King Helios - 2 : Le pirate solitaire
111 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

King Helios - 2 : Le pirate solitaire , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
111 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Sur Neo Domus, la vie suit son cours. Le roi Hélios souhaite que son peuple rejoigne une coalition de races extraterrestres, afin de le protéger une bonne fois pour toutes des redoutables Landauniens. Mais Griffin Hawke, son amant, s’inquiète : Helios lui cache des choses et le fossé se creuse entre les deux hommes, d’autant que le traumatisme de la brutale attaque dont ils ont été victimes pèse toujours sur leur vie.



(Ce tome 2 clôt les aventures du Roi Hélios. Le tome 3 s'attachera à un autre personnage apparu dans l'histoire).

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 39
EAN13 9782364753921
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

KINGHELIOS: LEPIRATESOLITAIRE
Belinda McBride, traduction de Jessica Hyde, avril 2017. (Titre original :An Uncommon Whore – 2 : When I fall)
Une collection des Éditions Voy’el © Éditions Voy’el 2017 Nous nous engageons à vous proposer des livres sans DRM, en échange, merci de ne pas diffuser cet epub sans autorisation de l’auteur ou de l’éditeur. Le piratage est un fléau pour les éditeurs, surtout les petits, car le numérique permet bien souvent des rentrées d’argent dont nous ne pouvons nous passer. En vous engageant à acheter nos livres légalement, vou s nous aidez à vous faire découvrir de nouveaux talents, de nouveaux univers.
Dédicace : À ma mère. L’année fut difficile pour toi ; malgré cela, tu as été là pour moi, contre vents et marées. Merci. Sans la confiance que tu places en m oi, je ne saurais mener à bien cette profession. Remerciements : Quand on écrit un livre, un auteur a souvent le sentiment d’être la personne la plus seule de l’univers. La vérité, c’est que nous ne sommes jamais seuls. Un livre est un travail d’équipe, et j’aimerais remercier ici toute celle de Loose Id. Les gars, vous faites un travail formidable à tous les niveaux. Un merci tout particulier à mon éditrice, Sandra, q ui sait toujours ce que j’essaie de dire, même quand je le dis mal. Je t’en dois une !
Parfois, la vengeance est un destin plus doux que la justice. – Extrait des écrits du Roi Hélios Dayspring.
PROLOGUE — Non ! Je me redressai dans mon lit, droit comme un piquet , la peau couverte de sueur et mon unique œil écarquillé de terreur alors que le rêve s’attardait. Je haletai, incapable de respirer. — Du calme, Grif. Tout va bien. Des bras m’enveloppèrent, forts et sûrs. Des cheveu x cuivrés qui ressemblaient à des rubans de sang sous la lueur de la lune se déversèrent sur moi. — Hélios… grondai-je avec perplexité, avant de poser la tête contre son torse. Oh… Lio… Je levai la main pour caresser les magnifiques traits de son visage. Vivant. En sécurité. Je le fixai, me concentrant sur le présen t, ici et maintenant. Son cœur battait fort et de façon régulière ; sa peau était encore chaude de sommeil. Mais le cauchemar n’en restait pas moins horriblement saisissant. Il me fit me recoucher avec douceur dans le lit, les bras toujours autour de mes épaules. Je respirais enfin, haletant, me plongeant dans sa chaleur et son odeur. Le rêve m’avait paru réel parce qu’il s’était vraim ent déroulé. Je me souvenais de ce jour où j’avais assisté à ces atrocités, tand is que les Landauniens envahissaient tous les vaisseaux et toutes les plan ètes des systèmes voisins. Markus Dayspring s’était tenu près de moi sur le po nt d’un vaisseau de sauvetage. Il avait observé l’histoire se déployer puis, d’horreur et de souffrance, était tombé au sol, terrassé d’apprendre le massacr e de son entière famille. Depuis le début, il avait été du rang des traîtres. Il avait su ce qui allait se produire. Avait-il effectué une magnifique comédie ou sa propre traîtrise l’avait-elle vraiment touché lui aussi ? Sa peine avait été aussi atroce et poignante que la mienne. Je me souvenais aussi de l’exécution rituelle. La l ame avait brillé dans l’air avant de venir se poser sur la nuque dégagée d’Héli os. Ils l’avaient épargné, gloussant de son futur en tant qu’esclave de plaisi r. Pour les Landauniens, la capitulation était pire que la mort. Survivre à sa défaite revenait à vivre dans la honte pour toujours. Le destin qu’ils avaient prévu pour le guerrier qui les avait combattus si vaillamment était littéralement le pire qu’ils aient pu imaginer. Mais Hélios avait survécu et nous avait été rendu. Il était là, sur notre mystérieuse nouvelle planète dans une section étrange du système. Il était vivant et il était dans mes bras. Se souvenait-il de ce jour ? Je le lui avais déjà d emandé, et il m’avait toujours dit qu’il ne se rappelait pas de sa reddition. Je le croyais ; sa mémoire était pour ainsi dire incomplète. La puce qui lui avait été im plantée dans le cerveau par les marchands d’esclaves de Warlan avait été désactivée, mais Hélios n’était pas sûr de récupérer un jour tous ses souvenirs, même ceux des jours les plus horribles
de nos vies. Donc bien sûr que je le croyais. Je n’avais pas de raison de douter de lui.
CHAPITRE1 Ce jour-là, il avait décidé de flirter. Je me tenais contre le mur le plus au fond de la to ute nouvelle chambre du conseil, là où je pouvais observer toutes les entrées et les sorties, aussi bien que les conseillers eux-mêmes. Je disposais également d ’une vue de la galerie publique où la sœur d’Hélios, Deirdre, se trouvait assise, mes filles à sa gauche et le fils d’Hélios, Alexandre, à sa droite. Je suspec tais les enfants d’être morts d’ennui, mais quand je levai le regard vers eux, je constatai que les yeux de Lauren brillaient de curiosité, tandis que Maia aff ichait un air plus pensif. Alexandre jouait à un jeu de poche. Quand il sentit mon regard sur lui, il sourit et me fit un clin d’œil. Il était attentif. Je ramenai mon attention sur Hélios. Ses yeux gris et froids prirent une teinte sensuelle, caressant toute la longueur de mon corps de son regard. Son index reposait sur sa lèvre supérieure, me rappelant de tout ce dont cette bouche était capable. J’inspirai, contenant ma réaction immédiate. Mon vi sage chauffa ; mon aine aussi. Serrant les dents, je luttai pour conserver une expression neutre. L’ombre d’un sourire se posa sur son beau visage et m’informa qu’il n’était pas dupe. De toute évidence, je ne pouvais plus remplir mon r ôle de garde du corps, et pourtant, j’avais conservé mon ancien rang de capit aine de la Garde Royale et j’avais besoin de rester concentré sur mon travail. Examinant la pièce, je pris note de quiconque qui aurait pu surprendre mon bref instant de déconcentration. Nous avions toujours un peu de souci à faire confiance à tous nos bien-aimés conseillers. Il y en avait pour utiliser notre relation peu conventionnelle dans le but d’affaiblir le règne d’Hélios. Ce dernier ne flirta it pas simplement à cause de l’ennui. Il jouait le jeu pour éventuellement révéler un traître dans nos rangs. Il ne fallait jamais sous-estimer un homme qui avai t appris à survivre en utilisant aussi bien son intelligence que sa beauté . Le conseiller Evan Pratt parlait d’un ton monocorde au sujet de la livraison retardée du matériel d’agriculture et, tandis que la plupart n’auraient pu lire qu’un ennui poli sur le visage du roi, je le savais intensément concentré. Il s’agissait du conseil et, comme toujours, ils se devaient tous de considérer un problème jusqu’au bout et de s’inquiéter d’absolument tous ses aspects. Il n’existait pas de solution rapide quand un problème était expliqué au sein d’une salle pleine d’hommes et de femmes qui s’inquiétaient seulement d’étendre les limites de leur pouvoir personnel. Je le regardai de nouveau et, comme toujours, mon s ouffle se coupa. Aujourd’hui, il était habillé pour l’occasion. D’or dinaire, il préférait les robes blanches et lâches des prêtres du temple. Il s’amusait de ce qu’elles n’étaient pas si différentes des vêtements vaporeux qu’il avait porté en tant qu’esclave. Il aimait la sensation légère sur sa peau. Les mètres de tiss u cachaient aussi les lames qu’il avait pris l’habitude de porter. Heureusement, les robes du Temple du Soleil
n’impliquaient pas qu’il dissimule son visage. Quan d je l’avais retrouvé sur Warlan, il portait alors un voile. Le conseil avait insisté pour qu’il présente une ap parence plus royale lors de ses devoirs impériaux, et, par conséquent, une fois par semaine, il se présentait ainsi vêtu dans les locaux publics, ainsi que le conseil l’exigeait. D’un noir de jais, sa veste étroitement taillée se boutonnait jusqu’en haut, sous le menton, et descendait jusqu’au sol. Elle s’ouvrait sur les côt és au niveau de ses hanches, révélant un pantalon lâche d’un marron profond. Le tissu formait un brocard soyeux ; le soleil levant qui représentait notre peuple se trouvait brodé en travers de ses épaules. Les manches larges étaient égalemen t décorées du même fil doré. À sa hanche pendait lekilij d’or, l’épée qu’il avait reçue en tant que Prêtre du Soleil. À présent, il était à la fois prêtre et roi, ayant le droit de porter les symboles de ses deux fonctions. Ses cheveux de feu lui arrivaient à la taille, élégamment tressés et rassemblés au niveau de sa nuque. Il demeurait par ailleurs so bre dans ses accessoires, si l’on exceptait le bracelet de saphir bleu autour de son poignet droit. Assorti à celui que je portais. Dès que nous serions officiellement mariés, les bracelets passeraient à notre bras gauche et y seraient refermés se manière permanente. Pour l’instant, j’étais le consort désigné du roi, une position moins officielle que celle de capitaine de la garde. Le mariage ne pourrait pas être organisé tant que le palais officiel ne serait pas achevé. Le retard était dû à une exigence du conseil face à ce grand événement, mais aucun de nous ne se mblait pressé de toute façon. Je portais toujours le bracelet de mon premier mariage sur le poignet gauche. D’apparence modeste, il se constituait d’un alliage de métaux et d’une pierre qui n’était qu’une humble citrine jaune. Je portais le bracelet abîmé de Suzanne dans une poche de ma veste de fonction. Il s’était détérioré, et chaque jour, je me disais de le mener à un artisan pour le faire réparer. Chaque jour, je trouvais une excuse pour éviter de le faire. Le bracelet cassé me rappe lait sans cesse qu’elle avait quitté ma vie pour toujours. Cela me faisait du bie n de le garder près de mon cœur. Hélios était un homme incroyablement beau, et sa beauté se trouvait renforcée par la douceur de son expression. Avec sa peau douc e et ses yeux ourlés de khôl, il était presque trop élégant pour un homme. Il cultivait cette illusion non par vanité, mais parce qu’il entendait tromper son inte rlocuteur. Aucun observateur lambda n’aurait pu croire que sous cette surface vaniteuse et bichonne se trouvait un dangereux guerrier doté d’un brillant esprit. Peu de conseillers à cette table se levaient assez tôt pour le voir s’entraîner le matin. Ils ne se rendaient pas non plus compte qu’il utilisait ces sessions de combat pour fouiner en quête de comportements suspects. Nous savions que Markus n’a vait pas été le seul à trahir notre roi. La querelle gagna en voix et en intensité. De l’autre côté de la pièce, Carlotta Berne m’offrit un bref sourire. Tout comme moi, elle avait peu de patience pour la bureaucratie. Étrange, vu qu’elle était elle-même u ne ancienne reine. Avant que je ne puisse réagir, elle retourna à la surveillanc e de la pièce, étudiant les conseillers. Plusieurs mètres sur sa droite se tenait son ancien compagnon Caius,
qui servait aujourd’hui de garde du corps royal. Il était arrivé avec un petit groupe de réfugiés de Talis. Il s’agissait surtout de femm es et d’enfants qui vivaient en nomades et survivaient sur des travaux dont personn e ne voulait, ainsi que de l’argent que Carlotta leur transmettait, prélevé sur son salaire de mercenaire. Elle avait été leur reine puis leur gagne-pain, quand Ca ius s’était chargé d’être leur guide et protecteur. Je pris un moment pour ausculter ses traits tirés. Il était assez commun d’apparence, avec ses yeux d’un bleu pâle et cheveux sable et courts qui collaient à son crâne. Grand et épais, il bougeait cependant avec une grâce étonnante. En dépit de la confiance implicite que Carlotta plaçai t en lui, quelque chose me dérangeait chez lui. Son visage manquait d’expressi vité. Ses rares sourires ne touchaient jamais ses yeux. Il devait aussi ressent ir de la colère de temps en temps, mais les signes de celle-ci ne se manifestaient jamais. Il était aussi neutre et mystérieux qu’un masque. Peut-être portait-il da vantage de cicatrices que celles qui couraient le long de sa nuque et de son torse. Il croisa mon regard une fois de plus et le détourna,a priorisans inquiétude. Je n’aimais pas ça. La plupart des gardes auraient gigoté d’inconfort sous mon examen. — Conseillers. Je vous en prie, intervint finalement Hélios alors que la dispute accélérait. Certains des membres du conseil appréciaient sa présence ; ils chérissaient le retour d’un dirigeant unique et fort. D’autres n’aimaient pas la soudaine limitation de leur pouvoir bien que, jusqu’à son retour, ils aient à peine survécu, entre la vie et la mort. Hélios attendit que le silence s’installe avant de poursuivre : — Si je comprends bien, la livraison de nos graines a été retardée à cause des officiels de Niye qui ont retenu le transporteur à leur port. Nous savons que Niye est un endroit lamentable et corrompu. Nous ne savo nspas quand le vaisseau aura le droit de repartir ni si son contenu sera to ujours viable quand il arrivera. Malheureusement, c’est une situation sur laquelle nous n’avons pas de contrôle. Il n’y a rien à faire pour modifier ce qui est fait. C e que nous pouvons contrôler, en revanche, c’est notre réaction à ce retard. De l’Hélios dans le texte. La patience avait été un e leçon durement apprise, chez lui. Son caractère avait jadis été aussi enfla mmé que sa chevelure, et la tempérance absente de ses vertus. — Vu l’état actuel de cette affaire, quelqu’un a-t-il une suggestion à proposer ? Préférablement une qui n’exige pas que le Capitaine Hawke soit envoyé leur arracher notre bien par la force. Il me décocha un sourire. J’avais raté cette partie de la conversation, apparemment. Au soulagement général, ils abandonnèrent l’idée de porter plainte ou de régler le litige dans le sang et organisèrent un semblant de solution. Margh Wall accepta d’aller localiser les arbres dont nous avions besoin, et je n’eus aucun doute que la livraison arriverait pile au moment où nous aurions fini de creuser tous les trous pour les y placer. Elle avait jadis été la dame d’h onneur de feu notre ancienne
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents