Un roi sans reine
105 pages
Français

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Un roi sans reine , livre ebook

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Description

La paix proposée aux humains par Yrarn, le plus puissant de tous les vampires, cache-t-elle des intentions malveillantes ? Les questions abondent et la suspicion grandit.
Yrarn doit faire face à la trahison.
La relique de Berzé, une croix ayant trempé dans le sang de nombreux prêtres qui se sont sacrifiés pour lui conférer un pouvoir surnaturel, devient un précieux objet de convoitise. Il est dit que, sur un vampire, elle agit comme un soleil ardent.
La tragédie s’acharne sur les Réognan, fragilisant les alliances avec les deux autres grandes familles royales qui s’isolent et revoient leurs stratégies.
L’apparition d’une cohorte de vampires sème l’affolement. Le dernier signalement d’un groupe aussi imposant remonte à plus d’un siècle. Les vampires frôlent-ils l’extinction? Leurs ennemis jurés, les Orderles, sont-ils réellement éteints?
Et, dans cette histoire, une femme, Léana, s’immisce dans les rouages des plus grandes
machinations. Elle est un grain de sable pour plusieurs, mais, pour Yrarn, elle n’est rien d’autre qu’une perle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 octobre 2017
Nombre de lectures 50
EAN13 9782897860417
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2017 Martin Daneau
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Daniel Picard
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-039-4
ISBN PDF numérique 978-2-89786-040-0
ISBN ePub 978-2-89786-041-7
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada




Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Conversion au format ePub par:

www.laburbain.com

Pour Andréa, Raphaelle et Tristan
PERSONNAGES PRINCIPAUX ET LIEUX IMPORTANTS DANS LE ROYAUME DE KALAROK
Lyvia : vampire de l’armée des Esseulés
Éléazar : vampire de l’armée des Esseulés
Zrébert : vampire de l’armée des Esseulés
Yrarn : roi Vampire
Léana : combattante au service du roi Sicard
Pael : vieil homme famélique
Le château Portfort appartenant à la famille Réognan, situé sur l’équateur du royaume de Kalarok
Sicard : roi
Mérovée : reine
Menica et Philicité : princesses
Geothe : scribe influent 
Ruthven : scribe influent
Calnet : jeune scribe apprenti de Ruthven
Le château Puydoré appartenant à la famille Monguenard, situé au sud
Ridgard : roi
Valera : reine
Nael : prince
Laurienda : princesse
Isen : intendant
Holham : conseiller respecté
Dama : mairesse d’une petite communauté vivant sous la férule des Monguenard
Basept : assistant de Dama
Le château Montclair appartenant à la famille Lontosse, situé au nord
Leorion : roi
Célestienne : reine
Sogan : prince
Ganna : princesse
Mateil : conseiller respecté
Ardroc : scribe influent
Seanan : autre scribe (bon ami d’Ardroc)
Verses : autrefois, unité d’élite des Lontosse
Sarts : unité de géants des Orderles revêtant une armure noire
Jodryt : capitaine des Orderles
La tour des Cieux : lieu où résident les trois vampires de l’armée des Esseulés
Les terres maudites de Calefor bordées par la gorge de Bragan : endroit où les Orderles se sont exilés
Les terres-sur-Brume
Les tertres RoseSainte
Les montagnes de Roquenoire
Les marécages Roncefer
1
D urant les affrontements contre les vampires, les humains démontrèrent une grande résilience face à des adversaires les surclassant par leur force et leurs habiletés psychiques. Les Monguenard, gouvernant le peuple du Sud, voyaient les vampires comme l’ennemi de la lumière, et les Lontosse, dirigeant les populations du Nord, les définissaient comme une cohorte de damnés.
Autrefois, aussi déterminés que fussent les humains, ils n’étaient pas de taille pour éliminer les vampires qui ne cessaient de s’accroître. Jusqu’au jour où ils développèrent une résistance naturelle à leurs morsures pour prévenir la contamination. Toutefois, les v ampires ét aient suffisamment nombreux pour préserver leur domination et conquérir la race humaine.
Ce fut à cette époque que les Orderles apparurent.
Bien qu’ils soient mortels, ils étaient plus rapides et plus forts que n’importe quel des bataillons des trois grandes familles royales. Ils résistèrent aux vampires et réduisirent considérablement leur rang. Dix humains tombaient au combat pour un seul vampire tandis que, du côté des Orderles, le ratio était de un pour un.
Le vent tournant en leur faveur, les Réognan, les Monguenard et les Lontosse créèrent une alliance. Avec l’union de leur armée et la contribution des Orderles, ils triomphèrent des vampires et les acculèrent à l’extinction. Les survivants se disséminèrent dans le royaume de Kalarok.
Les vampires frôlaient bel et bien l’anéantissement.
Après cette victoire, les relations entre les trois familles ne tardèrent pas à s’envenimer. Maintenant que les effectifs réunis n’étaient plus requis pour combattre un adversaire familier, la suprématie du royaume fut l’objet de convoitise pour les plus puissants. Les échanges par bateaux se réduisaient, et bientôt les cités gardaient jalousement leurs possessions plutôt que de privilégier un système d’entraide. Les cités s’isolèrent les unes des autres, et de petits combats éclatèrent pour départager les lignes territoriales.
Les vampires n’étant plus une préoccupation, les Orderles regagnèrent les terres maudites de Calefor. Ils ne furent pas signalés pendant plus de 150 ans. Les tensions entre les Réognan, les Monguenard et les Lontosse troublaient la paix, un germe de guerre late nt, co mme des braises qui pourraient se changer en cendres avec la quasi-disparition d’un ennemi commun.
Toutefois, ce qui unissait les hommes n’était jamais aussi fort que ce qui les divisait. Une possible trêve permanente devint plutôt une solidarité fragile prête à éclater en conflits dès l’ébauche d’une négociation. Les querell es s ’amplifiaient et, en l’absence de menaces généralisées, il semblait impossible d’arbitrer les litiges entre les grandes familles. Les monarques et leurs conseillers se montraient suspicieux. Ils s’isolaient et conspiraient plutôt que d’honorer l’entraide qui poussa les vampires à l’extinction. Terminée l’époque où les foirails s’alignaient aux portes des châteaux pour le partage de denrées et de marchandises.
Vampires et Orderles étaient un embranchement de l’homme. Et lorsque le temps de s’unifier ne pouvait être plus parfait, l’esprit d e div ision prédomina.
Pendant ces démêlés futiles, les vampires, limités en nombre, retrouvèrent une prospérité ; leur longévité éternelle renforçait leurs pouvoirs surnaturels.
Après les guerres impliquant les Orderles apparut un trio de puissants vampires, composant l’armée des Esseulés, à la tour des Cieux. Longtemps, ils furent indifférents aux enjeux du royaume et à la décimation de leur race.
Et leur mort entraîna une série d’événements sans précédent.
2
À son premier jour d’occupation au château Portfort, Yrarn avait rencontré le plus habile forgeron de cette contrée. Le roi Vampire ordonna la confection d’armes particulières ayant constitué sa signature lorsqu’il décimait ses adversaires sur les champs de bataille entre les vampires et les humains.
Il s’agissait de deux gigantesques faucilles. N’importe quel homme peinerait à soulever l’une de ces armes. Elles étaient maintenues en baudrier dans son dos avec une solide lanière en cuir.
Le jour où il les récupéra, Yrarn avait complimenté le forgeron qui, tremblotant, avait p oussé un soupir de soulagement. Il avait tant craint de déplaire au roi Vampire et d’en subir les conséquences. Il s’était épongé le front avec un tissu chiffonné et, épuisé, dut s’asseoir pour récupérer de cette rencontre alors que le so uverain ét ait retourné au château en se téléportant.
Une fois à Portfort, Yrarn détailla longuement ses nouvelles acquisitions. Elles étaient sublimes. Avec sa force, les lames incurvées en demi-cercle pourraient fendre une cotte de mailles ou une pièce d’armure.
Le roi Vampire les tint fièrement puis il susurra des mots tendres comme s’il s’adressa it à un e amoureuse invisible et consolidait l’aparté devant une foule désireuse de connaître les secrets de leur intimité.
Il songea à Asema, et l’éclat dans ses yeux devint aussi brillant que la lumière miroitant sur la lame de ses faucilles.
— Bientôt, vos services seront requis.
Yrarn continuait à murmurer d’une voix onctueuse.
À l’extérieur, la grisaille s’intensifiait, et le roi Vampire sourit en imaginant la tempête approcher. Le regard rivé sur ses nouvelles acquisitions, il accentua son sourire à l’idée de céder à l’intempérance.
3
P hilicité occupait un banc dans les jardins royaux du château Portfort. Autour d’elle, des plantes vivaces, dont des orchidées et des fougères, rivalisaient d’espace.
Philicité portait un collier de grosses perles d’une blancheur immaculée. C’était un prése nt re mis par Sicard pour son dernier anniversaire. Le bijou fut confectionné à l’époque où le s bateaux sillonnaient les mers pour favoriser les échanges entre les grandes familles durant les guerres. Depuis ce temps, les navires et les quais tombaient en ruine, et la pêche f ut dé laissée. Les perles prirent beaucoup d e v aleur dans le royaume. Qu’il s’agisse de bourgeois bien nantis ou de membres royaux, Philicité ne vit jamais un collier comparable au sien. Son père affirmait que les perles étaient un symbole de pureté. Elle s’était prise d’affection pour ce bijou et elle le portait fièrement pour toutes les occasions.
La princesse posa une main sur sa poitrine et soupira bruyamment. Lorsqu’elle songeait à Menica, ses pensées lui échappaient pour mieux endurer ses émotions. Philicité se sentait abandonnée et elle ignorait vers qui se tourner pour confesser ses angoisses.
Sa grande sœur avait toujours été sa confidente. Mérovée était attentive et conciliante, mais Philicité ressortait insatisfaite de leurs discussions, comme si les accords tacites et la bonté de la reine l’empêchaient de saisir la profondeur de ses états d’âme. C’était tout le contraire avec son père.
Philicité avait appris à tempérer son humeur avec lui. Si elle se mont

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