Sans fin
195 pages
Français

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Description

Le passé paranormal d’Evie ne cesse de revenir la hanter. La nouvelle directrice de l’Agence internationale pour le confinement des paranor-maux veut lui faire réintégrer leur siège. La Reine noire des fées torture des humains dans son royaume empoisonné et les créatures surnaturelles insistent sur le fait qu’Evie est la seule à pouvoir les sauver d’un mystérieux et funeste destin.
Le temps est compté pour le monde paranormal. Et son destin repose entre les seules mains d’Evie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 février 2014
Nombre de lectures 19
EAN13 9782897335748
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2012 Kiersten Brazier
Titre original anglais : Endlessly
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec HarperCollins Children’s Books, une division de HarperCollins Publishers.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Catherine Biros et Sophie Beaume
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © 2012 Karen Pearson / MergeLeft Reps, Inc.
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89733-572-4
ISBN PDF numérique 978-2-89733-573-1
ISBN ePub 978-2-89733-574-8
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
White, Kiersten

[Endlessly. Français]
Sans fin
(Série Paranormalité ; 3)
Traduction de : Endlessly.
Pour les jeunes de 13 ans et plus.
ISBN 978-2-89733-572-4
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre. III. Titre : Endlessly. Français.

PZ23.W44Sa 2014 j813’.6 C2013-942566-7
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
pour Elena et Jonah
ma vie, ma joie, mes deux petites merveilles
Le rose va avec tout
C ’est ça le truc avec les dragons : je n’y connais absolument rien.
Ce qui rendit d’autant plus compliqué le fait de débarrasser des ratons laveurs l’allée derrière le restaurant. J’y trouvai, au lieu d’un petit bandit masqué, un pâle corps sinueux dont le dos et les épaules étaient hérissés de pointes dressées comme des pics. Sa gueule était semblable à celle d’un loup, avec un long museau barré de deux épaisses défenses saillantes qui s’enroulaient au-dessus des lèvres. Oh, et des griffes. Des griffes acérées.
— Tu n’es pas un raton laveur, murmurai-je.
— Non, petite, je ne suis pas une petite bête.
Une odeur de charbon envahit l’air alors que sa voix sans âge, haut perchée et douce, se faisait entendre, me choquant momentanément encore plus que le fait qu’un dragon traînait derrière les poubelles. Il parlait . Enfin, évidemment qu’il parlait, Evie. Franchement, quelle sorte de dragon mythique digne de ce nom ne parlerait pas ? J’étais tout aussi effrayée qu’agacée, mais, au moins, le dragon ne sentait pas aussi mauvais que les licornes.
Il est vrai que les licornes sont herbivores.
Il prit une profonde inspiration, une lueur dorée grandissant dans sa poitrine. Pour une fois, je ne me dis pas que la lumière était liée à son âme. Pas une âme ; du feu, sans le moindre doute. Je n’avais pas le temps de me précipiter vers la porte et de la refermer avant d’être rôtie — je ne croyais pas non plus beaucoup aux chances qu’offrait une porte contre un dragon. Je pouvais tenter de m’échapper en descendant l’allée, mais j’ignorais quelle était la rapidité de cette créature. J’optai pour la franchise.
— As-tu l’intention de me manger ? demandai-je.
— Est-ce ce que tu désires ?
— Pas vraiment, non. Le bal d’hiver approche, et il ne va pas s’organiser tout seul. Ce n’est donc pas le meilleur moment pour moi. On peut remettre ça ?
Je fis un pas en arrière. Les gens avaient l’habitude de combattre les dragons, non ? Je pouvais le faire. J’avais juste besoin d’une armure complète. Et d’une épée. Ou d’une massue. Ou de quelques massues.
La porte s’ouvrit derrière moi, laissant la lumière de la cuisine éclairer l’allée, et je poussai un cri de soulagement.
— Tu es là, dit Nona.
Elle fit un signe de tête au dragon.
— Vous vous connaissez ?
Pourquoi cela me surprenait-il ? Il était évident que l’esprit de l’arbre qui habitait là savait que le dragon doué de parole traînait dans l’allée, tout comme elle connaissait chacun des paranormaux récemment arrivés en ville. Et je savais pertinemment que cette rencontre aussi resterait un mystère.
Il fallait absolument que je trouve un nouveau boulot.
— Evelyn, j’ai servi des laits frappés à tes amis. Je t’en prie, profite de ta soirée.
M’adressant un sourire placide, Nona dépassa le dragon et se dirigea vers le bout de l’allée, où la forêt rejoignait la ville. Le dragon me fixa d’un œil rose foncé luisant et me fit un clin d’œil.
Oubliez le nouveau boulot. Il fallait que je trouve une nouvelle ville.
Une rafale de vent se leva, faisant voler mes cheveux dans ma bouche. Le dragon exécuta quelques bonds gracieux, puis il glissa comme un serpent dans l’air à la suite de Nona.
— Fantastique, grommelai-je en regagnant la cuisine et en fermant — à clé — la porte. Contente que Nona ait encore un nouvel ami.
Prenant une profonde inspiration pour dégager mes sinus de l’odeur persistante de fumée, je me redressai et entrai dans la partie principale du restaurant. Je venais d’affronter un dragon, et je m’en étais sortie sans la moindre brûlure. J’étais prête au combat.
— Bon, dis-je en m’asseyant sur un coin de la banquette en dévisageant les cinq autres adolescents présents, qui prétend que le rose n’est pas un bon thème de couleur pour cette soirée dansante ?
Je jetai mon nuancier sur le canapé à fleurs fatigué de notre appartement.
— Franchement, le rose est une couleur neutre ! Et qu’est-ce que le bleu marine a d’élégant ? Personne ne dit jamais « Hé, vous savez ce qui est élégant ? Le bleu marine ! »
Arianna leva ses yeux morts au ciel.
— Le rose n’a rien de neutre. Il leur faut une couleur qui convienne comme fond pour n’importe quelle teinte de robe.
— Quelle couleur ne va pas avec le rose ?
— L’orange ?
— Eh bien, quiconque se montrant dans une robe orange mérite de détonner. Beurk.
— Détends-toi. On peut faire beaucoup de choses avec le bleu marine.
Je m’écroulai sur le canapé à côté d’elle.
— Sûrement. Je pourrais faire du bleu marine avec des touches argent. Des étoiles ?
— Bof.
— Des flocons ?
— Bon sang, tu parles de créativité pour un bal d’hiver !
J’ignorai le ton de sa voix, comme d’habitude. J’étais juste contente qu’elle soit là. Elle avait été souvent absente, dernièrement.
— Hum… peut-être quelque chose de plus doux. Un thème sur l’eau et la brume ? demandai-je.
— Je… En fait, j’aime assez.
— Tu veux m’aider pour les croquis ?
Elle se pencha et fit démarrer Easton Heights .
— La décoration d’une stupide salle de danse est entièrement ton problème. C’est toi qui as décidé de t’impliquer davantage dans ta vie « normale ». J’aimerais mieux être endormie pour toujours six pieds sous terre.
— Ce n’est peut-être pas le moment de te signaler que j’ai aussi accepté de prêter main-forte pour les costumes lors du spectacle de printemps. Et comme je n’y connais rien en couture, je t’ai un peu désignée comme aide volontaire.
Elle soupira en passant une main squelettique masquée dans ses cheveux en brosse rouge et noir.
— Je vais te tuer pendant ton sommeil.
— Tant que ce n’est pas douloureux.
Nous fredonnâmes la chanson du générique, qui s’acheva lorsque la porte s’ouvrit à la volée sur mon petit ami, qui se débarrassa de son manteau et posa son sac, rayonnant.
— Libre ! Qu’est-ce que j’ai loupé ? demanda Lend, les joues roses de froid, son sourire éclairant ses yeux d’eau sous ceux, noirs, qu’il portait.
— J’ai perdu à l’élection des thèmes de couleur pour la soirée dansante, le dernier épisode d’Easton Heights avant qu’ils lancent les rediffusions va commencer dans trois minutes, et Arianna va me tuer pendant mon sommeil.
— Tant que ce n’est pas douloureux.
— C’est ce que j’ai dit !
Lend me prit dans ses bras, se retourna et s’assit sur le canapé, moi sur ses genoux. Ses vacances de Noël tombaient on ne peut mieux. Après les événements fous du mois dernier — dont, mais pas seulement, la découverte que mon père était une fée, mon abandon dans le Chemin des fées par un Jack vengeur, avant que je parvienne enfin à retrouver Lend —, nous avions besoin de temps ensemble pour nous détendre. J’avais fini par comprendre que ceci était la seule réponse dont j’avais besoin à propos de ma vie. Plus d’inquiétude sur le temps qui me restait, plus de prise de tête sur ce que j’étais ou ce que je n’étais pas. J’étais là, maintenant. Et heureuse.
— Autre chose ? demanda-t-il en jouant avec mes cheveux.
— Ah, oui, il y a un dragon dans l’allée derrière le restaurant, et il est en train de traîner avec Nona.
Lend fronça les sourcils, et ses doigts chauds s’attardèrent sur ma nuque.
— Et tu me dis ça après le thème de couleur pour la soirée dansante et le nouvel épisode d’une série pour ados ?
— Les priorités, Lend. Les priorités.
Mon communicateur de l’ aicp , posé sur la table basse, sonna pendant la pause publicitaire, me valant un regard glacial de la part d’Arianna.
— S’il sonne pendant un dialogue, je le mets en pièces.
— Désolée ! J’ai dit à Raquel de m’appeler sur mon mobile. Celui qui est trop beau, rose, et avec une jolie sonnerie plutôt qu’un affreux bip. Je ne peux rien faire pour l’ aicp tout de suite, de toute façon.
— Cette histoire de manque-de-fée-pour-le-transport rend tout cela inutile.
Lend essayait de ne pas avoir l’air trop co

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