Tempête naissante
209 pages
Français

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Tempête naissante , livre ebook

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Description

Sur la terre…
Tempête Maguire aime sa maison sur la côte californienne, surfer sur les vagues assassines, prendre soin de ses frères et de son père. Elle aime son petit ami de longue date, Mark. Mais le poids de son secret la pousse à répondre à l’appel de l’océan sans cesse plus marqué.
Parmi les vagues…
Le secret de Tempête? Elle est à moitié sirène, un héritage de sa mère absente qui est retournée dans l’océan voici de nombreuses années. Maintenant, Tempête doit faire son propre choix. Pour compliquer les choses, il y a Kona, un nouveau venu énigmatique dont les capacités surnaturelles évoquent une passion partagée et des secrets communs.
Au-delà de la mer…
Mais il y a plus en jeu que le coeur et l’identité de Tempête. Sa vie est peut-être aussi en danger. En effet, l’océan cache un mystérieux et sombre secret, un secret où se côtoient une histoire d’amour renversante et une aventure palpitante. Mais, un secret où personne, encore moins Tempête, n’est en sécurité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 décembre 2014
Nombre de lectures 16
EAN13 9782897521448
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2011 Tracy Deebs-Elkenaney
Titre original anglais : Tempest Rising
Copyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Walker Publishing Company, Inc. une division de Bloomsbury Publishing, Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe
Conception de la couverture : Matthieu Fortin
Photo de la couverture : © 2011 Katarina Sokalova
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89752-142-4
ISBN PDF numérique 978-2-89752-143-1
ISBN ePub 978-2-89752-144-8
Première impression : 2014
Dépôt légal : 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Deebs, Tracy

[Tempest Rising. Français]
Tempête naissante
(Série de la tempête ; 1)
Traduction de : Tempest Rising.
Pour les jeunes de 13 ans et plus.
ISBN 978-2-89752-142-4
I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre. III. Titre : Tempest Rising. Français.

PZ23.D43Te 2014 j813’.6 C2014-941755-1
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
À Adam
Ma chère Tempête,
Je me trouvais dans ta chambre en train de faire ton lit, à regarder toutes tes choses de petite fille, à m’imprégner de ton odeur douce et agréable, et à me demander comment j’allais vivre la prochaine partie de ma vie sans toi. Je sais que tu connais mon secret, mais je ne pense pas que tu comprennes vraiment ce qu’il signifie. Chaque jour que je passe sur la terre, je regarde la mer, je m’ennuie de mon ancienne vie. Mais quand je suis dans l’eau, je regarde la terre et je m’ennuie de toi. De toi, de mes fils et de mon mari.
Quand je me suis mariée avec ton père, quand je vous ai eus tes frères et toi, quand j’ai choisi la terre, je pensais que cette nostalgie partirait. Que si elle ne me quittait pas complètement, elle serait au moins supportable.
Mais il n’y a rien de supportable dans la douleur que je ressens. C’est comme si j’avais été déchirée en autant de morceaux que je ne pourrais jamais me reconstruire, du moins pas ici, sur le rivage. Si je te dis ça, ce n’est pas parce que je veux que tu me comprennes, je sais que c’est difficile, mais parce que toi aussi, tu auras bientôt à faire un tel choix.
Tu as déjà des dons particuliers — ton affinité avec l’eau et ta capacité, encore aujourd’hui, à rester forte là où les autres abandonneraient —, mais viendra un temps où tu seras pourvue de bien plus de dons encore. Les choses sont compliquées à présent, plus compliquées que je n’aurais jamais imaginé qu’elles pourraient être. Il y a tant de choses que je veux te dire et tant que je ne peux te dire. Alors, je dois me contenter de ceci.
Quand le moment viendra, quand la totalité de tes dons se révélera, quelque temps après ton dix-septième anniversaire, tu commenceras à changer. Et tu auras trois mois pour faire un choix : rester avec ce que tu sais ou devenir comme moi, car tu ne peux pas faire les deux. Quand le moment viendra, quand tu commenceras à changer, tu éprouveras un besoin inconditionnel de l’océan et je suis certaine que tu auras peur et que tu seras désorientée. Bien que les choses soient compliquées dans les relations entre les sirènes et les humains, si c’est possible, je reviendrai vers toi. Je t’aiderai, même si je sais que tu peux gérer ce à quoi tu n’as jamais été confronté, quoi que ce soit.
S’il te plaît, sache que peu importe que tu choisisses ma voie ou celle de ton père, je t’aimerai toujours. Ce ne sont pas des adieux, seulement un au revoir.
Je t’aime,
Maman
première partie
Dilemme
L’éternité commence et finit avec les marées de l’océan.
A nonyme
prologue
J’avais 10 ans la première fois que je l’ai vue. Je m’en souviens clairement parce que ma mère est partie exactement 2 semaines plus tard, le jour de mes 11 ans.
Nous étions à Hawaii à une compétition de surf. C’était du temps où mon père faisait encore de la compétition professionnelle et il était tard, assez tard pour que la lune soit suspendue dans le ciel telle une immense et attrayante boule de glace à la vanille française. Son éclat était plus que ce à quoi mon cœur de préadolescente pouvait résister. J’enfilai mon maillot de bain et sortis à l’instant où la gardienne s’était trouvée distraite par mes jeunes frères.
Je suppose que toute explication raisonnable de cette nuit devrait commencer par le fait que je suis un bébé de l’eau. Je suis née dans l’eau, littéralement, du temps où c’était la chose branchée à faire. Un groupe de médecins avait déclaré que ça réduisait le traumatisme pour le bébé de naître dans l’eau tiède, comme s’il était encore dans le ventre de sa mère, et ça a dû fonctionner. Évidemment, je ne m’en souviens absolument pas, mais mon père m’a dit que je n’avais même pas pleuré. J’ai juste glissé dans l’eau comme si c’était naturel. D’une certaine manière, ça l’est encore, malgré ce qui m’est arrivé depuis toutes ces années.
Après m’être faufilée à l’extérieur de la maison que mes parents avaient louée sur une bande assez obscure de l’île de Kauai, je me rendis vers l’océan. Mes parents participaient à une grande fête pour célébrer une autre victoire de mon père, et mes frères et moi étions bien trop difficiles à gérer pour la gardienne d’enfants incompétente que le service avait envoyée. Elle ne s’était même pas rendu compte que j’étais partie, jusqu’à ce que mes parents rentrent à la maison et posent des questions à mon sujet. Mais je ne la blâme pas. Ce n’était pas plus sa faute que la mienne.
Même si j’avais passé ma vie à l’intérieur et à l’extérieur de l’eau — notre maison était à moins de 100 mètres de l’océan —, mes parents avaient une règle stricte : en aucune circonstance, je ne devais y aller seule. En aucune circonstance, je ne devais même pas penser à y aller seule. Mon père me répétait inlassablement que le Pacifique était cruel dans sa beauté. Cruel et hautement narcissique.
J’avais toujours obéi jusqu’à ce soir d’octobre et n’avais jamais envisagé de lui désobéir. Mais cette nuit-là, quelque chose m’appelait. Rester à l’intérieur était un supplice, rester sèche l’était encore davantage. J’avais besoin d’être entourée par la puissance et la fougue de l’eau qui faisait déjà tellement partie de moi, même à l’époque.
Je n’avais pas envisagé d’aller en profondeur, j’espérais que barboter jusqu’aux genoux ferait taire l’insidieux murmure, la voix insensée dans ma tête. Mais ce ne fut pas le cas, et bientôt, j’en eus jusqu’aux omoplates. L’eau était relativement chaude malgré le fait que c’était l’automne, mais je me souviens avoir eu froid.
Si froid que mes dents claquaient.
Si froid que j’en tremblais au point où j’avais l’impression que mes os claquaient les uns contre les au

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