaient encore, donc aucune n’avait été complètement vidée. Mais les glandes qui s’étaient formées au-dessus

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