La démocratie ambiguë, un discours sans fin
45 pages
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Description

C’est un livre plus ou moins politique ? ; dans un discours plutôt rassurant, l’auteur soutient les peuples faibles en quête de la démocratie, dénonce avec vigueur la politique mercantile, la dictature, la cupidité, la méchanceté et la cruauté calculée des hommes de nos différentes sociétés. Il en est de même pour la colonisation et l’impérialisme qui n’ont pas encore dit leur dernier mot. Sans oublier l’incompétence, la corruption et la mauvaise gouvernance des responsables politiques. L’auteur, Ebénézère Tossou, encourage les peuples - par la démocratie moderne - à restaurer l’espoir. L’auteur propose également quelques pistes de conseils et solutions pour sortir le continent noir de l’impasse économique. Et surtout pour combattre efficacement la mauvaise conjoncture économique dont les peuples faibles sont les premières victimes.

Informations

Publié par
Date de parution 24 octobre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312067049
Langue Français

Extrait

La démocratie ambiguë, un discours sans fin
Ebénézère Tossou
La démocratie ambiguë, un discours sans fin
En marche vers une nouvelle révolution
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2019
ISBN : 978-2-312-06704-9
Avant -propos
Lisez tout. Tous et toutes.
Avant tout, mon combat est de lutter contre « le tout pour moi, rien pour les autres {1} » et de me battre pour une société juste et équitable où il semble bon vivre à tous. Notre liberté de demain et nos droits résident dans la capacité que nous avons aujourd’hui de nous défendre contre tout totalitarisme.
La question que chaque citoyen doit se poser chaque jour et en ce 21e siècle est : quel héritage peut-il léguer à la nouvelle génération ? Est-ce que je suis réellement fait pour vivre ou conduire cette ère moderne ? Est-ce que les mutations profondes de nos différentes sociétés sur tous les plans ces dernières années ne sont-elles pas comme un présage pour le futur ? Quelle est notre part ou du moins ma part de responsabilité aujourd’hui et demain sur les problèmes sociaux que nous connaissons quotidiennement ? Est-ce que notre façon de gouverner hier peut être la même chose aujourd’hui ? Et si ? Est-ce que les conséquences néfastes d’aujourd’hui ne reflètent-elles pas nos erreurs d’hier ? Est-ce qu’il n’est pas temps de gouverner autrement ? Et comment ? Est-ce que nous avons encore le droit aujourd’hui de gouverner avec haine, la mesquinerie, et la cruauté calculée ? Quel nouvel enseignement nous faut-il alors pour avoir des hommes de qualité pour l’avenir ? De bons gouvernants, de bons enseignants, de bons médecins, etc. Est-ce que la démocratie n’a peut-être pas changé de nom dans les Républiques et même dans les royaumes ? Ce sont là autant de questions que vous vous posez certainement, et ainsi que moi-même. J’ai essayé d’aborder ces différentes interrogations dans ce livre à travers un long discours. En outre, nul ne peut rester en marge des drames de la méditerranée (le long de la côte de l’île de Lampedusa), et ceux de la Libye où de nombreux concitoyens subissent de désastres. La nouvelle génération est sacrifiée et délaissée pour compte dans une société complètement corrompue. Quelques groupuscules de personnes s’enrichissent au dos du bas peuple qui vit dans la précarité et dans la misère totale. Que faire ? Je trouve nécessaire de travailler dur à la transformation de nos sociétés et de nos mentalités afin de permettre le développement socioculturel, économique. Et surtout de faire de chaque nation un État épanoui ou du moins un bel environnement où il semble bon vivre à toutes et à tous. L’impérialisme et le néocolonialisme n’ont pas encore dit leur dernier mot. Le paradoxe de ce fléau d’impérialisme est que le jour on se lève pour le dénoncer, mais la nuit on court pour aller chanter ses louanges à cause de notre incapacité à respecter les institutions qu’on s’est érigées. Donc nous avons d’énormes défis à relever à tout prix pour pallier les différents problèmes – des problèmes éhontés – dont le peuple est malheureusement victime. Cependant, j’ai insisté sur la reprise de la conscience de toutes et de tous pour y arriver . J’ai également mis un accent particulier sur la responsabilité qui incombe à chacun d’entre nous puisqu’après tout c’est une affaire de tous. Le système a de failles sur tous les plans. Notre société est comme un système d’asservissement lorsqu’un élément de la chaîne a failli, il faut s’attendre à un résultat erroné ou du moins à rien . Les propositions sont faites, certes, elles ne sont pas exhaustives, mais elles peuvent être le top pour qu’enfin nous mettions les bouchées doubles pour être nous-mêmes.
Chapitre I
Un jour, messieurs, en me promenant dans les quartiers déshérités voisins complètement enclavés et parsemés de constructions précaires et misérables, soudain et d’une manière étrange, je vis une belle maison à rez-de-chaussée avec deux étages supérieurs, située du côté ouest exactement d’une école de base. Une école de base construite en matériaux de boues au milieu de ce bidonville. J’ai eu l’ultime courage dominé par une forte curiosité intégrale de s’y approcher. Heureusement non loin de la concession, je vis un jeune homme et quelques jeunes gens en train de jouer au foot. Un jeune homme, au teint clair parfaitement aux cheveux noirs, assis devant le portail de la maison et ayant un vieux bouquin en main captait indiscrètement mon regard. Ainsi je me précipitai pour le saluer d’avance afin d’échanger quelques mots avec lui. Apparemment, il serait le concierge d’un politicien à qui appartient la maison, un politicien que je connais plus ou moins auparavant. Sans doute, ce politicien doit faire partie de cette génération de politiciens crapuleux qu’on retrouve seulement pendant les périodes électorales. Il fait sans doute partie de la famille de ces hommes qui ne pensent qu’à eux seuls et qui n’ont pas souvent honte ou du moins qui ne sont même pas gênés de voir des enfants s’asseoir sur des briques et sous les paillotes, dans des cabanes pour étudier. Ces establishments vivent une vie décente grâce à nos taxes et impôts ; et autres richesses naturelles que Dieu nous a tous données. Au même moment, les honnêtes citoyens qui ont sacrifié toute leur vie pour la même patrie n’ont même pas le minimum pour nourrir leur petite famille.
Je vous dis, toute fourberie qui consiste à exploiter de quelque façon la faiblesse des autres pour ses intérêts égoïstes et personnels n’est qu’une méchanceté sans précédent. Sans doute, cette attitude malsaine ne peut jamais contribuer au développement socioculturel et économique que nous voulons tous. Et l’emploi de la force primitive dont les tenants du pouvoir font souvent usage est dû à leur incapacité à pouvoir trouver de solutions idoines aux différents problèmes auxquels nous sommes malheureusement confrontés.
Nous avons tous vécu et connu des moments difficiles et tumultueux dans notre vie. Des moments de tristesse, d’angoisse et de sanglots. Et si nous regardons un peu autour de nous, les masses populaires qui se battent aujourd’hui pour leur liberté et qui sont de plus en plus persécutées dans leur propre patrie ne sont pas différentes de celles qui vivent dans les pays de liberté comme les États-Unis d’Amérique, la France, etc. La vérité – pour ces peuples toujours en luttes – est qu’ils se sont battus ensemble aux côtés de leur nouveau maitre pour arracher l’indépendance. Et en guise de récompense aujourd’hui, ils sont tyrannisés et martyrisés parce qu’ils veulent aspirer à l’État de droit. Mais ils n’ont qu’à garder espoir, un jour, la vérité et la justice de Dieu triompheront.
En outre, j’invite les peuples qui sont en démocratie à la préserver à tout prix. Il y a un dicton qui stipule que :
« On ne reconnait l’utilité d’une chose qu’après l’avoir perdue. »
U N PEU D ’ HISTOIRE !
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale qui s’est soldée par la victoire des Alliés, la carte de l’Afrique est complètement changée. On peut voir naître de nombreuses fédérations des États et de scissions également. L’Afrique est complètement balkanisée. Parmi ces différentes fédérations naissantes, il y avait la fédération du Mali en 1959, qui réunissait le Sénégal, le Soudan français, la Haute Volta (actuel Burkina Faso), le Mali et le Dahomey d’alors (actuel Bénin). Quelques mois plus tard, malheureusement à cause des calculs personnels et mesquins on a assisté à la fissure totale de cette fédération et chaque nation se retire. Au même moment s’abat sur tout le continent l’ouragan des indépendances. Des pays encore sous colonisation commençant par le Ghana de KWAME Nkrumah en 1957 ont eu l’un après l’autre leur indépendance.
À l’époque, où la plupart des pays étaient encore sous l’impérialisme occidental, et les biens économiques et financiers sont pour la plupart détenus par les seigneurs de la métropole, il n’y avait sans doute pas autre moyen de se faire fortune, si ce n’est la carrière politique. Ainsi, cette euphorie d’indépendance n’était malheureusement

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