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Description
Sujets
Informations
Publié par | FichesDeLecture.com |
Date de parution | 08 juin 2015 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782511032657 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
L trange D faite
Marc L opold Benjamin Bloch
I. INTRODUCTION
L trange D faite est un livre posthume paru en 1946, au sortir de la guerre. crit en 1940 par Marc Bloch, l ouvrage tente de r v ler les raisons de la d faite fran aise face aux Allemands. En tant qu historien, l auteur nous livre avec d tail et pr cision toute une s rie de faits de guerre, qui ont conduit l arm e fran aise sa d b cle. Il y critique ainsi vivement le manque d int r t que l on a donn aux nazis avant l invasion de la Belgique. Certaines de ses conclusions n ont pas s duit les historiens d apr s-guerre, mais sont aujourd hui admises par des centres d tudes plus r cents. Malgr son analyse chaud, l uvre de Bloch est donc actuellement consid r e comme un t moignage extr mement pertinent.
II. R SUM
Le livre commence par la " pr sentation du t moin . L auteur se pr sente, il est historien, juif, et fut affect au service du ravitaillement en essence au d but de la Seconde Guerre mondiale. Durant le premier conflit, il fut capitaine. Ici, il travaille au 2e bureau du G.Q.G. de Strasbourg, mais changera souvent de poste de commandement. C est ainsi qu il va d m nager Bohain, en Picardie, o il sera charg des liaisons avec les officiers britanniques. Il s attendait des combats, des affrontements Mais se retrouve finalement au c ur m me de la bureaucratie de l arm e. Ce qu il n appr cie pas particuli rement, lui qui est un ancien combattant des tranch es. Il part alors pour Attiches, o il devient le principal officier de l arm e fran aise pour le ravitaillement en carburant. Il doit ainsi, durant le mois de juin, se rendre en Angleterre, o il accueillit par les vivats de la foule. Mais peu apr s, il est contraint de se cacher pour viter les Allemands.
Commence alors la deuxi me partie " La d position d un vaincu . Bloch s interroge sur les raisons de la d faite fran aise face l arm e d Hitler. Est-ce la faute du commandement ? Bloch ne pense pas, tant les personnalit s des g n raux sont diff rentes. Le probl me viendrait plut t de l ducation des jeunes officiers. Trop bureaucratique, trop intellectuelle Et donc pas assez pratique. L auteur voque aussi le concept de distance qui a chang . Durant la Premi re Guerre, tout semblait loin. pr sent, les chars allemands sont motoris s, les avions bombes fonctionnent parfaitement On est dans une guerre de rapidit , o les distances sont fortement r duites. Le rythme g n ral des combats s est donc acc l r , au d triment des Fran ais, moins avanc s que les nazis dans les innovations m caniques. L impr cision des ordres et des informations, aussi, joua contre la France. Les strat gies mises en place taient donc, souvent, compl tement chamboul es lors de leur application.
Bloch condamne aussi le d sordre et la salet r gnant dans les tats-Majors fran ais. Dans une pareille atmosph re, difficile de pouvoir pr parer ses actions avec soin. Beaucoup de soldats restaient ainsi sans ordres pendant des jours, car l organisation tait d fectueuse. cause de cela galement, les relations avec les Anglais taient difficiles. L auteur d crit ainsi l entente compliqu e qui existait entre les officiers fran ais et leurs homologues anglophones. Il faut galement ajouter cela la relative m sentente qui existait au sein de la hi rarchie fran aise m me Au contraire de l arm e nazie, o r gnait une certaine souplesse dans les gardes, et donc une meilleure coh sion des troupes. Cette organisation complexe et peu rentable a donc beaucoup jou dans la d faite des troupes de Foch. Bloch raconte ainsi qu il fallait plusieurs jours pour prendre une d cision entre deux bureaux, qui n taient qu deux rues de distance ! Tous ces probl mes, l auteur a pu les observer car il faisait, pour lui-m me, des petites enqu tes. la base pour des questions de ravitaillement, puis par curiosit .
Il condamne aussi fermement le manque de courage dont beaucoup faisaient montre l poque. Selon lui, le courage est la principale qualit du soldat, mais ce n tait pas toujours le cas. Le d couragement progressif des troupes a en fait vite eu raison de la motivation de l arm e fran aise, au grand regret de Bloch. Il entendit m me des grands g n raux voquer la d faite bien avant que celle-ci n e t vraiment lieu Beaucoup l poque, critiquaient l enseignement des jeunes officiers, mais l auteur semble pourtant convaincu que c tait eux, et non les anciens combattants, qui insufflaient un souffle nouveau aux troupes de Foch. Leur enseignement s av rait, cependant, encore trop th orique
Vient ensuite la troisi me et derni re partie du livre : " L examen de conscience d un Fran ais . L auteur veut pr sent prouver que l arm e fran aise n est pas seule responsable de la d faite.