Les plaisirs d’Hollywood
184 pages
Français

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Les plaisirs d’Hollywood , livre ebook

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Description

Los Angeles… Ce nom évoque les clubs branchés, les beaux garçons, les stylistes de mode… tout ce qui compte. Jane Roberts et sa meilleure amie Scarlett, toutes deux âgées de dix-neuf ans, sont pressées d’aller s’installer là-bas. Et quand le producteur d’une émission de télévision leur demande de devenir les vedettes d’une «version réalité de Sexe à New York», elles ont du mal à croire que leur chance a tournée. Leur propre émission? Et comment! Jane devient bientôt la vedette de télévision la plus en vue et elle profite à fond du traitement réservé aux personnalités connues avec son entourage de nouveaux amis. Mais ces mêmes amis convoitent également une part de sa célébrité. Dans une ville où de nombreux individus souhaitent voir leurs rêves se réaliser, il ne faut pas longtemps avant que Jane comprenne que chacun attend quelque chose d’elle, que rien n’est ce qu’il semble être et que tout n’est qu’apparence.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juin 2013
Nombre de lectures 22
EAN13 9782897331689
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

— Bon, nous allons lire une liste d’expressions, déclara Dana, une des productrices de l’émission pilote. Tu dis la première chose qui te passe par la tête.
— D’accord, répondit Jane en se raidissant légèrement.
— Aventures d’une nuit.
— Euh… plutôt nul, répliqua Jane en se frottant le nez.
— Chaussures.
— Amour.
— Los Angeles.
— Vaste.
— Amitié.
— Qui dure longtemps.
— Amour.
— Rare.
Dana nota quelque chose dans son carnet.
— Et pour finir… Pourquoi es-tu venue vivre à Los Angeles ?
Jane réfléchit pendant un instant.
— Pour sortir de ma routine.
Dana la regarda d’un air perplexe.
— Depuis que je suis née, je mène une vie sécuritaire, monotone… confortable, expliqua Jane. Je suis venue à Los Angeles pour sortir de ma zone de confort.
Dana acquiesça d’un signe de tête presque imperceptible.
— Très bien. Nous avons terminé. Nous resterons en contact, d’accord ?
— C’est fini ? lança Jane, surprise.
— Tu peux partir. Tu t’en es bien sortie.
Tout en se dirigeant vers la salle d’attente, elle se fit la réflexion suivante : si le fait d’être filmée par une caméra et étudiée par deux personnes la rendait nerveuse, comment pourrait-elle s’habituer à participer à une émission de téléréalité ?

Copyright © 2009 Lauren Conrad
Titre original anglais : L.A. Candy
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Publishers.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Dominique Chichera
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Katherine Lacombe, Carine Paradis
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-166-5
ISBN PDF numérique 978-2-89733-167-2
ISBN ePub 978-2-89733-168-9
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Conrad, Lauren

[L.A. Candy. Français]
Les plaisirs d’Hollywood
(Les plaisirs d’Hollywood ; 1)
Traduction de : L.A. Candy.
Pour les jeunes de 16 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-166-5

I. Chichera, Dominique. II. Titre. III. Titre : L.A. Candy. Français.

PZ23.C66Pl 2013 j813’.6 C2013-940956-4

Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À maman et papa,
qui m’ont toujours apporté leur soutien.
Je vous aime.
GOSSIP
VOTRE RÉFÉRENCE N O 1 POUR TOUTES LES RUMEURS QU’IL CONVIENT DE RÉPANDRE.
Quelle starlette d’une émission de téléréalité va connaître un réveil difficile ? Elle est peut-être la vedette de l’émission la plus branchée de PopTV, mais les rumeurs vont bon train en ce qui concerne son comportement hors caméra. La toute nouvelle coqueluche de Los Angeles aurait-elle l’art de s’attirer les ennuis ? Eh bien, elle ne semble pas capable de garder ses secrets bien longtemps à l’abri des curieux. Des caméras suivent le moindre de ses mouvements… même quand celles de PopTV sont au repos.
Bienvenue à Hollywood !
Quelques mois plus tôt…
1
avant toute chose, toujours regarder sur le sol de la garde-robe
Jane Roberts s’appuya contre sa commode et étudia l’effet que produisait sa nuisette en soie blanche contre sa peau bronzée. Ses boucles blondes cascadaient doucement sur ses épaules, alors qu’elle prétendait ne pas être intéressée par le garçon qui se trouvait dans son lit.
— Viens ici… Ou dois-je venir te chercher ?
Jane sourit malicieusement en baissant les yeux, puis leva son visage vers lui et ancra son regard dans ses yeux brun chocolat.
Elle revint se glisser dans les draps de soie blancs et se lova contre lui.
— Janie, tu es la fille la plus étonnante que j’aie jamais rencontrée. Je t’aime tellement, c’est fou, dit-il en plongeant ses yeux dans les siens.
— Vraiment, Caleb ?
Jane sourit et s’approcha de lui…
… et se réveilla pour constater qu’elle était couchée près d’un garçon plutôt étrange et couvert de sueur. Un garçon étrange, en sueur et à moitié nu , qui sentait l’eau de Cologne bon marché, les aisselles et la marijuana.
Encore endormi, il roula vers elle.
— Cassandra ?
Jane remonta le drap (qui n’était pas en soie) sur elle, ce qui n’était pas vraiment nécessaire, puisqu’elle portait son vieux pyjama Gap bleu poudre préféré qui couvrait… bon, tout.
— T’es qui, toi ?
Le gars sursauta devant le niveau sonore de sa voix. Il frotta ses yeux injectés de sang et la regarda fixement.
— Tes cheveux étaient, euh, noirs ou bruns, la nuit dernière, dit-il d’un air confus. Et ils étaient très longs. Ils n’arrêtaient pas de me chatouiller les joues quand nous…
— Bon, ça suffit, l’interrompit Jane.
Alors.
C’était un des amis de Scarlett, ou plus exactement, une des conquêtes de Scarlett. La meilleure amie de Jane (et depuis la semaine précédente, sa colocataire), Scarlett Harp, était bien connue pour donner délibérément aux hommes un prénom erroné — ou un numéro de téléphone erroné, ou les deux — pour ne pas être obligée de les revoir. Si elle se rendait compte, le lendemain matin, qu’elle aimait vraiment le gars et qu’elle avait envie de le revoir, elle lui disait qu’elle avait été trop soûle la nuit précédente pour lui donner ses vraies coordonnées — vraiment désolée !
Mais c’était rarement le cas. Quand la relation durait un peu trop longtemps, Scarlett avait des « problèmes d’engagement » (selon Jane) et des « standards élevés » (selon Scarlett).
En tout état de cause, que foutait ce gars dans mon lit ?
— Cassandra est dans la chambre voisine, l’informa Jane d’un ton sec.
Le gars sourit d’un air gêné.
— Oh ! Désolé, chérie. Je me suis levé pour aller pisser, et…
— Je ne veux pas entendre les détails, l’interrompit Jane en lui donnant une légère poussée. Bye !
Elle se détourna pendant qu’il sortait du lit, mais pas avant d’avoir lancé un regard furtif sur le redoutable serpent tatoué qui ondulait le long de son dos.
Jane sauta hors du lit et claqua la porte derrière lui. Il fallait qu’elle prenne une douche, immédiatement . Qui sait combien de temps il avait passé dans son lit et à quel point il l’avait pollué avec sa lotion Old Spice et sa transpiration masculine ?
Dans l’aquarium, qui était posé sur sa table de nuit, son poisson rouge, Penny, frétillait dans l’eau en agitant sa queue d’un air excité.
— Déjeuner dans deux secondes, Pen, promit Jane.
Elle espérait qu’il lui restait de la nourriture pour poissons. Les poissons rouges pouvaient-ils manger des céréales ou peut-être des miettes de muffin anglais ? Qu’y avait-il dans la nourriture pour poissons, de toute façon ? Et plus important, où était la nourriture pour poissons ?
Commençons par le commencement. La douche. Ses yeux scrutèrent le sol pour trouver son peignoir. Elle se dirigea vers sa garde-robe en écartant une ou deux boîtes en carton qu’elle n’avait pas encore déballées. Elles portaient l’inscription « CHAMBRE DE JANE » qu’elle avait écrite avec un crayon à paupières parce qu’elle n’avait pas trouvé de feutre au moment où elle avait emballé ses affaires, chez elle à Santa Barbara.
Scarlett et elle étaient arrivées à Los Angeles moins de sept jours auparavant, et elle avait encore beaucoup de choses à faire pour s’installer. En fait, elle vivait dans ce que son père appelait des « conditions spartiates » et elle ouvrait les boîtes au dernier moment, quand elle avait besoin de quelque chose, comme son bikini bleu préféré ou son mélangeur pour faire des smoothies fraise-banane.
Tous les jours, elle se jurait de finir de déballer les boîtes bientôt. Peut-être le lendemain. Ou peut-être le mois suivant. Un de ces jours.
La procrastination de Jane était un trait de sa personnalité auquel sa nouvelle colocataire était habituée. Peu de choses échappaient à la connaissance des deux amies. Jane avait rencontré Scarlett 14 ans plus tôt, à l’école maternelle. À cette époque, Jane aimait fouiller dans les coffres à costumes et vêtir ses camarades de classe de boas en plumes, d’écharpes en soie, de capes en velours et de colliers de perles en plastique. Puis, elle organisait des séances de thé, au cours desquelles elle faisait semblant de verser du thé dans de minuscules tasses à thé en plastique. Mais à cinq ans, Scarlett ne voulait pas participer à ces séances, car elle disait que c’était des « jeux superficiels pour des gens superficiels ». Jane ne savait absolument pas ce que le mot « superficiel » pouvait bien signifier, mais Scarlett l’avait intriguée avec sa personnalité rebelle et son vocabulaire très recherché.
Depuis cette époque, elles étaient les meilleures amies du monde. Scarlett était toujours la bonne vieille Scarlett : une rebelle, qui avait mérité des notes exceptionnelles à son examen d’aptitude SAT et qui n’hésitait jamais à dire ce qui lui passait par la tête. Et malgré le fait qu’elle refusait de brosser ses cheveux ou de porter quelque chose de plus sophistiqué que des jeans, elle était magnifique.
Et Jane était toujours la bonne vieille Jane : elle avait toujours envie de déguiser le

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