Ménage et potins
135 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Ménage et potins , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
135 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

RECHERCHÉE: Femme de ménage pour les élèves les plus populaires de la deuxième année du secondaire. Rachel recueille les meilleurs potins en faisant le ménage chez les
élèves les plus cools.
Rachel ne peut pas croire qu’elle doit passer ses samedis à frotter les cuvettes des autres. Tellement. Dégueu. Mais elle a, genre, piqué 287,22 $ dans son fonds collégial et elle doit rembourser cette somme le plus vite possible sinon sa mère va la priver de sortie à vie. Ce qui est pire que de travailler pour l’entreprise d’entretien ménager de sa mère. Ou presque. Après tout, devenir une femme de ménage ne va sûrement pas redorer la réputation de perdante qu’elle possède déjà.
Mais Rachel ramasse bien plus que des chaussettes sales. En faisant le ménage chez certains élèves les plus populaires de son école, Rachel recueille tous les potins sur les élèves les plus cools de la deuxième année du secondaire. Son journal, autrefois ennuyant, contient maintenant de secrets juteux. Et quand le garçon pour qui elle en pince lui offre de la payer pour qu’elle espionne sa petite amie, Rachel doit décider si elle est prête à se salir les mains…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 mai 2017
Nombre de lectures 31
EAN13 9782897676803
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Anna Staniszewski
Titre original anglais : The Dirt Diary
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Sourcebooks, Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Jo-Ann Dussault
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-678-0
ISBN PDF numérique 978-2-89767-679-7
ISBN ePub 978-2-89767-680-3
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Staniszewski, Anna
[Dirt diary. Français]
Ménage et potins
(Ménage et potins ; tome 1)
Traduction de : The dirt diary.
Pour les jeunes de 13 ans et plus.
ISBN 978-2-89767-678-0
I. Dussault, Jo-Ann. II. Titre. III. Titre : Dirt diary. Français.
PZ23.S72Me 2017 j813’.6 C2016-942466-9

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À tous ceux et celles qui ont dû, un jour, laver une cuvette
Chapitre 1



R achel, que fais-tu avec cette brosse pour cuvette ? me lance maman en sortant de la maison, les bras chargés d’essuie-tout.
— Euh… je m’entraîne ? tenté-je en prenant cons­cience que je faisais tournoyer la brosse comme un bâton de majorette.
Je la fais tournoyer encore une fois dans un geste théâtral avant de la lancer dans le coffre de notre fourgonnette cabossée. Il faut dire que j’étais distraite tout en calculant combien d’argent je dois gagner ce mois-ci (287,22 $) pour éviter de gros ennuis, mais c’est une chose que je ne peux vraiment pas avouer à maman.
— Bon, sommes-nous prêtes pour notre première journée ? demande-t-elle en refermant la portière latérale de la fourgonnette.
Elle sourit tellement à pleines dents que la peau près de ses oreilles se plisse.
Je hoche la tête et j’essaie de lui rendre son sourire. Je ne peux pas croire que j’ai accepté de renoncer à mes samedis pour inhaler l’odeur de l’eau de Javel, mais mes efforts vont en valoir la peine au bout du compte. Je croise les doigts, les orteils et les yeux.
Nous quittons l’allée et nous nous dirigeons vers un des nouveaux quartiers de luxe à l’autre bout de la ville. Pour empêcher mes orteils de s’agiter nerveusement dans mes chaussures de sport, je me concentre sur ce que j’ai l’intention de cuisiner cette fin de semaine. Ma mission est de créer le meilleur carré au chocolat du m onde. Si ma création ne retient pas l’attention de tout le monde à la vente de pâtisseries pour le Bal du printemps le mois prochain, rien ne le fera.
— Je suis tellement contente que tu aies changé d’idée et que tu veuilles travailler avec moi, déclare maman en repoussant de son front sa frange couleur de miel. Ça va être agréable de passer de nouveau du temps ensemble.
— Oui, ça va être amusant, affirmé-je d’une voix aiguë. J’adooore le Windex !
Je fais une sorte de geste de meneuse de claque avec ma main pour lui montrer à quel point je suis excitée.
Maman fronce les sourcils et je m’exhorte à me calmer. Maman a miraculeusement accepté le fait que j’aie changé d’attitude en l’espace de deux jours par rapport à sa nouvelle entreprise d’entretien ménager. Elle ne doit pas savoir pourquoi.
— Rappelle-toi seulement que nous devons faire bonne impression aujourd’hui, alors essaie de te montrer amicale, d’accord ? m’implore-t-elle en me jetant un coup d’œil.
Je sens mon estomac se serrer.
— Tu veux dire : essaie d’agir normalement.
Maman pousse un soupir.
— Rachel, pourquoi es-tu aussi sévère envers toi-même ? Tu vas être en troisième année du secondaire l’année prochaine. Il est temps que tu acquières de la confiance en toi.
Maman n’a jamais connu de journée embarrassante de sa vie, alors elle croit qu’être maladivement timide est une chose qu’on peut zapper comme une infopub.
— J’ai confiance en moi, indiqué-je d’un ton insistant.
Du moins, j’en ai dans mon habileté à faire un dessert renversant. Papa dit toujours que mes recettes sont un petit coin de ciel dans une assiette. J’espère seulement que ce coin de ciel suffira pour que j’obtienne le plus de votes possible à la vente de pâtisseries cette année.
En pensant à papa, je ressens une douleur familière dans ma poitrine. Depuis qu’il a déménagé en Floride, il y a deux mois (juste avant le jour de la Saint-Valentin, rien de moins), plus rien ne m’a paru normal. Même maman, qui essaie habituellement de garder le sourire et de trouver une façon de traverser la moindre crise, agit bizarrement depuis quelques semaines. Voilà pourquoi je dois faire en sorte que mon plan ramener-mes-parents-ensemble fonctionne, même s’il implique que je dois frotter chaque cuvette de la ville. Notre famille n’a pas de sens sans papa.
Quelques minutes plus tard, nous arrivons dans un quartier de maisons gigantesques. Tous les gazons et les arbustes sont d’un vert aveuglant, même si nous ne sommes qu’à la fin d’avril. Pour une raison que j’ignore, j’imagine que le gazon vert néon goûte le kiwi. Est-ce qu’un carré au chocolat et au kiwi serait trop bizarre ?
Nous nous arrêtons devant une monstruosité en pierre, avec une tour de chaque côté de la maison. Je peux presque imaginer des archers campés dans les tours, à l’affût des intrus. Un petit ruisseau serpente autour de la maison et s’écoule sous un pont au bout de l’allée. Eh oui, ces gens ont bel et bien une douve.
Je m’extirpe de la fourgonnette et maman charge mes bras d’articles de nettoyage. Je jette un coup d’œil au balai-éponge que je tiens dans mes mains.
— Maman ? l’interpellé-je en pointant une étiquette collée à l’extrémité du manche et portant la mention balai-éponge . Vais-je devoir t’enlever ton étiqueteuse ?
Je m’attends à ce qu’elle esquisse au moins un sourire comme elle le fait habituellement quand papa se moque de sa personnalité de type A, mais elle se contente de saisir le reste de nos articles de nettoyage et elle verrouille la fourgonnette. Je crois que ce n’est pas le mo ment de lu i souligner à quel point elle est devenue dingue depuis le départ de papa. Au moins, elle aura dorénavant les maisons des autres à nettoyer comme une maniaque.
En arrivant devant la porte d’entrée en bois sculpté, je me sens soudainement embarrassée dans mon vieux jean usé et mon sweat-shirt délavé.
— Saloperie de tacos au poisson, maman. Comment as-tu connu ces personnes, déjà ?
— Mon patron est l’ami de monsieur Riley. Ils jouent au golf ensemble.
Quoi ? Riley ? J’aperçois une plaque dorée près de la porte sur laquelle est écrit soigneusement La résidence des Riley . Mon estomac devient glacé.
— Est-ce que les Riley ont une fille ? murmuré-je.
Le visage de maman s’éclaire.
— C’est vrai ! J’avais oublié que Briana est dans ta classe.
Ce n’est pas vrai ! Briana Riley. Avant de quitter la maison, j’ai parcouru la liste des clients de maman. Comment n’ai-je pas remarqué le nom de mon ennemie n o 1 ? Il faut que je parte d’ici. Si jamais Briana me voit ainsi, ce sera encore pire que le fiasco du faux petit ami Troy. Ce gâchis lui a donné suffisamment de munitions à utiliser contre moi pendant des mois .
Mais avant que je puisse bouger, la porte s’ouvre et un garçon d’environ mon âge nous sourit.
— Salut ! dit maman avec le ton joyeux qu’elle utilise quand elle répond au téléphone au cabinet d’avocats où elle travaille. Je suis Amanda Lee et voici ma fille, Rachel. Nous sommes venues rendre votre maison immaculée !
Elle pousse un petit rire qui ressemble au

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents