Abracadabra
189 pages
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Abracadabra , livre ebook

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Description

Le premier roman d’une toute nouvelle série érotique de l’auteure à succès Nicole Camden met en scène des magiciens sexy et des dames dont les désirs les attirent de plus en plus dans un univers de tentations inconnues…
Milton Shaw, génie milliardaire de la technologie et inventeur, n’a pas eu une vie facile. Élevé en famille d’accueil, son seul échappatoire était le monde de la magie, étudiant Houdini et perfectionnant l’art de la prestidigitation. Trop futé pour s’intégrer et isolé de ses pairs, il s’est juré qu’un jour il deviendrait si puissant que personne ne pourrait
l’atteindre.
Regina Gallows, une austère femme médecin, ne déteste rien autant que l’attention et la
supercherie. De fait, elle a choisi une profession scientifique afin de sentir qu’elle maîtrisait son monde. Pourtant, lorsque son travail l’amène à faire la connaissance de la superstar sexy de la technologie Milton Shaw, elle découvre que son corps est en lutte contre son idéalisme… et que, désormais, elle souhaite davantage connaître le coeur de Shaw que ses secrets de magicien.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 septembre 2016
Nombre de lectures 37
EAN13 9782897673772
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2015 Nicole Camden
Titre original anglais : The LadyVanishes
Copyright © 2016 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Pocket Star Books, une division de Simon & Schuster, Inc., New York, NY.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Guy Rivest
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Montage de la couverture : Matthieu Fortin
Conception de la couverture : TK
Photo de la couverture : TK
Mise en pages : Mathieu C. Dandurand
ISBN papier 978-2-89767-375-8
ISBN PDF numérique 978-2-89767-376-5
ISBN ePub 978-2-89767-377-2
Première impression : 2016
Dépôt légal : 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Camden, Nicole
[Lady vanishes. Français]
Abracadabra
(Les illusionnistes milliardaires de Boston ; tome 1)
Traduction de : The lady vanishes.
ISBN 978-2-89767-375-8
I. Rivest, Guy. II. Titre. III. Titre : Lady vanishes. Français.
PS3603.A446L3214 2016813’.6C2016-941502-3


Conversion au format ePub par: www.laburbain.com












Pour Jill,
Une bonne amie et une excellente personne. C’est toujours bien d’avoir les deux ensemble.
Mes remerciements à Kate Dresser et à Lauren McKenna pour m’avoir donné la possibilité de réaliser mes rêves.





C’est lorsqu’il parle en son nom que l’homme est le moins sincère.
Donnez-lui un masque et il vous dira la vérité.
— OSCAR WILDE


Chapitre 1
La scène de la salle de divertissement du Boston Children’s Hospital était petite, mais Milton Shaw faisait bon usage de l’espace. Il y avait invité les six enfants qui étaient venus voir sa prestation et leur montrait l’un après l’autre comment effectuer des tours simples. Il portait, comme à l’habitude, un haut-de-forme et un petit masque noir. On l’appelait Shaw le magicien.
— Tenez vos mains comme ça, dit-il en leur montrant la façon précise de tenir la carte à jouer, et puis…
Il leur en fit la démonstration, et les enfants, âgés de six à onze ans, l’imitèrent. Plusieurs cartes se retrouvèrent sur le plancher, mais quelques-uns des enfants réussirent, notamment Chuck, qui, à onze ans, avait au départ déclaré n’avoir aucun intérêt pour la magie.
— Vous devez vous exercer, leur dit-il. Encore et encore, jusqu’à ce que le geste devienne automatique.
Il fit réapparaître la carte avec un petit mouvement rapide des doigts.
— Pourquoi vous ne nous apprenez pas quelque chose de cool ? dit Chuck.
— Comme ça ? demanda Milton en faisant flotter une petite boule de feu au-dessus de sa main levée.
— Wow, c’est du vrai feu ? demanda Chuck, impressionné.
— C’était justement ma question, fit une voix féminine provenant du milieu de la pièce.
Elle portait un uniforme vert pâle et ses cheveux noirs étaient ramenés vers l’arrière en une sorte de chignon ; ses yeux étaient brun foncé, et elle avait les lèvres charnues les plus sensuelles qu’il ait jamais vues. Elle avait les lèvres de Lara Croft. Il pouvait l’imaginer dans un vêtement de cuir serré et des bottes, avec un pistolet à la hanche. Il ne pouvait la quitter des yeux et c’est pourquoi il eut l’impression que sa main brûlait. Il éteignit rapidement la flamme en jurant intérieurement, mais il ne détourna pas pour autant le regard.
— C’est Shaw le magicien, docteur Burke, dit Chuck à la femme, et Milton l’examina plus attentivement.
Elle était médecin et les médecins venaient rarement dans la salle de divertissement.
— Docteur Burke, fit-il en inclinant le buste. Je suis ravi.
— Vous devriez probablement éviter les flammes autour des réservoirs d’oxygène, fit-elle en indiquant du doigt le réservoir sur un des fauteuils roulants des enfants.
Il se gratta la joue sous son masque.
— Oui, j’ai déjà entendu dire ça, en effet. Vous pourriez rester et regarder ?
— Faites-la disparaître, marmonna Chuck. Elle est probablement venue nous dire que nous devions retourner à nos chambres.
Milton éclata de rire et bondit avec souplesse de la scène. Le docteur Burke, qui le regardait avec une certaine inquiétude, se tendit visiblement quand il s’approcha d’elle.
D’un grand geste, il lui offrit une fleur de papier au bout d’un fil de fer.
Elle hésita, mais une des filles, une jeune beauté aux cheveux foncés et aux dents proéminentes du nom d’Emily, dit :
— Prenez-la, docteur. Prenez-la.
Avec un soupir de résignation, le bon docteur prit la fleur.
— Merci.
— Sentez-la, crièrent les enfants à l’unisson.
Elle regarda le magicien d’un air furieux, les yeux plissés en signe d’avertissement, mais elle se pencha docilement pour respirer la fleur. Les pétales retombèrent d’une manière comique et les enfants éclatèrent de rire.
Elle se redressa.
— Eh bien, je suppose que c’est préférable à ce qu’elle m’ait éclaté au visage.
Milton sentit ses lèvres se tordre et espéra que son visage ne trahissait pas ses pensées. Il ne pouvait s’en empêcher ; elle lui faisait penser au sexe, au sexe à se rouler sur le plancher, au sexe à l’arrière d’une limousine, au sexe avec elle ligotée et impuissante sur un de ses établis.
— Essayez encore, proposa-t-il, et les enfants, criant, reprirent en chœur la proposition.
— Essayez encore, essayez encore !
Tous ces enfants étaient malades, mais en ce moment, ils riaient et le médecin semblait s’amuser d’être le dindon de la farce.
Elle se pencha de nouveau pour sentir et cette fois, les pétales se relevèrent subitement contre son nez. Surprise, elle recula d’un pas et faillit tomber, mais il la rattrapa par le coude et la remit sur pied. Les enfants se tordaient de rire et Milton se réjouit de constater l’air patient sur le visage de la femme.
Elle libéra son coude d’un geste vif et lui tendit la fleur.
— Merci. Je savais déjà qu’il valait mieux de ne pas accepter de fleurs d’un étranger, mais c’est bien de me le rappeler.
— Je pourrais vous le rappeler encore à un moment ou l’autre, fit Milton, un peu surpris de s’entendre prononcer ces mots.
Elle leva brusquement les yeux vers lui, ses lèvres s’écartant brièvement avant qu’elle ne s’éloigne de lui en secouant la tête.
— Je ne crois pas, monsieur… fit-elle en laissant sa phrase en suspens.
Il retira son haut-de-forme et s’inclina de nouveau.
— Shaw le magicien.
— Ah oui, répondit-elle en hochant la tête. Je n’arrivais pas à me souvenir de votre nom. Jackie, l’infirmière-chef, m’a dit que vous veniez chaque vendredi.
Milton remit son haut-de-forme.
— À votre disposition, dit-il.
Et il avait plusieurs idées sur la façon dont il pourrait se mettre à sa disposition, la plupart commençant en l’attachant au moyen de dizaines de nœuds compliqués et les dénouant lentement avec ses dents.
— Eh bien, Shaw le magicien, Chuck doit venir avec moi. Sa mère est ici. Autrement, vous pouvez continuer.
Sur la scène, Chuck émit un grognement, mais se dirigea immédiatement vers la rampe dans son fauteuil en tirant son support à intraveineuse d’un air irrité.
Quand il passa près de Milton et du docteur, il voulut redonner à Milton le jeu de cartes qu’il avait utilisé, mais celui-ci secoua la tête.
— Garde-le. Je te montrerai un autre tour la prochaine fois.
— Celui avec le feu ?
Milton regarda du coin de l’œil le docteur Burke, qui fronçait les sourcils à côté de lui. Elle était belle même avec un air fâché.
— Peut-être pas celui-là, mais autre chose de tout aussi cool .
Chuck haussa les épaules comme s’il s’en fichait et se dirigea vers la porte.
Le docteur Burke commença à le suivre, mais Milton lui saisit à nouveau le bras.
— Merci d’avoir joué le jeu, docteur Burke. Avez-vous un prénom ?
— Et vous ? répliqua-t-elle en se libérant encore le bras. Essayez de ne pas tout faire flamber, Shaw le magicien, ajouta-t-elle d’un ton sec en partant.
Milton la regarda s’éloigner en appréciant la façon dont sa démarche volontaire mettait en valeur ses fesses rondes. Il se demanda combien il allait lui falloir de temps pour remarquer la fleur qu’il avait épinglée sur le devant de son uniforme juste au-dessus de son sein droit.
— Avez-vous le béguin pour elle ? demanda une petite voix près de lui ?
C’était Emily, la petite noiraude aux grandes dents. Elle semblait ne pas aimer l’idée et sa lèvre inférieure commença à former une moue.
Milton fit semblant d’y réfléchir.
— Je crois qu’il serait stupide d’avoir le béguin pour elle. J’ai l’impression qu’elle me briserait le cœur.
La fillette inclina vigoureusement la tête.
— Elle est dure. Elle ne sourit pas comme les autres docteurs.
Milton fit semblant de frissonner.
— Pourquoi crois-tu ça ?
Il lui prit la main et la fit remonter sur la scène, où les autres enfants essayaient encore de réussir le tour.
Emily paraissait légèrement honteuse.
— Elle le fait, mais pas de cette manière fausse des autres docteurs. Elle ne sourit jamais comme ça.

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