Le marchand de masques
41 pages
Français

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Le marchand de masques , livre ebook

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Description

Cette fiche de lecture sur Le marchand de masques d'Henri Troyat propose une analyse complète de l'oeuvre :

• une biographie d'Henri Troyat
• une bibliographie d'Henri Troyat
• un résumé du Marchand de masques
• une analyse des personnages
• une présentation des axes d'analyse du Marchand de masques d'Henri Troyat
• une analyse du style de l'auteur

Notre fiche de lecture sur Le marchand de masques de Henri Troyat a été rédigée par un professeur de français.

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Informations

Publié par
Date de parution 08 juin 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782511033692
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le marchand de masques
Henri Troyat
I. R SUM
Qui fut Valentin Saragosse ?
Un crivain au g nie injustement m connu de son vivant ? Un employ mod le au service des budgets de la pr fecture ? Un sceptique passionn de religion ? Un amant fougueux et trop jaloux ?
Plus de cinquante ans apr s le suicide inexpliqu du romancier Valentin Saragosse, Adrien, son neveu, d cide d en crire la biographie. Il m ne l enqu te, interroge tout tour les acteurs du pass , confronte leurs t moignages, les ajuste les uns aux autres comme autant de pi ces d un puzzle. Bient t, tous les morceaux y sont et Valentin Saragosse rena t sous la plume industrieuse d Adrien.
Mais, dans ce portrait litt raire, o est la v rit ? O le mensonge de l apparence ? O la trahison de t moins la m moire d faillante ? Valentin Saragosse gardera son secret. Tromp par ce jeu de miroirs, l homme s effacera devant son double. Le masque d vorera la peau.
II. R SUM D TAILL
Premi re partie
Chapitre I
Paris, H tel de Ville, 1935. Valentin Sarabosse est un fonctionnaire de la pr fecture de la Seine, affect au service des budgets. Son chef de service est M. Duvallon et son sous-chef, une vieille fille osseuse, Mlle Albertine Filoutier. Souvent, au bureau, il laisse courir sa plume sur le papier bulle de l administration pour satisfaire sa vocation d crivain. Ce jour-l , Mlle Filoutier doit le ramener l ordre et lui rappelle qu il doit jeter un coup d il sur le dossier du m tro. Au d but de l ann e, Valentin a publi son premier livre, Foudres. C est un fiasco. Une vente nulle et aucun article dans les journaux. Son diteur, Firmin Bolerio lui conseille de changer de genre. Le nouveau livre auquel Valentin travaille s intitulera Le Gardien des gouts est sera encore plus virulent que le premier. Un bon paquet de feuilles gorg es de sang et de fiel ! Pour crire, Valentin prend le pseudonyme de Saragosse.
Le bureau o travaille Valentin est situ au dernier tage de l H tel de Ville. Sa modeste r mun ration lui suffit subsister. Il est content de son sort. L criture le console de bien des choses. six heures, Valentin retrouve Gaston Pellurin, un ami employ de banque qu il retrouve un soir sur deux pour discuter. Une fois par mois, les deux amis font un gueuleton dans un restaurant choisi par Pellurin. La m re de Valentin est morte lorsqu il avait douze ans. Son p re, retrait du P.-L.-M., habite avec son fils un troit appartement de deux pi ces et se charge des corv es m nag res. En quittant Pellurin, Valentin rejoint son p re au caf du coin. Ils rentrent tous les deux pour manger du jambon, une salade et un morceau de cantal. Valentin lui parle de ses tentatives litt raires et Raoul Sarabosse lui conseille d crire des choses plus faciles lire pour le public.
Son p re annonce Valentin la visite dans la soir e de Georges, son fr re de deux ans plus g que lui. Le jeudi est son jour. Coup de sonnette. C est Georges. Valentin est sur ses gardes. Son fr re est une insulte tout ce qu il est ou voudrait tre. Lui aussi conseille Valentin d crire autrement ce qui lui am nerait beaucoup de lecteurs et de fortes rentr es d argent. Valentin ne r pond pas et a h te que son fr re s en aille. Son fr re parti, Valentin se r fugie dans sa chambre et dresse le bilan de sa journ e. Z ro sur toute la ligne. Il n a rien pens , rien crit, rien entrepris de remarquable. Il a parfois envie de renoncer toute ambition litt raire. peine endormi, il ne r ve pas de livres mais de femmes.
Chapitre II
Valentin pluche un dossier sur l clairage public de la capitale. Il doit trouver de bonnes raisons afin de r duire les pr visions de d penses pour le prochain exercice. Depuis une huitaine de jours, il n a plus la m me h te de retourner son Gardien des gouts. Il laisse son manuscrit croupir dans sa serviette et songe l abandonner d finitivement. Soudain, il re oit un appel de son diteur qui l invite venir le voir cinq heures pour s entretenir d une question d licate. Valentin accepte apr s avoir demand Mlle Filoutier la permission de quitter le bureau plus t t. Quelques minutes plus tard, un ancien fonctionnaire maintenant retrait franchit le seuil d une d marche h sitante. Mlle Filoutier l accueille avec jovialit . Capuche rit gorge d ploy e et proclame que son contentement dans l ind pendance d passe tout ce qu il a pu imaginer. Valentin le devine attaqu par le doux venin de l ancienne routine. Valentin sera-t-il comme Capuche lorsqu il quittera l H tel de Ville au terme d une longue et honn te carri re. cette id e, son sang bondit et il songe son livre comme l ultime bou e de sauvetage dont il dispose pour ne pas couler pic.
Les ditions Bol rio sont install es rue des Saints-P res. Valentin s y rend pied. Dans l antichambre, il rencontre un confr re en la personne de Martial Monfils, un romancier qui a failli d crocher le prix F mina l ann e pr c dente. Il invite Valentin pour le lendemain six heures chez lui. Il demeure l H tel du P riscope, rue Corneille. Il r unit quelques amis en toute simplicit . Valentin accepte et regrette aussit t. Son diteur entre dans le vif du sujet et d clare que Foudres est un bide total. Il transmet Valentin une invitation de Mme de Gardisson, qui tient un salon litt raire et dont les avis sont tr s cout s. Valentin promet de se rendre l invitation malgr sa r pugnance envers ce genre de salon. Mais, il refuse la suggestion de Bol rio, de se rendre une vente de charit qui aura lieu le mois prochain, avec s ance de signature. Mme de Gardisson pr sidera cette vente tr s importante. En quittant l diteur, il est persuad d avoir g ch sa derni re chance d acc der la notori t .
Chapitre III
Vous tes le premier, dit Martial Monfils en ouvrant la porte Valentin. Pendant que son h te lui sert boire, Valentin inspecte les lieux d un regard furtif. Une effigie na ve de la Vierge Marie, un Sacr -C ur de J sus h riss de rayons dor s, une sainte C ne piquet e de chiures de mouche Martial Monfils lui demande s il est croyant. Valentin lui r pond que non. Il est de plus en plus mal l aise devant ce paroissien exalt qui parle de lui-m me la troisi me personne. Pour redescendre sur terre, il voque les r centes publications de la maison Bolerio et interroge Monfils sur ses projets. Celui-ci lui r pond qu il a dix sujets en t te mais ne sait lequel choisir. En constatant qu il est le seul invit , Valentin soup onne un coup mont . Monfils lui demande un exemplaire de Foudres et demande Valentin de lui d dicacer. son tour, il cueille un mince volume sur une pile, au pied de son lit, la d dicace et l offre Valentin. Il a crit : " Valentin Saragosse, en hommage - combien ! - irrespectueux . Martial Monfils effleure le genou de Valentin et le caresse travers l toffe du pantalon. Valentin se dresse d un bond et d clare qu il doit partir. Il se pr cipite vers la porte et sort en trombe. Il oublie le livre que Martial vient de lui d dicacer mais n a pas le courage de retourner en arri re pour le prendre.
Chapitre IV
Une centaine d invit s se pressent en papotant, dans le salon de Mme de Gardisson. Les gens sourient Valentin d un air lointain. Manifestement, il n int resse personne. Il se demande ce qu il est venu faire dans cette foire aux vanit s. Mme de Gardisson le pr sente tout le monde comme son poulain. Elle ne tarde pas l abandonner pour accueillir un nouvel arrivant. Soudain, il se cogne Martial Monfils qui l ignore et refuse de lui serrer la main. Solange, la fille de la maison, une gamine d une quinzaine d ann es lui offre une friandise sur un plateau. Elle s envole ensuite vers d autres invit s. Mme de Gardisson revient accompagn e d une femme au visage tranquille et la pr sente Valentin comme Madame milienne Carisay, une grande amie. milienne Carisay d clare avoir lu le livre de Valentin au grand tonnement de celui-ci. Elle dit l avoir beaucoup aim . Valentin est au ciel. Il trouve Madame Carisay tr s belle malgr ses quarante ans. D apr s lui, c est une femme extraordinaire. Apprenant qu elle sera pr sente la vente de charit de Mme de Gardisson, il se promet d y assister.
Chapitre V
La vente de charit de Mme de Gardisson est une r ussite absolue. Les crivains sont parqu s dans trois grands salons en enfilade, chacun leur petite table. Ils sont nombreux qui se pressent pour voir leurs auteurs favoris. Personne ne s arr te la table de Valentin. Une file d attente s allonge devant celle de Martial Monfils, situ e juste en face. Monfils continue ignorer Valentin. Dans le salon voisin, on vend des colifichets, des charpes, de la bimbeloterie et on sert des petits fours. La recette ira quelque orphelinat patronn par Mme de Gardisson. Soudain, Valentin aper oit milienne Carisay qui s avance vers lui en boitillant. Elle lui d clare qu elle voudrait acheter un exemplaire d dicac de Foudres pour une amie. Elle lui demande de venir d dicacer l exemplaire qu elle poss de elle-m me, chez elle, lundi cinq heures. Valentin accepte avec empressement.
De retour chez lui, son p re lui demande comment a t la vente de son livre. Apr s le d ner, Valentin se r fugie dans sa chambre pour ressasser les heures singuli res qu il vient de vivre. Il est impatient de rencontrer milienne Carisay de nouveau et de lui parler de son prochain livre. Une femme de chambre souriante lui ouvre la porte et l introduit dans le petit salon de Mme Carisay. Elle surgit de derri re une tenture verd tre, portant un d shabill de satin grenat, garni de dentelle noire. Cette tenue enflamme l imagination de Valentin. Elle lui d clare qu elle croit son talent et lui conseille de ne pas se laisser influencer par personne, m me pas son diteur. Valentin lui lit un extrait du Gardien des gouts et milienne lui dit que c est tr s fort. Lentement, elle se l ve, le saisit par la main et l entra ne dans sa chambre. Le lit est ouvert. Tout a t pr vu pour la c r monie des amours. Il la quitte vers deux heures du mat

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